Laboratoire d'archéologie du Québec
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Hameçon. Côté AImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Hameçon. Côté BImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

DdGt-30 > Opération 5 > Sous-opération D > Lot 2 > Numéro de catalogue 58

Contexte(s) archéologique(s)

Démolition
Habitation, maison

Région administrative

Abitibi-Témiscamingue

MRC

Abitibi-Ouest

Municipalité

Gallichan

Fonction du site

commerciale : poste de traite

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

L'hameçon a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif des artéfacts associés à l'acquisition des ressources, et plus particulièrement à la pêche sur les sites liés à la traite des fourrures au Québec.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

L'hameçon est fabriqué en Europe, probablement en Angleterre, au cours du troisième quart du XVIIIe siècle. Il s'agit d'un objet qui sert à attraper le poisson lors de la pêche à la ligne. En fer tréfilé, l'objet entier en forme de crochet se compose d'une hampe de section ronde munie d'une tête à bout aplati et légèrement incliné vers l'arrière. L'autre extrémité de l'hameçon forme une gorge et remonte de manière verticale vers la pointe, qui possède un seul ardillon du côté interne de l'objet.

L'hameçon est mis au jour à l'été 2002 sur le site du poste de traite Pano, situé à l'embouchure de la rivière Duparquet en Abitibi. Il a été retrouvé dans la couche de démolition de l'habitation qui s'élevait du côté ouest du poste. Des hameçons de tailles diverses ont été découverts sur le site du poste de Pano, permettant la pêche de différentes espèces de poissons. D'un point de vue morphologique et technologique, les hameçons ont peu évolué entre les XVIIe et XIXe siècles.

Des hameçons semblables ont été mis au jour sur les sites de nombreux postes de traite, dont celui de Fort Albany ou du fort Témiscamingue, ainsi que sur des sites comme Fort Michilimackinac.

RÉFÉRENCES

ROY, Christian. Résultats de la deuxième campagne de fouille sur le site de l'ancien poste de traite de « Pano » (DdGt-30), Gallichan, Abitibi-Témiscamingue. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Archéo-08, 2003. 88 p.
STONE, Lyle M. Fort Michilimackinac, 1715-1781: An Archaeological Perspective on the Revolutionary Frontier. Anthropological Series, 2. s.l. Michigan State University Museum, East Lansing, 1974. 367 p.