Laboratoire d'archéologie du Québec
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Guimbarde. Côté AImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Guimbarde. Côté BImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

DcEs-1 > Numéro de catalogue 415

Contexte(s) archéologique(s)

Poudrière

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La guimbarde a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, parce qu'elle est représentative des objets de traite offerts aux Autochtones et qu'elle peut également témoigner des activités de loisir qui avaient cours dans les postes de traite.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La guimbarde est fabriquée en Europe, possiblement en Angleterre, et date de la seconde moitié du XVIIIe siècle. En métal ferreux, la guimbarde se compose d'une tête ronde et d'un cadre à corps profilé en forme de losange se terminant par deux pointes parallèles et légèrement effilées. L'extrémité fixe de son vibrateur, une fine languette qui s'étirait de la tête jusqu'aux pointes, est toujours visible.


La guimbarde est un instrument de musique utilisé pour le divertissement. Elle est généralement composée d'une armature rigide se terminant en forme d'anneau, sur laquelle est fixée une languette métallique. L'armature de la guimbarde est tenue dans la bouche, qui sert de caisse de résonnance, et la languette est actionnée par le doigt pour la faire vibrer, créant le son. La guimbarde est également un objet de troc populaire auprès des Autochtones dans les postes de traite.

La guimbarde est mise au jour entre 1969 et 1972 sur le site patrimonial du Poste-de-Traite-de-Chicoutimi. Elle a été retrouvée sur la terrasse de 6 m dans le secteur de la poudrière.

RÉFÉRENCES

LAPOINTE, Camille. Le site de Chicoutimi : un établissement commercial sur la route des fourrures du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Dossiers, 62. Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1985. 254 p.
STONE, Lyle M. Fort Michilimackinac, 1715-1781: An Archaeological Perspective on the Revolutionary Frontier. Anthropological Series, 2. s.l. Michigan State University Museum, East Lansing, 1974. 367 p.