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- PLAN DU SITE
Soupière. Face A
Photo : Alain Vandal 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soupière. Face B
Photo : Alain Vandal 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soupière. Face C
Photo : Alain Vandal 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soupière. Face D
Photo : Alain Vandal 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soupière. Couvercle de la soupière. Face A
Photo : Alain Vandal 0, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soupière. Couvercle de la soupière. Face B
Photo : Alain Vandal 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soupière. Couvercle de la soupière. Face C
Photo : Alain Vandal 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soupière. Couvercle de la soupière. Face D
Photo : Alain Vandal 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-4 > Opération 20 > Sous-opération B > Lot 15 > Numéro de catalogue 230
BjFj-4 > Opération 20 > Sous-opération B > Lot 15 > Numéro de catalogue 232
BjFj-4 > Opération 33 > Sous-opération D > Lot 2 > Numéro de catalogue 841
Contexte(s) archéologique(s)
Incendie
Institutionnel
Parlement
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
domestique
commerciale
technologique
institutionnelle
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La soupière a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle témoigne de la prise de repas au parlement de la province du Canada entre 1844 et 1849. Elle offre aussi un exemple d'une pièce d'un service de table du XIXe siècle.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La soupière en terre cuite fine blanche est produite en Angleterre dans la région du Staffordshire dans les années 1840. Elle constitue une pièce d'un service de table nommé « Japanese » par le potier. Son décor au décalque bleu s'apparente davantage à un décor romantique que japonisant, avec des éléments à la fois exotiques et européens. En effet, les motifs romantiques du milieu du XIXe siècle se caractérisent par des éléments communs, soit la présence d'une étendue d'eau au centre du paysage sur lequel flottent une ou plusieurs embarcations transportant des passagers. Ce plan d'eau est bordé de bâtiments à l'architecture exotique ou européenne à l'intérieur d'un panorama arboré. La bordure du motif, identique pour toutes les formes de contenants, est composée d'écus ornés de losanges bleus aux coins, intercalés d'arrangements floraux surmontés de lambrequins et de vermicelles. Cette mise en scène évoquant un paysage idyllique ne fait référence à aucun lieu particulier. Dès 1842, la loi sur les droits d'auteur interdit aux potiers de réutiliser des gravures existantes, une pratique jusqu'alors répandue. Ces artisans sont alors contraints de déployer un effort d'imagination considérable.
La soupière est un récipient à deux anses, habituellement couvert, utilisé pour le service de mets liquides chauds. Cette soupière du service « Japanese » est munie d'un couvercle avec encoche pour y déposer une louche. En outre, elle est accompagnée d'un plateau qui permet de ne pas la déposer directement sur la table. Le contenu de la soupière est servi dans des assiettes creuses.
L'ensemble « Japanese » offre un bel exemple des services à dîner disponibles au cours des années 1840. Il se compose de 12 éléments distincts avec un décor variant selon la forme. Il comporte quatre formats d'assiette, allant de l'assiette à pain à l'assiette creuse pour les mets plus liquides, sept types de plats et un ustensile utilisé pour le service. Les plats varient de grands plateaux de service utilisés au centre de la table à des objets à usage spécifique, comme les légumiers, les plats à sauces et les soupières.
La soupière, qui trouve sa place dans un service « Japanese » mis au jour dans la portion sud du corps central, a sans doute été utilisée sur les tables de la buvette du parlement. L'absence de cuisine dans l'enceinte du bâtiment laisse supposer que la buvette est prise en charge par un concessionnaire. La clientèle de cette salle à manger est probablement formée de visiteurs, de parlementaires et de fonctionnaires qui viennent s'y restaurer pour le déjeuner ou le repas de mi-journée.
