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Perle. Côté A
Photo : Émilie Deschênes 0, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Côté B
Photo : Émilie Deschênes 0, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Côté C
Photo : Émilie Deschênes 0, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-9 > Opération 2 > Sous-opération A > Lot 7 > Numéro de catalogue 667
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La perle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est associée à l'occupation de la première habitation à l'époque de Samuel de Champlain entre 1608 et 1624.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La perle est fabriquée en Europe, probablement en Italie. Composée de deux fragments, la perle de forme ronde est faite de verre transparent turquoise. Elle s'apparente au type lla39 selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972.
La perle de verre est fabriquée selon la méthode du verre étiré. Le verre en fusion est étiré en un long tube à l'aide d'une canne à souffler et d'un pontil, puis est cassé et redivisé en petits segments. Les perles sont ensuite polies dans un tonneau en fer chauffé rempli de sable, puis dans un sac de son. Les perles sont finalement enfilées sur des cordelettes d'un peu plus de 60 cm de longueur et placées par centaines dans des boites. Elles peuvent être bleues, blanches, noires, vertes ou rouges. La France et l'Allemagne produisent aussi des perles de verre au XVIIe siècle, mais dans une mesure moindre que l'Italie.
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers). Les Jésuites donnent également des perles en verre en récompense aux Autochtones qui savent réciter parfaitement les prières essentielles. La perle a été cassée et abandonnée sur place.
La perle, mise au jour entre 1975 et 1976 sur le site de la première habitation de Québec, est associée à la période d'occupation de l'Habitation par Champlain (entre 1600 et 1624). Ce premier établissement français permanent en Amérique du Nord est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632.
Une grande quantité de perles, dont certaines semblables à celle-ci, sont mises au jour sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté de l'époque de Champlain.
La perle de verre est fabriquée selon la méthode du verre étiré. Le verre en fusion est étiré en un long tube à l'aide d'une canne à souffler et d'un pontil, puis est cassé et redivisé en petits segments. Les perles sont ensuite polies dans un tonneau en fer chauffé rempli de sable, puis dans un sac de son. Les perles sont finalement enfilées sur des cordelettes d'un peu plus de 60 cm de longueur et placées par centaines dans des boites. Elles peuvent être bleues, blanches, noires, vertes ou rouges. La France et l'Allemagne produisent aussi des perles de verre au XVIIe siècle, mais dans une mesure moindre que l'Italie.
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers). Les Jésuites donnent également des perles en verre en récompense aux Autochtones qui savent réciter parfaitement les prières essentielles. La perle a été cassée et abandonnée sur place.
La perle, mise au jour entre 1975 et 1976 sur le site de la première habitation de Québec, est associée à la période d'occupation de l'Habitation par Champlain (entre 1600 et 1624). Ce premier établissement français permanent en Amérique du Nord est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632.
Une grande quantité de perles, dont certaines semblables à celle-ci, sont mises au jour sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté de l'époque de Champlain.
RÉFÉRENCES
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
PICARD, François-Dominique. Le magasin du Roy ou seconde habitation de Champlain, rapport de fouilles archéologiques, Place-Royale, Québec. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1976. 94 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 218057
Perle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Perle de traite
Perle ronde
Rassade
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-9-2A7-667
Autres numéros
Numéro précédent : 151QU-IIA7-667
Numéro précédent : CeEt-9-IIA7-667
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion dans la conception de chapelets et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre de couleur (Transparent turquoise)
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Présumé : Europe > Italie > Vénétie > Murano
Dimensions
Diamètre extérieur : 0,68 cm
Épaisseur : 0,49 cm
Technique(s) de fabrication :
Soufflé
Étiré
Poli
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : 1608 - 1624
Découverte : 1975 - 1976
DESCRIPTION+
Description
La perle est un objet de parure provenant d'un contexte archéologique daté entre 1608 et 1624. De forme ronde, la perle complète est constituée de deux fragments. Elle est faite de verre transparent turquoise et mesure 6,8 mm de diamètre.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet complet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
2
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale