- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Clou. Vue générale
Photo : Olivier Lalonde 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEw-1 > Opération 5 > Sous-opération F > Lot 16 > Numéro de catalogue 29
Contexte(s) archéologique(s)
Fort
Militaire
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le clou a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il représente les modes de construction des structures et des bâtiments du fort Jacques-Cartier.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le clou en fer forgé provient du fort Jacques-Cartier, un fort militaire français occupé entre 1759 et 1760. Le clou est un élément de bâtiment servant à fixer des éléments ensemble, généralement des planches et des pièces de bois. Il peut également servir à clouer ou à suspendre des objets aux murs.
Le fort Jacques-Cartier est construit alors que les ressources et matériaux disponibles aux troupes françaises sont très limités. Du bois est réquisitionné aux habitants de Cap-Santé, qui le destinaient à la construction de leur église. Cette petite quantité de bois sert à construire les toitures des baraques et les plateformes à canons qui sont assujetties sur des assemblages en pierres des champs. Ces constructions sont assemblées à l'aide de clous tels que celui découvert. Les murs de ces baraques ainsi que leurs cheminées sont modelés d'argile séchée, disponible dans les environs du fort.
Le fort est construit à la fin du mois de septembre 1759, suivant la chute de la ville de Québec. Ce fort sert de lieu d'hivernement pour les troupes françaises, ainsi que de base pour des expéditions de reconnaissance dans les environs de Québec afin de déterminer les positions des troupes britanniques ennemies et ainsi nuire aux préparatifs de leur campagne militaire suivante. Le site sert également de centre stratégique pour les préparatifs d'une contre-attaque sur la ville de Québec prévue au printemps 1760 et connue sous le nom de la bataille de Sainte-Foy. Malgré la victoire française, la ville n'est pas reprise, et les troupes retournent au fort Jacques-Cartier avant d'être dispersées sur d'autres fronts. Seule une garnison demeure au fort, jusqu'à la capitulation de Montréal en septembre 1760. Les Français sont alors évacués par les troupes britanniques victorieuses.
Le clou a été mis au jour en 2004 sur le site du fort Jacques-Cartier, à Cap-Santé. Il a été découvert près de la pointe sud du fort, dans un bâtiment qui servait de boulangerie et de magasin. Une réaction chimique avec un oxydant a provoqué l'apparition de quelques traces de corrosion à divers endroits sur l'objet.
Le fort Jacques-Cartier est construit alors que les ressources et matériaux disponibles aux troupes françaises sont très limités. Du bois est réquisitionné aux habitants de Cap-Santé, qui le destinaient à la construction de leur église. Cette petite quantité de bois sert à construire les toitures des baraques et les plateformes à canons qui sont assujetties sur des assemblages en pierres des champs. Ces constructions sont assemblées à l'aide de clous tels que celui découvert. Les murs de ces baraques ainsi que leurs cheminées sont modelés d'argile séchée, disponible dans les environs du fort.
Le fort est construit à la fin du mois de septembre 1759, suivant la chute de la ville de Québec. Ce fort sert de lieu d'hivernement pour les troupes françaises, ainsi que de base pour des expéditions de reconnaissance dans les environs de Québec afin de déterminer les positions des troupes britanniques ennemies et ainsi nuire aux préparatifs de leur campagne militaire suivante. Le site sert également de centre stratégique pour les préparatifs d'une contre-attaque sur la ville de Québec prévue au printemps 1760 et connue sous le nom de la bataille de Sainte-Foy. Malgré la victoire française, la ville n'est pas reprise, et les troupes retournent au fort Jacques-Cartier avant d'être dispersées sur d'autres fronts. Seule une garnison demeure au fort, jusqu'à la capitulation de Montréal en septembre 1760. Les Français sont alors évacués par les troupes britanniques victorieuses.
Le clou a été mis au jour en 2004 sur le site du fort Jacques-Cartier, à Cap-Santé. Il a été découvert près de la pointe sud du fort, dans un bâtiment qui servait de boulangerie et de magasin. Une réaction chimique avec un oxydant a provoqué l'apparition de quelques traces de corrosion à divers endroits sur l'objet.
RÉFÉRENCES
MORISSET, Gérard. Le Cap-Santé, ses églises et son trésor. Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1980. 401 p.
SANTERRE, Simon. Histoire et archéologie du fort Jacques-Cartier : 1759, 1760, son rôle dans la défense de la colonie après la prise de Québec. Université Laval, 2008. 212 p.
SANTERRE, Simon. Le fort Jacques-Cartier, l'un des derniers bastions de la résistance française en Amérique du Nord. Résultats de l'intervention archéologique de 2004 (CeEw-1). Québec, Ministère de la Culture et des Communications, 2005. 134 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 216769
Clou
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Clou forgé
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEw-1-5F16-29
Autres numéros
Numéro précédent : CeEw-1-5F16
Fonctions / usages
Le clou est un élément de bâtiment servant à fixer des éléments ensemble, généralement des planches et des pièces de bois. Il peut également servir à clouer ou à suspendre des objets aux murs.
Matériaux
Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)
Classification(s)
Structures > Élément de bâtiment
Dimensions
Largeur, Tige (Mesurée / intégral) : entre 0,15 et 0,4 cm
Largeur, Tête (Mesurée / subsistant) : entre 1 et 1,2 cm
Longueur (Mesurée / intégral) : 8 cm
Technique(s) de fabrication :
Forgé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : 1759 - 1760
Découverte : 2004
Altérations
Corrosion
(Réaction chimique avec un oxydant)
: À divers endroits
L'objet présente quelques traces de corrosion à divers endroits.
L'objet présente quelques traces de corrosion à divers endroits.
DESCRIPTION+
Description
Le clou est un élément de bâtiment qui provient d'un contexte archéologique daté entre 1759 et 1760. L'objet en fer forgé est presque complet, car il manque de petits fragments au niveau de la tête. Le clou a une longueur totale de 8 cm. La tige mesure entre 0,15 cm et 0,4 cm de largeur, et la tête a une largeur résiduelle variant entre 1 cm et 1,2 cm.
Type de fabrication
Industriel
Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale