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Perles tubulaires. Vue du trou d'enfilage
Photo : Mathieu Landry 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perles tubulaires. Vue à l'horizontale
Photo : Mathieu Landry 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BgFn-1 > Unité de fouille Puits 88N-11W > Quadrant NW > Couche stratigraphique Niveau 10-2H > Numéro de catalogue 1403
Contexte(s) archéologique(s)
Dépotoir
Village autochtone
Région administrative
Montérégie
MRC
Le Haut-Saint-Laurent
Municipalité
Saint-Anicet
Fonction du site
domestique
agricole
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Les perles tubulaires ont été sélectionnées pour la collection archéologique de référence du Québec, car elles illustrent la variabilité des éléments de parure en matières dures d'origine animale confectionnés au cours du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui).
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Les trois perles tubulaires sont façonnées sur une diaphyse d'os long d'animal vers la fin du XVe siècle par des Iroquoiens. L'os est sans doute rainuré ou incisé à la longueur désirée, générant ainsi des ébauches de perles. Les rebords des perles ont une apparence soignée, suggérant qu'elles sont façonnées par abrasion.
Ces menus objets sont utilisés comme parure afin d'orner des vêtements ou d'autres accessoires. Elles peuvent également être enfilées pour confectionner des colliers ou des bracelets. Par-delà cette valeur esthétique, la fonction des perles s'associe sans doute à d'autres fonctions et rôles tout aussi significatifs. Par exemple, elles peuvent servir de marqueur d'appartenance, d'offrande, ou encore d'objet d'échange. Les extrémités arrondies et émoussées témoignent de leur utilisation.
Les perles tubulaires sont mises au jour en 1995 sur le site Droulers-Tsiionhiakwatha, situé à Saint-Anicet, au sud-ouest de Salaberry-de-Valleyfield. Occupé à la fin du XVe siècle par les Iroquoiens du Saint-Laurent, le village accueille au minimum dix maisons longues, dont sept ont été mises au jour. Ce site figure d'ailleurs parmi les villages iroquoiens du Québec les plus extensivement fouillés. Les perles ont été découvertes dans le dépotoir Nord-Est qui représente l'une des principales zones de rejet mises au jour sur le site.
Bien que les Iroquoiens du Saint-Laurent soient reconnus pour leur industrie osseuse très développée, la proportion de perles tubulaires en os est plutôt modeste au sein des assemblages archéologiques qui leur sont rattachés. Cette situation pourrait s'expliquer par une préférence envers les perles en stéatite et en argile. En contraste, la présence de perles tubulaire en os est particulièrement marquée chez les Hurons-Wendats ancestraux et les Neutres (confédération des Attiwandarons), deux autres groupes iroquoiens. Enfin, il importe de préciser que la présence de perles tubulaires en os dans les assemblages archéologiques n'est pas exclusive à la période du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui) ni aux groupes iroquoiens. Bien qu'en petit nombre, des perles tubulaires sont répertoriées sur de rares sites préhistoriques québécois plus anciens et sur des sites algonquiens.
Ces menus objets sont utilisés comme parure afin d'orner des vêtements ou d'autres accessoires. Elles peuvent également être enfilées pour confectionner des colliers ou des bracelets. Par-delà cette valeur esthétique, la fonction des perles s'associe sans doute à d'autres fonctions et rôles tout aussi significatifs. Par exemple, elles peuvent servir de marqueur d'appartenance, d'offrande, ou encore d'objet d'échange. Les extrémités arrondies et émoussées témoignent de leur utilisation.
Les perles tubulaires sont mises au jour en 1995 sur le site Droulers-Tsiionhiakwatha, situé à Saint-Anicet, au sud-ouest de Salaberry-de-Valleyfield. Occupé à la fin du XVe siècle par les Iroquoiens du Saint-Laurent, le village accueille au minimum dix maisons longues, dont sept ont été mises au jour. Ce site figure d'ailleurs parmi les villages iroquoiens du Québec les plus extensivement fouillés. Les perles ont été découvertes dans le dépotoir Nord-Est qui représente l'une des principales zones de rejet mises au jour sur le site.
Bien que les Iroquoiens du Saint-Laurent soient reconnus pour leur industrie osseuse très développée, la proportion de perles tubulaires en os est plutôt modeste au sein des assemblages archéologiques qui leur sont rattachés. Cette situation pourrait s'expliquer par une préférence envers les perles en stéatite et en argile. En contraste, la présence de perles tubulaire en os est particulièrement marquée chez les Hurons-Wendats ancestraux et les Neutres (confédération des Attiwandarons), deux autres groupes iroquoiens. Enfin, il importe de préciser que la présence de perles tubulaires en os dans les assemblages archéologiques n'est pas exclusive à la période du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui) ni aux groupes iroquoiens. Bien qu'en petit nombre, des perles tubulaires sont répertoriées sur de rares sites préhistoriques québécois plus anciens et sur des sites algonquiens.
RÉFÉRENCES
BOISVERT, Marie-Ève et Christian GATES ST-PIERRE. « La transformation des matières dures d’origine animale sur le site Droulers ». CHAPDELAINE, Claude, dir. Droulers-Tsiionhiakwatha : chef-lieu iroquoien de Saint-Anicet à la fin du XVe siècle. Paléo-Québec, 38. Montréal, Recherches amérindiennes au Québec, 2019, p. 263-293.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 234292
Perles tubulaires
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Élément de parure
Numéro(s)
Numéro archéologique : BgFn-1-1403
Autres numéros
Numéro précédent : BgFn-1-DR-1403
Numéro précédent : DR-1403
Fonctions / usages
Les perles sont de menus objets perforés utilisés comme éléments de parure. Elles peuvent être utilisées afin d'orner divers objets tels des vêtements, des bourses ou des coiffures, mais elles peuvent également être enfilées pour composer des colliers ou des bracelets.
Matériaux
Matières organiques - solides stables (Os)
Culture
Iroquoiens du Saint-Laurent
Classification(s)
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Amérique du Nord > Canada > Québec > Montérégie > Saint-Anicet
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : entre 0,4 et 0,5 millim
Diamètre intérieur (Mesurée / subsistant) : 0,2 millim
Largeur (Mesurée / subsistant) : entre 0,2 et 0,3 millim
Technique(s) de fabrication :
Présumé : Rainuré
Présumé : Incisé
Présumé : Abrasé
Préhistoire/Histoire
préhistorique
Période
Sylvicole supérieur (1 000 à 450 AA)
Dates
Datation des artéfacts associés au même contexte : après 950 - avant 1500
Découverte : 1995
Intervention archéologique : 1995
Altérations
Émoussement
(Utilisation normale)
: Aux extrémités
DESCRIPTION+
Description
Les trois perles tubulaires sont des éléments de parure datant de la fin du XVe siècle. Les perles en os mesurent en moyenne 4,43 mm de longueur, 3,35 mm de diamètre et 2,01 mm de diamètre d'ouverture en leur centre.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
3
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Université de Montréal