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Fragment de monture d'épée. Côté A
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Collection Parcs Canada
Collection Parcs Canada
Fragment de monture d'épée. Côté B
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Collection Parcs Canada
Collection Parcs Canada
Fragment de monture d'épée. Profil
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Collection Parcs Canada
Collection Parcs Canada
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
16G > Opération 8 > Sous-opération K > Lot 18 > Numéro de catalogue 1Q
BiFh-10 > Opération 8 > Sous-opération K > Lot 18 > Numéro de catalogue 1Q
Contexte(s) archéologique(s)
Fort
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le fragment de monture d'épée a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'une arme blanche utilisée par les militaires.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le fragment de monture d'épée est une composante d'une arme fabriquée en France lors de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Correspondant à la partie centrale de la monture, le fragment en laiton comprend l'écusson, le quillon et le pas-d'âne.
Les épées sont des armes blanches utilisées lors de combats au corps à corps. Elles servent à frapper d'estoc, c'est-à-dire à enfoncer la pointe dans le corps de l'adversaire. Cependant, les épées sont rarement utilisées à l'époque et ont acquis, au cours du XVIIIe¿siècle, une fonction plutôt symbolique. Généralement d'apparence raffinée, l'épée permet de refléter le statut social de leur propriétaire. Ce type de monture dépouillée est alors fabriqué en série, et est probablement réservé à l'usage des soldats.
Le fragment de monture d'épée est mis au jour entre 1976 et 1978 sur le site du Fort-Chambly, situé sur la rive ouest de la rivière Richelieu au pied des rapides de Chambly, dans la municipalité du même nom. Au tout début de la colonie de Ville-Marie, les guerres franco-iroquoises (1643-1667 et 1684-1701) font rage et plusieurs établissements français sont attaqués. Afin de sécuriser la région montréalaise, les autorités françaises envoient dans la colonie le régiment de Carignan-Salières en 1665. Dès lors, ces militaires entreprennent la construction de cinq postes le long de la rivière Richelieu, correspondant aux forts de Sorel, Saint-Jean, Saint-Louis (Chambly), Sainte-Thérèse et Sainte-Anne. La rivière constitue alors une voie d'accès naturelle et efficace en provenance des colonies anglaises et de la région d'Albany. À l'issue de la signature de paix conclue à Trois-Rivières en 1667, la limite méridionale de la frontière est réduite à Chambly et les postes les plus au sud sont abandonnés. À la reprise des hostilités, d'importants travaux sont entrepris à Chambly et un nouveau fort y est construit. Après quelques réparations réalisées en 1693, le fort est incendié en 1702. Il est immédiatement rebâti en bois, mais devant les rumeurs persistantes d'une attaque anglaise, le fort est entièrement reconstruit en pierre. L'importance stratégique de ce poste ne se démentit pas tout au long du Régime français et le fort Chambly a chaque fois joué un rôle clé lors des divers conflits. En temps de paix, une garnison demeure tout de même au fort afin d'y assurer un contrôle du commerce illicite sur la rivière Richelieu.
L'objet est actuellement exposé au musée du fort Chambly.
Les épées sont des armes blanches utilisées lors de combats au corps à corps. Elles servent à frapper d'estoc, c'est-à-dire à enfoncer la pointe dans le corps de l'adversaire. Cependant, les épées sont rarement utilisées à l'époque et ont acquis, au cours du XVIIIe¿siècle, une fonction plutôt symbolique. Généralement d'apparence raffinée, l'épée permet de refléter le statut social de leur propriétaire. Ce type de monture dépouillée est alors fabriqué en série, et est probablement réservé à l'usage des soldats.
Le fragment de monture d'épée est mis au jour entre 1976 et 1978 sur le site du Fort-Chambly, situé sur la rive ouest de la rivière Richelieu au pied des rapides de Chambly, dans la municipalité du même nom. Au tout début de la colonie de Ville-Marie, les guerres franco-iroquoises (1643-1667 et 1684-1701) font rage et plusieurs établissements français sont attaqués. Afin de sécuriser la région montréalaise, les autorités françaises envoient dans la colonie le régiment de Carignan-Salières en 1665. Dès lors, ces militaires entreprennent la construction de cinq postes le long de la rivière Richelieu, correspondant aux forts de Sorel, Saint-Jean, Saint-Louis (Chambly), Sainte-Thérèse et Sainte-Anne. La rivière constitue alors une voie d'accès naturelle et efficace en provenance des colonies anglaises et de la région d'Albany. À l'issue de la signature de paix conclue à Trois-Rivières en 1667, la limite méridionale de la frontière est réduite à Chambly et les postes les plus au sud sont abandonnés. À la reprise des hostilités, d'importants travaux sont entrepris à Chambly et un nouveau fort y est construit. Après quelques réparations réalisées en 1693, le fort est incendié en 1702. Il est immédiatement rebâti en bois, mais devant les rumeurs persistantes d'une attaque anglaise, le fort est entièrement reconstruit en pierre. L'importance stratégique de ce poste ne se démentit pas tout au long du Régime français et le fort Chambly a chaque fois joué un rôle clé lors des divers conflits. En temps de paix, une garnison demeure tout de même au fort afin d'y assurer un contrôle du commerce illicite sur la rivière Richelieu.
L'objet est actuellement exposé au musée du fort Chambly.
RÉFÉRENCES
CHARTRAND, René. Le patrimoine militaire canadien : d'hier à aujourd'hui. Tome 1 : 1000-1754. Montréal, Art Global, 1993. 239 p.
FRANÇOIS, Miville-Deschênes. Quand ils ne faisaient pas la guerre ou l’aspect domestique de la vie militaire au fort Chambly pendant le régime français d’après les objets archéologiques. Ottawa, Lieux et parcs historiques nationaux, Environnement Canada-Parcs, 1987. 113 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 218505
Fragment de monture d'épée
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Fragment de poignée d'épée
Numéro(s)
Numéro archéologique : BiFh-10-8K18-1Q
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 16G8K18-1Q
Fonctions / usages
L'épée est une arme blanche de guerre utilisée au corps à corps. Associée aux officiers et aux aristocrates, l'épée de cour possède une longue lame fine et flexible. Elle sert à frapper d'estoc, c'est-à-dire à enfoncer la pointe dans le corps de l'adversaire.
Matériaux
Métal - métaux et alliages cuivreux (Laiton)
Classification(s)
Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme blanche > Arme
Lieu(x) de production
Europe > France
Dimensions
Largeur (Mesurée / intégral) : 8,51 cm
Longueur (Mesurée / subsistant) : 3,91 cm
Technique(s) de fabrication :
Moulé
Coulé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : 1709 - 1760
Intervention archéologique : 1976 - 1978
Altérations
Corrosion
(Réaction chimique avec un oxydant)
: Partout sur l'objet
De la corrosion verdâtre est présente sur l'ensemble de l'objet.
De la corrosion verdâtre est présente sur l'ensemble de l'objet.
DESCRIPTION+
Description
Le fragment de monture d'épée fait partie d'une arme blanche utilisée pour la guerre qui a été fabriquée en France lors de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Correspondant à la partie centrale de la monture, l'objet en laiton comprend l'écusson, le quillon et le pas-d'âne. De la corrosion verdâtre est visible sur l'ensemble de l'objet. Le fragment mesure 3,91 cm de longueur et 8,51 cm de largeur.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Agence Parcs Canada (Collection Parcs Canada)