Laboratoire d'archéologie du Québec
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Perle. Vue du trou d'enfilage, côté AImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Vue du trou d'enfilage, côté BImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Vue horizontaleImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-1

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La perle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle témoigne de la diversité des formes et des matériaux utilisés pour la fabrication des perles de colliers chez les Iroquoiens du Saint-Laurent à la période du Sylvicole supérieur (1000 à 450 ans avant aujourd'hui).

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La perle circulaire en céramique de type autochtone constitue un élément de parure fort commun sur les sites associés aux Iroquoiens du Saint-Laurent de la seconde moitié du Sylvicole supérieur (650 à 350 ans avant aujourd'hui). Cette perle de collier modelée est ornée d'empreintes linéaires décoratives sur le pourtour. Les perles circulaires (ou discoïdales) constituent la forme la plus commune dans les collections de cette époque. Cette perle présente cependant un diamètre plus important que la moyenne des perles de même type. Par ses caractéristiques, elle témoigne de la diversité des formes et des matériaux utilisés pour la fabrication des perles de colliers chez les Iroquoiens du Saint-Laurent.

La perle a été mise au jour entre 1859 et 1865 sur le site archéologique Dawson à Montréal. Elle est aujourd'hui conservée au Château Ramezay – Musée et site historique de Montréal.

RÉFÉRENCES

PENDERGAST, J.F. et Bruce G. TRIGGER. Cartier's Hochelaga and the Dawson Site. Montréal et Londres, McGill-Queen's University Press, 1972. 388 p.