- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Contre-platine. Vue générale
Photo : 0, Creative Commons 2.5 (by-nc) Aucune restriction
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
EbDo-1 > Numéro de catalogue EbDo-1-80
Contexte(s) archéologique(s)
Bâtiment
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La contre-platine a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative de l'occupation de la région de la Côte-Nord au début du XIXe siècle.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La contre-platine est fabriquée au début du XIXe siècle et provient d'Europe. L'objet est constitué d'une plaque en laiton au contour sinueux ayant la forme d'un dragon couvert d'écailles. L'une des faces est ornée, alors que l'autre est lisse.
La contre-platine est une garniture de fusil qui est fixée au fût en bois de l'arme au dos de la platine. Tenue au moyen de vis à tête bombée et fendue, elle sert à empêcher la tête des vis de fixation de la platine de s'enfoncer dans le bois du fût, tout en ajoutant un élément décoratif. Ce modèle est typique des fusils de traite distribués en Nouvelle-France par les compagnies du Nord-Ouest et de la Baie d'Hudson. La première compagnie gère la traite à Tadoussac et à Sept-Îles de 1802 à 1821, la seconde de 1831 à 1859.
La contre-platine a probablement été mise au jour entre 1964 et 1968 sur le site du Vieux-Poste de Sept-Îles, qui est situé sur une terrasse surplombant l'estuaire de la rivière du Poste. Le poste est fondé vers 1676-1679, alors que les commerçants Jacques de Lalande, Marie Laurence, Denis Guyon et Louis Jolliet concentrent leurs activités de chasse, de pêche et de traite dans ce secteur. L'établissement est pillé et détruit à deux reprises en 1690 et 1720 par des pirates anglais. En 1733, le poste de traite des fourrures est officiellement intégré au réseau des postes du Domaine du roi. Détruit de nouveau en 1746, il est reconstruit après la Conquête en 1760 et rattaché à la Couronne britannique selon un système de gestion semblable. Occupé de façon irrégulière par une vingtaine de concessionnaires sur une période d'environ 160 ans, le site du Vieux-Poste est abandonné au début des années 1840, lorsque la Compagnie de la Baie d'Hudson en devient propriétaire. Le poste est fermé en 1859 et rouvert, sous une autre forme et dans un autre secteur, en 1870.
Ce site a fait l'objet de fouilles et de collectes de surface entre 1964 et 1968. Ces dernières ont permis de récupérer une importante collection témoignant des périodes de gestion française et anglaise de cet établissement. Il s'agit également d'un lieu traditionnel de rassemblement pour les Innus.
La contre-platine est une garniture de fusil qui est fixée au fût en bois de l'arme au dos de la platine. Tenue au moyen de vis à tête bombée et fendue, elle sert à empêcher la tête des vis de fixation de la platine de s'enfoncer dans le bois du fût, tout en ajoutant un élément décoratif. Ce modèle est typique des fusils de traite distribués en Nouvelle-France par les compagnies du Nord-Ouest et de la Baie d'Hudson. La première compagnie gère la traite à Tadoussac et à Sept-Îles de 1802 à 1821, la seconde de 1831 à 1859.
La contre-platine a probablement été mise au jour entre 1964 et 1968 sur le site du Vieux-Poste de Sept-Îles, qui est situé sur une terrasse surplombant l'estuaire de la rivière du Poste. Le poste est fondé vers 1676-1679, alors que les commerçants Jacques de Lalande, Marie Laurence, Denis Guyon et Louis Jolliet concentrent leurs activités de chasse, de pêche et de traite dans ce secteur. L'établissement est pillé et détruit à deux reprises en 1690 et 1720 par des pirates anglais. En 1733, le poste de traite des fourrures est officiellement intégré au réseau des postes du Domaine du roi. Détruit de nouveau en 1746, il est reconstruit après la Conquête en 1760 et rattaché à la Couronne britannique selon un système de gestion semblable. Occupé de façon irrégulière par une vingtaine de concessionnaires sur une période d'environ 160 ans, le site du Vieux-Poste est abandonné au début des années 1840, lorsque la Compagnie de la Baie d'Hudson en devient propriétaire. Le poste est fermé en 1859 et rouvert, sous une autre forme et dans un autre secteur, en 1870.
Ce site a fait l'objet de fouilles et de collectes de surface entre 1964 et 1968. Ces dernières ont permis de récupérer une importante collection témoignant des périodes de gestion française et anglaise de cet établissement. Il s'agit également d'un lieu traditionnel de rassemblement pour les Innus.
RÉFÉRENCES
LAPOINTE, Camille. « Poste de traite ». Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Monuments et sites historiques du Québec. Tome I. Québec, Les Publications du Québec, 1990, p. 458-459.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 231654
Contre-platine
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro de catalogue : EbDo-1-80
Fonctions / usages
La contre-platine est une garniture de fusil qui est fixée au fût en bois de l'arme au dos de la platine. Maintenue au moyen de vis à tête bombée et fendue, elle sert à empêcher la tête des vis de fixation de la platine de s'enfoncer dans le bois du fût, tout en ajoutant un élément décoratif.
Matériaux
Métal - métaux et alliages cuivreux (Laiton)
Lieu(x) de production
Europe
Technique(s) de fabrication :
Moulé
Motif décoratif
Animal
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Typologie : 1800
DESCRIPTION+
Description
La contre-platine est une garniture de fusil datant du début du XIXe siècle. L'objet complet en laiton est constitué d'une plaque au contour sinueux ayant la forme d'un dragon couvert d'écailles sur une face, l'autre face étant plate et lisse.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1