Laboratoire d'archéologie du Québec
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LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-4 > Couche stratigraphique 5C6-D6-6 > Numéro de catalogue 896
BjFj-50 > Numéro de catalogue 1005
BjFj-50 > Numéro de catalogue 1015
BjFj-50 > Numéro de catalogue 1070

Contexte(s) archéologique(s)

Campement

Région administrative

Montréal

MRC

Montréal

Municipalité

Montréal

Fonction du site

domestique
commerciale
technologique
institutionnelle

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Les perles en os ont été sélectionnées pour la collection archéologique de référence du Québec, car elles illustrent la diversité des éléments de parure en matières dures d'origine animale.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Les quatre perles sont taillées sur une section d'os long d'animal, possiblement entre le Sylvicole moyen tardif (1 500 à 1 000 ans avant aujourd'hui) et le Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). L'os est sans doute rainuré selon la longueur désirée, générant ainsi des ébauches de perles. Ces ébauches sont probablement abrasées, puis polies afin d'obtenir une finition soignée.

Les perles sont de menus objets perforés utilisés comme éléments de parure afin d'orner des vêtements ou d'autres accessoires. Elles peuvent également être enfilées pour confectionner des colliers ou des bracelets. Par-delà cette valeur esthétique, la fonction des perles s'associe sans doute à d'autres fonctions et rôles tout aussi significatifs. Par exemple, elles peuvent servir de marqueur d'appartenance, d'offrande ou encore d'objet d'échange. Les perles sont émoussées, témoignant de leur utilisation.

Les perles sont mises au jour entre 1990 et 1991 sur le site de Place-Royale, à Montréal. Bien que les données relatives au contexte archéologique soient peu explicites, il semble que ces perles soient rattachées à l'occupation préhistorique du site de Place-Royale, qui représente un campement saisonnier occupé entre le printemps et l'automne. Ce campement serait fréquenté par les Iroquoiens du Saint-Laurent quelque part entre le Sylvicole moyen tardif et le Sylvicole supérieur. Toutefois, en raison du manque de clarté contextuelle, il apparait plus prudent de proposer que la confection et l'utilisation des perles s'insèrent entre le Sylvicole moyen tardif et la période du Contact. Cette délimitation temporelle floue souligne qu'en l'absence de contexte archéologique précis, les objets en os sont parfois peu éloquents chronologiquement et culturellement parlant.

RÉFÉRENCES

ARKÉOS INC. La préhistoire du Vieux-Montréal. Analyse des sites Place Royale (BjFj-3, BjFj-47), Jardin d'Youville (BjFj-43), place Jacques-Cartier (BjFj-44, BjFj-55), Lemoyne-Leber (BjFj-49). Patrimoine Archéologique de Montréal, 2. Montéal, Ville de Montréal / Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 1991. 187 p.
Ethnoscop inc. Projet Pointe-à-Callière, Centre d'interprétation et d'histoire de Montréal, fouilles archéologiques place Royale, corridor ouest, BjFj-47, 1990-1991. Rapport de recherche archéologique [document inédit], SIMPA/MAC, 1991. 181 p.