Laboratoire d'archéologie du Québec
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Os ouvragé. Côté AImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Os ouvragé. Côté BImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Os ouvragé. Côté CImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Os ouvragé. Côté DImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Os ouvragé. Extrémité AImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Os ouvragé. Extrémité BImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BgFn-1 > Numéro de catalogue 5468

Région administrative

Montérégie

MRC

Le Haut-Saint-Laurent

Municipalité

Saint-Anicet

Fonction du site

domestique
agricole

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

L'os ouvragé a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il offre un rare exemple d'un objet archéologique associé à des aspects rituels de guérison chez les Iroquoiens du Saint-Laurent.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

L'os ouvragé est un objet fabriqué par les Iroquoiens du Saint-Laurent à partir d'un fémur d'ours noir. Il est décoré de lignes incisées formant des motifs simples variés. Ceux-ci sont formés de courtes lignes parallèles, parfois encadrées de deux longs traits perpendiculaires. L'os présente également des séries de croisillons et de chevrons, ainsi que des traits simples isolés. Il a probablement servi comme tube de chaman pour des rituels de guérison dans le but d'aspirer les éléments néfastes qui affligeaient les malades.

L'os ouvragé a été mis au jour en 1998 sur le site Droulers dans la région de Saint-Anicet en Montérégie, un établissement villageois datant du premier quart du XVIe siècle.

RÉFÉRENCES

BOISVERT, Marie-Ève et Christian GATES ST-PIERRE. « La transformation des matières dures d’origine animale sur le site Droulers ». CHAPDELAINE, Claude, dir. Droulers-Tsiionhiakwatha : chef-lieu iroquoien de Saint-Anicet à la fin du XVe siècle. Paléo-Québec, 38. Montréal, Recherches amérindiennes au Québec, 2019, p. 263-293.
GAGNÉ, Michel. L'occupation villageoise iroquoienne dans la région de Saint-Anicet, MRC du Haut-Saint-Laurent, 1998 : inventaire régional, fouille archéologique et programme d'animation culturelle sur le site Droulers, BgFn-1. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MRC du Haut-Saint-Laurent/MCCQ, 1999. 66 p.
GATES ST-PIERRE, Christian, Louis-Vincent LAPERRIÈRE-DÉSORCY et Claire ST-GERMAIN. « Black Bears and the Iroquoians: Food, Stories, and Symbols ». LAPHAM, Heather A. et Gregory A. WASELKOV. Bears: Archaeological and Ethnohistorical Perspectives in Native Eastern North America. Florida Museum of Natural History: Ripley P. Bullen Series. Gainesville, University of Florida Press, 2020, p. 138-159.
GATES ST-PIERRE, Christian. « Variations sur un même thème : les objets en os des Iroquoiens du Haut Saint-Laurent ». Archéologiques. No 15 (2001), p. 35-54.