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Perle. Vue horizontale
Photo : Émilie Deschênes 0, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Vue du trou d'enfilage
Photo : Émilie Deschênes 0, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-9 > Opération 9 > Sous-opération C > Lot 14 > Numéro de catalogue 974
Contexte(s) archéologique(s)
Fossé
Incendie
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La perle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est associée à l'occupation de la seconde habitation à l'époque de Samuel de Champlain ainsi qu'au moment de la rétrocession de Québec à la couronne de France en 1632.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La perle est fabriquée en Europe, probablement en Italie. Entière, la perle de forme ronde est faite de verre transparent qui serait turquoise. Les deux pôles de la perle sont aplatis. Elle est de type IIa selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972.
Les perles de verre sont fabriquées selon la méthode du verre étiré. Le verre en fusion est étiré en un long tube à l'aide d'une canne à souffler et d'un pontil, puis est cassé et redivisé en petits segments. Les perles sont ensuite polies dans un tonneau en fer chauffé rempli de sable. Les perles sont finalement enfilées sur des cordelettes d'un peu plus de 60 cm de longueur et placées par centaines dans des boites. Lorsque les perles sont rondes ou ovales, les perles sont désignées « grains de rassade » par les Français. Elles peuvent être bleues, blanches, noires, vertes ou rouges. La France et l'Allemagne produisent aussi des perles de verre au XVIIe siècle, mais dans une mesure moindre que l'Italie.
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers). Les Jésuites donnent également des perles en verre en récompense aux Autochtones qui savent réciter parfaitement les prières essentielles.
La perle, mise au jour en 1988 sur le site de l'Habitation de Québec, est associée à la période d'occupation de la seconde habitation entre 1624 et 1632. Le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632 peu avant la rétrocession de Québec à la couronne française.
Une grande quantité de perles sont mises au jour sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté de l'époque de Champlain. Cependant, aucune perle de ce type n'y a été retrouvée.
Les perles de verre sont fabriquées selon la méthode du verre étiré. Le verre en fusion est étiré en un long tube à l'aide d'une canne à souffler et d'un pontil, puis est cassé et redivisé en petits segments. Les perles sont ensuite polies dans un tonneau en fer chauffé rempli de sable. Les perles sont finalement enfilées sur des cordelettes d'un peu plus de 60 cm de longueur et placées par centaines dans des boites. Lorsque les perles sont rondes ou ovales, les perles sont désignées « grains de rassade » par les Français. Elles peuvent être bleues, blanches, noires, vertes ou rouges. La France et l'Allemagne produisent aussi des perles de verre au XVIIe siècle, mais dans une mesure moindre que l'Italie.
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers). Les Jésuites donnent également des perles en verre en récompense aux Autochtones qui savent réciter parfaitement les prières essentielles.
La perle, mise au jour en 1988 sur le site de l'Habitation de Québec, est associée à la période d'occupation de la seconde habitation entre 1624 et 1632. Le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632 peu avant la rétrocession de Québec à la couronne française.
Une grande quantité de perles sont mises au jour sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté de l'époque de Champlain. Cependant, aucune perle de ce type n'y a été retrouvée.
RÉFÉRENCES
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
LA ROCHE, Daniel. Analyse préliminaire de données d'archéologie historique recueillies au printemps 1980 sur Place-Royale (151QU), Québec. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1980. 12 p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 218046
Perle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Perle de traite
Perle ronde
Rassade
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-9-9C14-974
Autres numéros
Numéro précédent : 151QU-9C14-974
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion dans la conception de chapelets et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre de couleur (Transparent turquoise)
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Présumé : Europe > Italie > Vénétie > Murano
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 0,43 cm
Technique(s) de fabrication :
Soufflé
Étiré
Poli
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : 1632
Découverte : 1980
DESCRIPTION+
Description
La perle est un objet de parure provenant d'un contexte archéologique daté de 1632. De forme ronde aux extrémités aplaties, la perle entière est faite de verre transparent, probablement turquoise. Une patine recouvre la surface de la perle, qui a un diamètre de 4,3 mm.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1