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- PLAN DU SITE
Bras et pied de chandelier, côté A
Photo : Mathieu Landry 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Bras et pied de chandelier, côté B
Photo : Mathieu Landry 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-80 > Opération 13 > Sous-opération C > Lot 7 > Numéro de catalogue 20
Contexte(s) archéologique(s)
Latrines
Militaire
Religieux
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le chandelier a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il a été retrouvé sur le site patrimonial du Monastère-des-Augustines-de-l'Hôtel-Dieu-de-Québec. Il a également été choisi parce qu'il serait associé à l'occupation du monastère par les militaires britanniques après la conquête, entre 1759 et 1784.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le chandelier en métal cuivreux serait moulé au cours du XVIIIe siècle. Selon le contexte de sa découverte, il serait probablement fabriqué en Europe avant 1759. Le chandelier est un objet lié à l'éclairage. Il s'agit d'un support sur lequel sont piquées ou encastrées une ou plusieurs bougies. Celui-ci correspond plus précisément à un flambeau, un chandelier à douille dans laquelle est encastrée une bougie. Il peut être en argent, en métal argenté, en bronze, en étain, en porcelaine ou en faïence. Le flambeau peut être muni d'un écran, d'un réflecteur ou d'un abat-jour.
Ce chandelier, provenant des latrines de l'Hôtel-Dieu de Québec, serait utilisé par les soldats britanniques occupant les lieux de 1759 à 1784 suivant la Conquête. Les militaires réquisitionnent une partie des lieux, soit le rez-de-chaussée de l'aile des parloirs, l'étage au-dessus, la ménagerie, la boucherie et une partie des voûtes. Il semble que l'aile du jardin serve principalement aux soldats britanniques, alors que l'aile du noviciat est réservée aux Soeurs. Des notes d'archives indiquent d'ailleurs que les soldats s'y éclairent à la chandelle.
Le chandelier est mis au jour entre 2013 et 2014 sur le site patrimonial du Monastère-des-Augustines-de-l'Hôtel-Dieu-de-Québec, à Québec. Marie-Madeleine de Vignerot du Pont-de-Courlay, marquise de Combalet, future duchesse d'Aiguillon et nièce du cardinal de Richelieu, acquiert une concession initiale de douze arpents dans la Haute-Ville de Québec pour y établir un hôpital géré par la communauté des Augustines de Dieppe. Trois jeunes femmes françaises débarquent à Québec le 1er août 1639 et fondent L'Hôtel-Dieu de Québec, qui devient alors le premier hôpital en Amérique situé au nord du Mexique. Les Augustines jettent ainsi les bases du système de santé actuel au Québec. Depuis lors, plusieurs bâtiments sont ajoutés, formant ainsi un important complexe hospitalier et monastique, et ce, malgré un important incendie qui frappe le complexe le 7 juin 1755. En 1955-1956, le site voit la construction d'un hôpital moderne qui est ensuite intégré au Centre hospitalier de Québec en 1995.
L'objet a été retrouvé dans des sols associés à des latrines mises en place lors de la construction du monastère en 1695. La fouille des latrines n'a révélé que très peu de matériel associé à la période française. Les Hospitalières utilisaient probablement très peu la fosse des latrines comme zone de rejets domestiques. Toutefois, de nombreux artéfacts liés à l'occupation militaire du monastère entre 1759 et 1784 ont été identifiés. Les soldats britanniques utilisaient donc les latrines pour leurs besoins personnels, mais également comme dépotoir. Elles sont en fonction jusqu'au raccordement au réseau d'aqueduc municipal en 1856.
Ce chandelier, provenant des latrines de l'Hôtel-Dieu de Québec, serait utilisé par les soldats britanniques occupant les lieux de 1759 à 1784 suivant la Conquête. Les militaires réquisitionnent une partie des lieux, soit le rez-de-chaussée de l'aile des parloirs, l'étage au-dessus, la ménagerie, la boucherie et une partie des voûtes. Il semble que l'aile du jardin serve principalement aux soldats britanniques, alors que l'aile du noviciat est réservée aux Soeurs. Des notes d'archives indiquent d'ailleurs que les soldats s'y éclairent à la chandelle.
Le chandelier est mis au jour entre 2013 et 2014 sur le site patrimonial du Monastère-des-Augustines-de-l'Hôtel-Dieu-de-Québec, à Québec. Marie-Madeleine de Vignerot du Pont-de-Courlay, marquise de Combalet, future duchesse d'Aiguillon et nièce du cardinal de Richelieu, acquiert une concession initiale de douze arpents dans la Haute-Ville de Québec pour y établir un hôpital géré par la communauté des Augustines de Dieppe. Trois jeunes femmes françaises débarquent à Québec le 1er août 1639 et fondent L'Hôtel-Dieu de Québec, qui devient alors le premier hôpital en Amérique situé au nord du Mexique. Les Augustines jettent ainsi les bases du système de santé actuel au Québec. Depuis lors, plusieurs bâtiments sont ajoutés, formant ainsi un important complexe hospitalier et monastique, et ce, malgré un important incendie qui frappe le complexe le 7 juin 1755. En 1955-1956, le site voit la construction d'un hôpital moderne qui est ensuite intégré au Centre hospitalier de Québec en 1995.
L'objet a été retrouvé dans des sols associés à des latrines mises en place lors de la construction du monastère en 1695. La fouille des latrines n'a révélé que très peu de matériel associé à la période française. Les Hospitalières utilisaient probablement très peu la fosse des latrines comme zone de rejets domestiques. Toutefois, de nombreux artéfacts liés à l'occupation militaire du monastère entre 1759 et 1784 ont été identifiés. Les soldats britanniques utilisaient donc les latrines pour leurs besoins personnels, mais également comme dépotoir. Elles sont en fonction jusqu'au raccordement au réseau d'aqueduc municipal en 1856.
RÉFÉRENCES
ARMINJON, Catherine et Nicole BLONDEL. Objets civils domestiques : vocabulaire typologique (3e éd.). Paris, Imprimerie Nationale et Monum, Éditions du Patrimoine, 2006. 632 p.
Artefactuel. Le Monastère se dévoile: Interventions archéologiques 2013-2015 au site du Monastère-des-Augustines-de-l'Hôtel-Dieu-de-Québec (CeEt-80). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Fiducie du patrimoine culturel des Augustines, 2016. 812 p.
Ethnoscop inc. Lieu de mémoire habité des Augustines (CeEt-80). Étude de potentiel et inventaire archéologiques. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Fiducie du patrimoine culturel des Augustines, 2016. 104 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 235289
Chandelier
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Chandelier à douille
Flambeau
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-80-13C7-20
Fonctions / usages
Le chandelier est un objet lié à l'éclairage. Il s'agit d'un support sur lequel sont piquées ou encastrées une ou plusieurs bougies. Celui-ci correspond plus précisément à un flambeau, un chandelier à douille dans laquelle est encastrée une bougie. Le flambeau peut être muni d'un écran, d'un réflecteur ou d'un abat-jour.
Matériaux
Métal - métaux et alliages cuivreux
Classification(s)
Ameublement > Appareil d'éclairage
Lieu(x) de production
Présumé : Europe
Dimensions
Diamètre de la base (Mesurée / subsistant) : 11,5 cm
Diamètre extérieur, Douille (Mesurée / subsistant) : 2,2 cm
Diamètre extérieur, Tige (Mesurée / subsistant) : 3 cm
Hauteur, Tige (Mesurée / subsistant) : 14,2 cm
Hauteur (Mesurée / subsistant) : 20,5 cm
Profondeur, Douille (Mesurée / subsistant) : 2,5 cm
Technique(s) de fabrication :
Moulé
Motif décoratif
Linéaire
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Contexte archéologique : 1695 - 1856 - 1759 - 1784
Intervention archéologique : 2013‑07 - 2014‑01
Altérations
Corrosion
(Cause inconnue)
: Sur l'ensemble de la surface
Corrosion sur l'ensemble de la surface
Corrosion sur l'ensemble de la surface
Cassure
(Cause inconnue)
: Cassé en deux à la jonction du pied et de la tige
DESCRIPTION+
Description
Le chandelier est un accessoire lié à l'éclairage datant probablement de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. L'objet est moulé en métal cuivreux. Il est composé d'une base circulaire légèrement conique, d'une tige cylindrique et d'une douille circulaire. La tige porte un bouton de pied à aile et un bouton de tige sphérique. Le chandelier est composé de deux fragments jointifs cassés à la jonction de la base et de la tige. L'artéfact mesure 20,5 cm de hauteur totale et 11,5 cm de diamètre maximal au niveau de la base. La base a une largeur de 3 cm et une épaisseur de 0,4 cm. La tige est de 14,2 cm de hauteur pour un diamètre de 3 cm. La douille est de 2,2 cm de diamètre pour une profondeur d'environ 2,5 cm. La base porte un décor de lignes concentriques moulées en creux sur le dessus. La corrosion empêche une meilleure identification des éléments décoratifs. L'intérieur de la base semble creux, mais la concrétion empêche une meilleure identification.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier constitué de plusieurs fragments recollés ou non (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
2
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Réserve du Monastère des Augustines de Québec