Dès le début du XIXe siècle, le marché de la céramique se caractérise par une diversité et une abondance des formes disponibles sur le marché, traduisant les mutations de l'époque dans les arts de la table. Cette diversification est à l'image des nouvelles habitudes alimentaires qui s'expriment à la table à dîner, avec notamment l'usage d'un couvert individualisé. La multiplication des formes témoigne quant à elle de la diversification des plats présentés. La présence d'un tel service à la buvette du parlement nous indique que la clientèle est bien au fait de ces nouvelles habitudes. Chaque forme identifiée du service « Japanese » possède une utilité particulière et son utilisation se limite à un seul type d'aliment au moment approprié du repas.
Une grande partie du service « Japanese » mis au jour au parlement a été altérée par le feu. Seuls quelques exemplaires sont demeurés intacts. Les nombreux fragments de la soupière ont été mis au jour lors des fouilles archéologiques de 2011, 2013 et 2017 dans les décombres du corps central sud du parlement. Avant l'incendie du 25 avril 1849, un grand hall occupait le rez-de-chaussée du corps central, tandis que les buvettes et le bureau du sergent d'armes étaient aménagés au premier étage. Au deuxième étage se trouvait la bibliothèque de l'Assemblée législative.
La soupière a été restaurée en 2020.
La soupière est un récipient à deux anses, habituellement couvert, utilisé pour le service de mets liquides chauds. Cette soupière du service « Japanese » est munie d'un couvercle avec encoche pour y déposer une louche. En outre, elle est accompagnée d'un plateau qui permet de ne pas la déposer directement sur la table. Le contenu de la soupière est servi dans des assiettes creuses.
L'ensemble « Japanese » offre un bel exemple des services à dîner disponibles au cours des années 1840. Il se compose de 12 éléments distincts avec un décor variant selon la forme. Il comporte quatre formats d'assiette, allant de l'assiette à pain à l'assiette creuse pour les mets plus liquides, sept types de plats et un ustensile utilisé pour le service. Les plats varient de grands plateaux de service utilisés au centre de la table à des objets à usage spécifique, comme les légumiers, les plats à sauces et les soupières.
La soupière, qui trouve sa place dans un service « Japanese » mis au jour dans la portion sud du corps central, a sans doute été utilisée sur les tables de la buvette du parlement. L'absence de cuisine dans l'enceinte du bâtiment laisse supposer que la buvette est prise en charge par un concessionnaire. La clientèle de cette salle à manger est probablement formée de visiteurs, de parlementaires et de fonctionnaires qui viennent s'y restaurer pour le déjeuner ou le repas de mi-journée.
Dès le début du XIXe siècle, le marché de la céramique se caractérise par une diversité et une abondance des formes disponibles sur le marché, traduisant les mutations de l'époque dans les arts de la table. Cette diversification est à l'image des nouvelles habitudes alimentaires qui s'expriment à la table à dîner, avec notamment l'usage d'un couvert individualisé. La multiplication des formes témoigne quant à elle de la diversification des plats présentés. La présence d'un tel service à la buvette du parlement nous indique que la clientèle est bien au fait de ces nouvelles habitudes. Chaque forme identifiée du service « Japanese » possède une utilité particulière et son utilisation se limite à un seul type d'aliment au moment approprié du repas.
Une grande partie du service « Japanese » mis au jour au parlement a été altérée par le feu. Seuls quelques exemplaires sont demeurés intacts. Les nombreux fragments de la soupière ont été mis au jour lors des fouilles archéologiques de 2011, 2013 et 2017 dans les décombres du corps central sud du parlement. Avant l'incendie du 25 avril 1849, un grand hall occupait le rez-de-chaussée du corps central, tandis que les buvettes et le bureau du sergent d'armes étaient aménagés au premier étage. Au deuxième étage se trouvait la bibliothèque de l'Assemblée législative.
La soupière a été restaurée en 2020.
RÉFÉRENCES
Ethnoscop inc. Fouilles, sondages et surveillance archéologique sur la Place d'Youville Ouest, site du Marché-Sainte-Anne-et-du-Parlement-du-Canada-Uni (BjFj-4). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière/MCCQ/Ville de Montréal, 2018. 78 p.
