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PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
38G > Opération 29 > Sous-opération A > Lot 28 > Numéro de catalogue 35Q
CeEt-40 > Opération 29 > Sous-opération A > Lot 28 > Numéro de catalogue 35Q
Contexte(s) archéologique(s)
Remblai
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La balle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est associée à l'occupation du premier (1620-1626) ou du second (1626-1629) fort Saint-Louis de Québec à l'époque de Samuel de Champlain.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La balle est un projectile d'arme à feu moulé au début du XVIIe siècle, soit dans le nord de la France, en Normandie, puisque l'armement et l'équipement destinés à la colonie de Québec sont alors expédiés à partir du port de Honfleur, soit à Québec, à partir d'un lingot de plomb importé. Entière, la balle de plomb présente une forme sphérique. Son calibre suggère qu'elle sert de munition pour un pistolet, une arme à feu utilisée pour la guerre et pour la chasse. La balle ne semble pas avoir été tirée ou avoir touché une cible.
L'invention du pistolet découle du besoin de fournir aux cavaliers une arme plus légère que le mousquet. Le pistolet aurait été ainsi nommé parce qu'il a été fabriqué, pour la première fois, à Pistoia en Italie, ou encore parce que le canon avait le diamètre exact de la pistole. Le pistolet consiste en un mousquet de petit calibre au canon très court, afin de pouvoir le tirer à bras tendu. Créé au cours du XVIe siècle en Italie, il est d'abord adopté en Allemagne, où il devient l'arme des cavaliers. Les premiers pistolets fonctionnent avec une platine à rouet et se reconnaissent à leurs grandes dimensions, à la forme arrondie de la crosse, et à l'angle prononcé de l'angle à la jonction de la crosse et du canon. À la fin du XVIe siècle, cette disposition est modifiée : la crosse est placée presque en ligne droite avec le canon. Au début du siècle suivant, les dimensions de l'arme sont réduites, et le mécanisme de mise à feu est changé pour celui de la platine à silex.
La balle est mise au jour en 2005 sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis à Québec. Un premier fort est construit par Samuel de Champlain en 1620, puis est rebâti et consolidé en 1626. L'objet a été découvert dans un contexte daté entre 1620 et 1629, soit durant l'occupation du fort. Il convient de rappeler que Champlain s'installa au fort Saint-Louis à partir de 1620, et ce, jusqu'en 1629, mais de manière discontinue. Il revint au fort en 1633 et y décéda en décembre 1635. Aucune mention de pistolet ou de balles de ce calibre n'est faite dans les écrits de Champlain. La raison découle probablement du caractère privé de cette arme de poing, alors que les mousquets et les arquebuses auraient appartenu au roi de France ou à la compagnie de commerce établie à Québec.
D'autres balles d'arme à feu ont été mises au jour sur le site ainsi que sur celui de l'Habitation de Québec dans des contextes datant de l'époque de Champlain, mais aucune ne semble être du même calibre. Cependant, un canon de pistolet ainsi que des balles correspondantes ont été retrouvés sur le site du fort de Ville-Marie dans des contextes légèrement postérieurs, datés entre 1642 et 1665.
L'invention du pistolet découle du besoin de fournir aux cavaliers une arme plus légère que le mousquet. Le pistolet aurait été ainsi nommé parce qu'il a été fabriqué, pour la première fois, à Pistoia en Italie, ou encore parce que le canon avait le diamètre exact de la pistole. Le pistolet consiste en un mousquet de petit calibre au canon très court, afin de pouvoir le tirer à bras tendu. Créé au cours du XVIe siècle en Italie, il est d'abord adopté en Allemagne, où il devient l'arme des cavaliers. Les premiers pistolets fonctionnent avec une platine à rouet et se reconnaissent à leurs grandes dimensions, à la forme arrondie de la crosse, et à l'angle prononcé de l'angle à la jonction de la crosse et du canon. À la fin du XVIe siècle, cette disposition est modifiée : la crosse est placée presque en ligne droite avec le canon. Au début du siècle suivant, les dimensions de l'arme sont réduites, et le mécanisme de mise à feu est changé pour celui de la platine à silex.
La balle est mise au jour en 2005 sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis à Québec. Un premier fort est construit par Samuel de Champlain en 1620, puis est rebâti et consolidé en 1626. L'objet a été découvert dans un contexte daté entre 1620 et 1629, soit durant l'occupation du fort. Il convient de rappeler que Champlain s'installa au fort Saint-Louis à partir de 1620, et ce, jusqu'en 1629, mais de manière discontinue. Il revint au fort en 1633 et y décéda en décembre 1635. Aucune mention de pistolet ou de balles de ce calibre n'est faite dans les écrits de Champlain. La raison découle probablement du caractère privé de cette arme de poing, alors que les mousquets et les arquebuses auraient appartenu au roi de France ou à la compagnie de commerce établie à Québec.
D'autres balles d'arme à feu ont été mises au jour sur le site ainsi que sur celui de l'Habitation de Québec dans des contextes datant de l'époque de Champlain, mais aucune ne semble être du même calibre. Cependant, un canon de pistolet ainsi que des balles correspondantes ont été retrouvés sur le site du fort de Ville-Marie dans des contextes légèrement postérieurs, datés entre 1642 et 1665.
RÉFÉRENCES
BRASSARD, Michel. « Tome 4, volume 2 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
GOYETTE, Manon. « Tome 2 : Le château Saint-Louis (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 218204
Balle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Balle de fusil
Balle de pistolet
Balle sphérique
Projectile d'arme à feu
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-40-29A28-35Q
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 38G29A28-35Q
Fonctions / usages
La balle est un projectile d'arme à feu liée à la guerre et à la chasse. Son calibre en fait une balle de pistolet.
Matériaux
Métal - métaux et alliages plombifères (Plomb)
Classification(s)
Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme à feu > Munition
Lieu(x) de production
Présumé : Europe > France > Normandie > Honfleur ou Amérique du Nord > Canada > Québec > Capitale-Nationale > Québec
Dimensions
Diamètre extérieur : 0,9 cm
Technique(s) de fabrication :
Moulé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : 1620 - 1629
Découverte : 2005
DESCRIPTION+
Description
La balle est un projectile d'arme à feu provenant d'un contexte archéologique daté entre 1620 et 1629. L'objet entier, en plomb, est de forme sphérique. Son calibre en fait une balle de pistolet, mesurant 0,9 cm de diamètre.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Agence Parcs Canada (Collection Parcs Canada)