Le pendentif zoomorphe a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'un objet rare dans les collections archéologiques du Québec. Il a été aussi été sélectionné pour sa valeur esthétique.

Le pendentif zoomorphe est un petit objet en pierre polie qui remonte probablement au Sylvicole moyen tardif (1 500 à 1 000 ans avant aujourd'hui) d'après le contexte de sa découverte, qui est daté par la mise au jour d'une poterie de cette époque dans le puits de fouille. L'objet entier est fait d'une pierre tendre taillée et polie, vraisemblablement une variété de stéatite. Le pendentif est plutôt plat et présente une forme zoomorphe rappelant la silhouette stylisée d'un poisson ou d'un hibou, en raison de la présence de deux ponctuations pouvant suggérer les yeux de cet oiseau.

Le pendentif serait un objet de parure pouvant également revêtir une valeur spirituelle ou symbolique. Cependant, la fonction exacte de cet objet demeure inconnue. Des stries visibles sur les deux faces de l'objet pourraient résulter de sa fabrication, ou encore être causées par l'usure, puisqu'elles ne semblent pas avoir de fonction décorative.

Le pendentif est mis au jour en 1985 sur la station Hector-Trudel du site de la Pointe-du-Buisson, situé à Beauharnois, en Montérégie. Cependant, les données disponibles ne donnent aucune information sur son contexte particulier. Ce genre d'objet sculpté à effigie zoomorphe est très rare sur les sites préhistoriques autochtones du Québec. L'objet est présentement exposé à Pointe-du-Buisson, Musée québécois d'archéologie.