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Chien de fusil. Côté A
Photo : Olivier Lalonde 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Chien de fusil. Côté B
Photo : Olivier Lalonde 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Chien de fusil. Face
Photo : Olivier Lalonde 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Chien de fusil. Dos
Photo : Olivier Lalonde 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Chien de fusil. Dessus
Photo : Olivier Lalonde 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEw-1 > Numéro de catalogue 1962-8
Contexte(s) archéologique(s)
Fort
Militaire
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le chien de fusil a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il représente l'armement personnel des militaires. Ces derniers utilisaient les armes lors de combats et de batailles, mais également lors de parties de chasse.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le chien de fusil provient d'un contexte archéologique daté entre 1759 et 1760. L'objet en fer forgé est presque complet et présente une forme en « S » ainsi qu'une mâchoire faite de deux pièces horizontales. Ces pièces, dont l'une est fixe et l'autre mobile, servent à accueillir une pierre à fusil et sont maintenues ensemble à l'aide d'une vis. Un trou carré situé à la base du chien permet de le fixer au mécanisme et au fusil.
Le chien de fusil est une composante du mécanisme de mise à feu d'une arme, appelé platine à silex. Lorsque la détente est actionnée, le chien muni d'une pierre à fusil est projeté sur la batterie en fer grâce à un ressort. L'étincelle produite lors de la percussion du silex sur la batterie permet d'enflammer la poudre contenue dans le barillet qui permettra de propulser le projectile hors du canon. Le chien de fusil est vraisemblablement utilisé par les troupes françaises sur le site du fort Jacques-Cartier.
Le fort Jacques-Cartier est construit à la fin du mois de septembre 1759, suivant la chute de la ville de Québec. Ce fort sert de lieu d'hivernement pour les troupes françaises, ainsi que de base pour des expéditions de reconnaissance dans les environs de Québec afin de déterminer les positions des troupes britanniques ennemies et ainsi nuire aux préparatifs de leur campagne militaire suivante. Le site sert également de centre stratégique pour les préparatifs d'une contre-attaque sur la ville de Québec prévue au printemps 1760 et connue sous le nom de la bataille de Sainte-Foy. Malgré la victoire française, la ville n'est pas reprise, et les troupes retournent au fort Jacques-Cartier avant d'être dispersées sur d'autres fronts. Seule une garnison demeure au fort, jusqu'à la capitulation de Montréal en septembre 1760. Les Français sont alors évacués par les troupes britanniques victorieuses.
Le chien de fusil a été mis au jour en 1962 sur le site du fort Jacques-Cartier, à Cap-Santé. Cet objet a vraisemblablement été restauré par le passé, mais la corrosion s'est réactivée depuis et est visible à divers endroits sur l'objet.
Le chien de fusil est une composante du mécanisme de mise à feu d'une arme, appelé platine à silex. Lorsque la détente est actionnée, le chien muni d'une pierre à fusil est projeté sur la batterie en fer grâce à un ressort. L'étincelle produite lors de la percussion du silex sur la batterie permet d'enflammer la poudre contenue dans le barillet qui permettra de propulser le projectile hors du canon. Le chien de fusil est vraisemblablement utilisé par les troupes françaises sur le site du fort Jacques-Cartier.
Le fort Jacques-Cartier est construit à la fin du mois de septembre 1759, suivant la chute de la ville de Québec. Ce fort sert de lieu d'hivernement pour les troupes françaises, ainsi que de base pour des expéditions de reconnaissance dans les environs de Québec afin de déterminer les positions des troupes britanniques ennemies et ainsi nuire aux préparatifs de leur campagne militaire suivante. Le site sert également de centre stratégique pour les préparatifs d'une contre-attaque sur la ville de Québec prévue au printemps 1760 et connue sous le nom de la bataille de Sainte-Foy. Malgré la victoire française, la ville n'est pas reprise, et les troupes retournent au fort Jacques-Cartier avant d'être dispersées sur d'autres fronts. Seule une garnison demeure au fort, jusqu'à la capitulation de Montréal en septembre 1760. Les Français sont alors évacués par les troupes britanniques victorieuses.
Le chien de fusil a été mis au jour en 1962 sur le site du fort Jacques-Cartier, à Cap-Santé. Cet objet a vraisemblablement été restauré par le passé, mais la corrosion s'est réactivée depuis et est visible à divers endroits sur l'objet.
RÉFÉRENCES
CHOUINARD, Alain. CeEw-1, Fort Jacques-Cartier. Rapport de la campagne de fouille. Québec, Ministère de la Culture et des Communications, 1999. 97 p.
GAUMOND, Michel. Rapport d'activités sur le site du fort Jacques-Cartier, CeEw-1, rivière Jacques-Cartier, Cap-Santé. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministères des Affaires culturelles, 1962. s.p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 216720
Chien de fusil
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Pièce d'arme à feu
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEw-1-1962-8
Autres numéros
Numéro précédent : CeEw-1-2
Numéro précédent : CeEw-1
Numéro précédent : CeEw-1.2
Numéro précédent : FJC 18
Fonctions / usages
Le chien de fusil est une composante du mécanisme de mise à feu d'une arme, appelé platine à silex. Lorsque la détente est actionnée, le chien muni d'une pierre à fusil est projeté sur la batterie en fer grâce à un ressort. L'étincelle produite lors de la percussion du silex sur la batterie permet d'enflammer la poudre contenue dans le barillet qui permettra de propulser le projectile hors du canon.
Matériaux
Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)
Classification(s)
Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme à feu > Arme
Lieu(x) de production
Europe > France
Dimensions
Épaisseur (Mesurée / subsistant) : 1,9 cm
Hauteur (Mesurée / intégral) : 7,4 cm
Largeur (Mesurée / subsistant) : 2,8 cm
Technique(s) de fabrication :
Forgé
Percé
Vissé
Assemblé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : 1759 - 1760
Découverte : 1962
Altérations
Corrosion
(Réaction chimique avec un oxydant)
: À divers endroits
De la corrosion orangée est visible à divers endroits sur l'objet.
De la corrosion orangée est visible à divers endroits sur l'objet.
DESCRIPTION+
Description
Le chien de fusil est une composante du mécanisme de mise à feu d'une arme provenant d'un contexte archéologique daté entre 1759 et 1760. L'objet en fer forgé est presque complet et présente une forme en « S » ainsi qu'une mâchoire faite de deux pièces horizontales. Ces pièces, dont l'une est fixe et l'autre mobile, servent à accueillir une pierre à fusil et sont maintenues ensemble à l'aide d'une vis. Un trou carré situé à la base du chien permet de le fixer au mécanisme et au fusil. L'objet a une hauteur de 7,4 cm, une largeur résiduelle de 2,8 cm et une épaisseur résiduelle de 1,9 cm.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale