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Cure-pipe. Vue générale
Photo : Vincent Delmas 0, Creative Commons 2.5 (by-nc) Aucune restriction
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
EiBh-34 > Numéro de catalogue .62
Contexte(s) archéologique(s)
Domestique
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le cure-pipe a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif de l'occupation de la région de la Côte-Nord au XVIIIe ou au XIXe siècle.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le cure-pipe est fabriqué au XVIIIe ou au XIXe siècle. L'objet en os prend la forme d'un poinçon. Il se compose d'une extrémité plurilobée, d'une pointe arrondie et d'une tige de section plate ornées de motifs géométriques. Il s'agit d'un instrument utilisé pour nettoyer le fourneau d'une pipe. Il peut parfois servir à racler ce dernier pour enlever son culottage, un dépôt formé par l'accumulation de tabac dans le fond de la pipe.
Le cure-pipe est mis au jour entre 1968 et 1991 sur le site de la concession de Brador, situé sur la rive est de la baie du même nom dans la municipalité de Blanc-Sablon. Ce site possède un passé riche et complexe, ayant vu se côtoyer ou se succéder des groupes de pêcheurs et exploitants bretons, normands, basques, espagnols et eurocanadiens dont les activités étaient centrées sur la chasse au loup marin (phoque) et à la baleine, la pêche au saumon et la traite. L'origine de ce site remonte à la concession foncière d'Augustin Legardeur de Courtemanche (1663-1717), qui lui est accordée au début du XVIIIe siècle. En 1722, elle couvre un territoire ayant une superficie de 36 lieux, s'étendant de la baie du Vieux Fort à L'Anse-au-Clair. Courtemanche y fait construire le fort Pontchartrain vers 1704, puis au gré des ajouts de bâtiments et de l'intensification des activités de chasse, de pêche et de traite, la concession prend l'allure d'une colonie permanente où peuvent vivre en saison forte jusqu'à une centaine de personnes. À sa mort, l'établissement est transmis à son héritier François Martel de Brouague (1692-1761). En 1740, le site est constitué d'une dizaine de bâtiments.
Localisé vers 1963, ce site a fait l'objet d'un nombre important de campagnes archéologiques. René Lévesque (1922-1987) y effectue des travaux de 1968 à 1972, puis en 1974 et 1975. La collection issue de ces fouilles, composée de milliers d'objets, s'avère d'une diversité et d'une richesse exceptionnelles et témoigne de nombreuses sphères de la vie sociale et économique de l'époque. Une seconde phase de travaux archéologiques est effectuée de 1980 à 1983, puis en 1991, permettant d'associer la première occupation des lieux au régime français (1608-1759) et d'en identifier deux autres. La seconde période d'occupation semble avoir été moins importante, et la troisième se caractérise par la construction d'un bâtiment, possiblement une forge, par un certain Samuel Hobbs entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle.
La collection est déposée au Musée régional de la Côte-Nord à Sept-Îles. Le potentiel archéologique de la concession de Brador est encore immense et la poursuite de la fouille du bâtiment principal, le repérage et l'excavation des autres structures et puis l'analyse du matériel découvert restent encore à faire.
Le cure-pipe est mis au jour entre 1968 et 1991 sur le site de la concession de Brador, situé sur la rive est de la baie du même nom dans la municipalité de Blanc-Sablon. Ce site possède un passé riche et complexe, ayant vu se côtoyer ou se succéder des groupes de pêcheurs et exploitants bretons, normands, basques, espagnols et eurocanadiens dont les activités étaient centrées sur la chasse au loup marin (phoque) et à la baleine, la pêche au saumon et la traite. L'origine de ce site remonte à la concession foncière d'Augustin Legardeur de Courtemanche (1663-1717), qui lui est accordée au début du XVIIIe siècle. En 1722, elle couvre un territoire ayant une superficie de 36 lieux, s'étendant de la baie du Vieux Fort à L'Anse-au-Clair. Courtemanche y fait construire le fort Pontchartrain vers 1704, puis au gré des ajouts de bâtiments et de l'intensification des activités de chasse, de pêche et de traite, la concession prend l'allure d'une colonie permanente où peuvent vivre en saison forte jusqu'à une centaine de personnes. À sa mort, l'établissement est transmis à son héritier François Martel de Brouague (1692-1761). En 1740, le site est constitué d'une dizaine de bâtiments.
Localisé vers 1963, ce site a fait l'objet d'un nombre important de campagnes archéologiques. René Lévesque (1922-1987) y effectue des travaux de 1968 à 1972, puis en 1974 et 1975. La collection issue de ces fouilles, composée de milliers d'objets, s'avère d'une diversité et d'une richesse exceptionnelles et témoigne de nombreuses sphères de la vie sociale et économique de l'époque. Une seconde phase de travaux archéologiques est effectuée de 1980 à 1983, puis en 1991, permettant d'associer la première occupation des lieux au régime français (1608-1759) et d'en identifier deux autres. La seconde période d'occupation semble avoir été moins importante, et la troisième se caractérise par la construction d'un bâtiment, possiblement une forge, par un certain Samuel Hobbs entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle.
La collection est déposée au Musée régional de la Côte-Nord à Sept-Îles. Le potentiel archéologique de la concession de Brador est encore immense et la poursuite de la fouille du bâtiment principal, le repérage et l'excavation des autres structures et puis l'analyse du matériel découvert restent encore à faire.
RÉFÉRENCES
LAMONTAGNE, M. et Françoise NIELLON. Recherche archéologique sur la Basse-Côte-Nord, la fouille de 1982 aux postes de Brador et de l'île à Bois (île au Bois). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Municipalité de Côte-Nord-du-Golfe-Saint-Laurent, 1982. 119 p.
NIELLON, Françoise. La collection archéologique du poste de Brador (EiBh-34) au Musée de Sept-Îles, catalogue des artefacts. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1984. s.p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 231672
Cure-pipe
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro archéologique : EiBh-34.62
Fonctions / usages
Le cure-pipe est un instrument utilisé pour nettoyer le fourneau d'une pipe. Il peut parfois servir à racler ce dernier pour enlever son culottage, soit un dépôt formé par l'accumulation de tabac dans le fond de la pipe.
Matériaux
Matières organiques - solides stables (Os)
Lieu(x) de production
Présumé : Amérique du Nord
Technique(s) de fabrication :
Découpé
Poli
Motif décoratif
Géométrique
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : vers 1700 - vers 1800
DESCRIPTION+
Description
Le cure-pipe est un accessoire lié à la consommation du tabac datant du XVIIIe ou du XIXe siècle. Entier, l'objet en os prend la forme d'un poinçon. Il se compose d'une extrémité plurilobée, d'une pointe arrondie et d'une tige de section plate ornées de motifs géométriques.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de parties composantes
3
Nom des parties composantes
Pointe; Tige; Extrémité
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Musée régional de la Côte-Nord