Ethnoscop inc. Le site archéologique du Marché-Sainte-Anne-et-du Parlement du Canada-Uni. Synthèse. Rapport de recherche archéologique [document inédit], 2019. s.p.
Ethnoscop inc. Marché Sainte-Anne/Parlement du Canada-Uni, Montréal (BjFj-4). Campagne de fouilles de 2013. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Quartier international/Pointe-à-Callière/Ville de Montréal/MCC, 2014. 50 p.
Ethnoscop inc. Marché Sainte-Anne/Parlement du Canada-Uni, Montréal (BjFj-4). Fouilles archéologiques, 2011. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Quartier international/Pointe-à-Callière/Ville de Montréal/MCCCF, 2012. 90 p.
WILLIAMS, Petra. Staffordshire, Romantic Transfer Patterns : Cup Plates and Early Victorian China. Jeffersontown, KY, Fountain House East, 1978. 763 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 231071
Soupière
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-4-33D2-841
Autres numéros
Numéro archéologique : BjFj-4-20B15-230
Numéro archéologique : BjFj-4-20B15-232
Numéro précédent : BjFj-4-33D02-841
Fonctions / usages
La soupière est un récipient à deux anses, habituellement couvert, utilisé pour le service de mets liquides chauds se servant avec une louche.
Matériaux
Céramique - terre cuite fine (Blanche)
Classification(s)
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments > Récipients de service
Lieu(x) de production
Présumé : Europe > Royaume-Uni > Angleterre > Staffordshire
Dimensions
Hauteur, Plateau (Mesurée / intégral) : 1,3 cm
Hauteur, Couvercle (Estimée / intégral) : 10,5 cm
Hauteur (Mesurée / intégral) : 17 cm
Largeur, Plateau (Mesurée / subsistant) : 16,5 cm
Largeur, Couvercle (Mesurée / intégral) : 20 cm
Largeur (Mesurée / subsistant) : 24 cm
Longueur, Plateau (Mesurée / subsistant) : 19,8 cm
Longueur, Couvercle (Mesurée / intégral) : entre 25,2 et 25,5 cm
Longueur (Mesurée / intégral) : 33 cm
Technique(s) de fabrication :
Cuit
Moulé
Glaçure
Inscription(s)
Imprimé en bleu sous la soupière et sous le porte-soupière dans un cartouche à lambrequins: JAPANESE
Technique de décoration
Imprimé au décalque
Motif décoratif
Floral
Paysage
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Typologie : 1831 - 1851
Contexte archéologique : 1844 - 1850
Incendie : 1849‑04‑25
Découverte : 2011 - 2017
Altérations
Brûlure
(Contact/proximité avec un corps en combustion)
: À plusieurs endroits
Glaçure partiellement altérée et noircie. La forme est intacte.
Glaçure partiellement altérée et noircie. La forme est intacte.
DESCRIPTION+
Description
La soupière utilisée pour le service des aliments liquides est fabriquée entre 1842 et 1849. Ce contenant incomplet de forme rectangulaire est muni d'un couvercle en terre cuite fine blanche et mesure 33 cm de longueur, 24 cm de largeur et 28,8 cm de hauteur. La soupière possède une haute et large base à piédouche. Sa paroi est renflée et côtelée avec des tenons horizontaux aux extrémités. L'épaule est carénée, le rebord, évasé et la lèvre, droite. Le couvercle présente également une forme rectangulaire à coins plus ou moins arrondis, à dôme plutôt profond et à paroi carénée et côtelée. Il est surmonté d'un tenon vertical arrondi. Son rebord se termine par une lèvre ondulée à collerettes verticale et horizontale pourvue d'une encoche à une extrémité, qui sert à retenir un ustensile de service. La soupière est accompagnée d'un plateau fragmentaire de forme ovoïde.
Type de fabrication
Industriel
Intégrité
Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (25% à 75% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de parties composantes
3
Nom des parties composantes
Couvercle
Porte-soupière
Soupière
Nombre de fragments
64
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal