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Contrepoids de fenêtre à guillotine. Vue générale
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Contrepoids de fenêtre à guillotine. Côté A
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Contrepoids de fenêtre à guillotine. Côté B
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-4 > Opération 32 > Sous-opération M4 > Numéro de catalogue 937
Contexte(s) archéologique(s)
Incendie
Institutionnel
Parlement
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
domestique
commerciale
technologique
institutionnelle
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le contrepoids de fenêtre à guillotine a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il a été retrouvé sur le site archéologique du Marché-Sainte-Anne-et-du-Parlement-du-Canada-Uni dans un contexte archéologique daté entre 1844 et 1849.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le contrepoids de fenêtre à guillotine est moulé en fonte au cours du deuxième quart du XIXe siècle. Il présente une forme allongée à section cylindrique avec un anneau de fixation à une extrémité. Cet objet est une composante du mécanisme d'ouverture d'une fenêtre à guillotine. Il sert à équilibrer le coulissement vertical de la fenêtre afin d'en faciliter le mouvement et à assurer sa stabilité lors de son ouverture. D'après les illustrations représentant le bâtiment du Parlement de la province du Canada, des fenêtres à guillotine sont installées lors de la construction initiale du bâtiment achevée en 1834. Elles ont pu être réparées lors du réaménagement de 1844.
Ce type de fenêtre est associé à une tradition anglo-saxonne dans l'architecture au Québec. À l'origine, l'ouverture verticale se fait avec un seul châssis qui coulisse vers le haut et qui est maintenu en place par une cale. Au milieu du XIXe siècle, un nouveau modèle est développé où les deux châssis coulissent, permettant une double ouverture de la fenêtre.
Le contrepoids de fenêtre à guillotine est mis au jour en 2017 sur le site archéologique du Marché-Sainte-Anne-et-du-Parlement-du-Canada-Uni, situé à Montréal. Afin d'apaiser les tensions causées par la rébellion des Patriotes de 1837-1838, Lord Durham (1792-1840), gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique et commissaire enquêteur, propose l'union du Haut et du Bas-Canada. L'acte d'union est adopté en juillet 1840, et Kingston est désignée première capitale de la province du Canada. Dès 1843, cette fonction est déménagée à Montréal, étant une métropole commerciale bilingue et géographiquement bien placée entre les deux provinces. Le Parlement est alors installé dans le marché Sainte-Anne, construit en 1834 et le plus moderne et l'un des plus prestigieux bâtiments montréalais. Ce dernier est rénové dès mars 1844, puis le Parlement accueille les premiers débats peu après. Débattues depuis février 1849, les mesures devant dédommager les victimes de l'armée pendant les rébellions ravivent les tensions. Accueillie le 25 avril 1849, la Loi sur l'indemnisation éveille la fureur de la population et une large foule vient manifester autour du Parlement le soir même, incendiant le bâtiment et bloquant l'accès aux pompiers. Les ruines du Parlement, qui s'est écroulé sous les flammes, sont ensevelies, et le siège est déménagé à Toronto.
Le contrepoids a été retrouvé dans les décombres de l'aile sud-est du Parlement. Au sous-sol de cette partie du bâtiment se trouvaient des appartements, tandis que le rez-de-chaussée accueillait de nombreux bureaux. Au premier étage se trouvaient la Chambre du Conseil législatif, les bureaux du président et du greffier (garde-robe) ainsi que la bibliothèque du Conseil législatif. L'objet a été restauré de 2019 à 2020.
Ce type de fenêtre est associé à une tradition anglo-saxonne dans l'architecture au Québec. À l'origine, l'ouverture verticale se fait avec un seul châssis qui coulisse vers le haut et qui est maintenu en place par une cale. Au milieu du XIXe siècle, un nouveau modèle est développé où les deux châssis coulissent, permettant une double ouverture de la fenêtre.
Le contrepoids de fenêtre à guillotine est mis au jour en 2017 sur le site archéologique du Marché-Sainte-Anne-et-du-Parlement-du-Canada-Uni, situé à Montréal. Afin d'apaiser les tensions causées par la rébellion des Patriotes de 1837-1838, Lord Durham (1792-1840), gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique et commissaire enquêteur, propose l'union du Haut et du Bas-Canada. L'acte d'union est adopté en juillet 1840, et Kingston est désignée première capitale de la province du Canada. Dès 1843, cette fonction est déménagée à Montréal, étant une métropole commerciale bilingue et géographiquement bien placée entre les deux provinces. Le Parlement est alors installé dans le marché Sainte-Anne, construit en 1834 et le plus moderne et l'un des plus prestigieux bâtiments montréalais. Ce dernier est rénové dès mars 1844, puis le Parlement accueille les premiers débats peu après. Débattues depuis février 1849, les mesures devant dédommager les victimes de l'armée pendant les rébellions ravivent les tensions. Accueillie le 25 avril 1849, la Loi sur l'indemnisation éveille la fureur de la population et une large foule vient manifester autour du Parlement le soir même, incendiant le bâtiment et bloquant l'accès aux pompiers. Les ruines du Parlement, qui s'est écroulé sous les flammes, sont ensevelies, et le siège est déménagé à Toronto.
Le contrepoids a été retrouvé dans les décombres de l'aile sud-est du Parlement. Au sous-sol de cette partie du bâtiment se trouvaient des appartements, tandis que le rez-de-chaussée accueillait de nombreux bureaux. Au premier étage se trouvaient la Chambre du Conseil législatif, les bureaux du président et du greffier (garde-robe) ainsi que la bibliothèque du Conseil législatif. L'objet a été restauré de 2019 à 2020.
RÉFÉRENCES
Ethnoscop inc. Fouilles, sondages et surveillance archéologique sur la Place d'Youville Ouest, site du Marché-Sainte-Anne-et-du-Parlement-du-Canada-Uni (BjFj-4). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière/MCCQ/Ville de Montréal, 2018. 78 p.
Ethnoscop inc. Le site archéologique du Marché-Sainte-Anne-et-du Parlement du Canada-Uni. Synthèse. Rapport de recherche archéologique [document inédit], 2019. s.p.
VARIN, François. « La fenêtre à guillotine : vues anglo-saxonnes ». Continuité. No 92 (2002), p. 58-60.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 231520
Contrepoids de fenêtre à guillotine
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-4-32M4-937
Autres numéros
Numéro précédent : BjFj-4-32M04-937
Fonctions / usages
Le contrepoids de fenêtre à guillotine est un élément du mécanisme de fenêtre à ouverture verticale. Il sert à équilibrer le coulissement vertical de la fenêtre afin d'en faciliter le mouvement et à assurer sa stabilité.
Matériaux
Métal - métaux et alliages ferreux (Fonte)
Classification(s)
Structures > Élément de bâtiment > Éléments de portes et de fenêtres > Élément de fenêtre
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 3,9 cm
Longueur (Mesurée / intégral) : 34 cm
Technique(s) de fabrication :
Présumé : Coulé
Présumé : Moulé
Présumé : Fondu
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Contexte archéologique : 1844 - 1850
Incendie : 1849‑04‑25
Découverte : 2017
DESCRIPTION+
Description
Le contrepoids de fenêtre à guillotine, provenant d'un contexte archéologique daté entre 1844 et 1849, est une composante d'un mécanisme d'ouverture de fenêtre. L'objet entier en fonte présente une forme allongée à section cylindrique avec un anneau de fixation à une extrémité. Le contrepoids mesure 34 cm de longueur et a un diamètre de 3,9 cm.
Type de fabrication
Semi-industriel
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal