Laboratoire d'archéologie du Québec
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Porte de poêle. Face avantImage
Photo : Mathieu Landry 2024, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Porte de poêle. Face arrièreImage
Photo : Mathieu Landry 2024, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Porte de poêle. Détail des inscriptions 1/3Image
Photo : Mathieu Landry 2024, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Porte de poêle. Détail des inscriptions 2/3Image
Photo : Mathieu Landry 2024, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Porte de poêle. Détail des inscriptions 3/3Image
Photo : Mathieu Landry 2024, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

ClFi-10 > Quadrant 16S 99E > Numéro de catalogue 1617

Contexte(s) archéologique(s)

Campement

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La porte de poêle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative du mobilier des camps forestiers du Québec au début du XXe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La porte de poêle à bois en fonte est moulée entre 1871 et 1920 à London, en Ontario. En effet, d'après les inscriptions moulées sur la face extérieure de la porte, celle-ci est fabriquée par la compagnie McClary Manufacturing, fondée en 1871 à London en Ontario par les frères John et Oliver McClary. En 1927, la fonderie est achetée par General Steel Wares et cesse de produire sous la bannière McClary dans les années 1930.

La porte de poêle est un élément d'un poêle à bois en fonte, utilisé pour produire et émettre de la chaleur ainsi que pour cuire les aliments. Le trou d'aération situé au bas de la porte sert à alimenter le feu en oxygène. D'après le contexte de sa découverte, le poêle est utilisé dans un camp forestier par des bûcherons. Les poêles à bois font alors partie du mobilier intérieur des camps, étant cruciaux pour le chauffage des dortoirs pendant les froids hivers. Au cours du XXe siècle, les poêles à bois remplacent graduellement les « truies », un système de chauffage d'appoint formé d'un baril d'acier. Le poêle en fonte conserve et distribue la chaleur plus efficacement.

La porte de poêle a été mise au jour en 2006 sur le site d'un camp forestier situé sur le bord de la rivière Saint-Maurice, dans le secteur du Rapide-des-Coeurs en Haute-Mauricie. L'objet a été recueilli dans la couche humique de surface près des vestiges d'anciens camps en bois rond et de nombreuses fosses. Ce secteur aurait d'abord été exploité par la compagnie M. P. Davis en 1901, puis serait passé aux mains de la compagnie Brown Corporation qui exploite la forêt de résineux pour alimenter son usine de pâtes et papiers à La Tuque jusque dans les années 1920.

RÉFÉRENCES

Archéotec inc. Aménagements hydroélectriques de la Chute-Allard et des Rapides-des-Coeurs. Interventions archéologiques. Saison 2006. Rapport de recherche. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Hydro-Québec, 2007. 324 p.