Laboratoire d'archéologie du Québec
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Perle. Vue à l'horizontaleImage
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Vue du trou d'enfilageImage
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-184 > Opération 4 > Sous-opération A > Lot 6 > Numéro de catalogue 38

Contexte(s) archéologique(s)

Aire de circulation

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La perle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'un objet de parure fabriquée par les autochtones associé à l'occupation de la mission de Fort-Lorette. Elle a également été choisie parce qu'elle servait aussi lors d'échanges commerciaux avec les Français, ou entre nations autochtones.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La perle en catlinite rougeâtre, une variété d'argilite, est associée à un contexte d'occupation daté entre 1696 et 1721. Fabriquée par les autochtones, elle présente une forme tubulaire à section carrée et à angles arrondis. L'axe du trou d'enfilage est légèrement excentré.

La perle est un objet de parure utilisé par les Autochtones servant à orner des vêtements ainsi que des objets artisanaux. Elles peuvent être réunies pour former un collier, ou encore cousues sur des pièces en cuir, en tissus ou en écorce à l'aide de fils en fibre végétale ou de poils de porc-épic. Les perles de catlinite sont souvent utilisées par les Iroquoiens et peuvent également servir de monnaie d'échange entre nations autochtones ou lors d'activités commerciales avec les Français.

La perle est mise au jour en juillet 2018 sur le site de la mission de Fort-Lorette, situé dans le site patrimonial de l'Ancien-Village-du-Sault-au-Récollet, à Montréal. L'objet est retrouvé dans un remblai de rehaussement effectué lors de l'occupation de la mission (1696-1721). Ce remblai comprenait également plusieurs autres artéfacts de la même époque.

RÉFÉRENCES

Archéotec inc. Île aux Tourtes. Interventions archéologiques 2006, BiFl-5. Rapport. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère de la Culture et des Communications/Ville de Vaudreuil-Dorion, 2007. 218 p.
ARKÉOS INC. 12375, rue du Fort-Lorette. Site BjFj-184. Inventaire archéologique complémentaire. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de Montréal/MCCQ, 2019. 147 p.
ARKÉOS INC. Interventions archéologiques de sauvetage (2002-2003), arrondissement historique du Vieux-La Prairie, sites BiFi-23, BiFj-10, LPR03-01 et LPR03-02. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de La Prairie/MCCQ, 2005. 97 p.
BURKE, Adrian L. et Geneviève TREYVAUD. École de fouilles archéologiques, Iles Saint-Bernard, Site BiFk-5, été 2015. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de Châteauguay/Université de Montréal/Héritage Saint-Bernard/FQRSC/Fonds privés, 2016. 88 p.
DALLAIRE-FORTIER, Coralie. Une étude technologique des ornements abénakis de la période de contact et de la période historique amérindienne retrouvés sur le site archéologique d’Odanak. Université de Montréal, 2016. 134 p.
DESJARDINS, Pauline et Geneviève DUGUAY. Pointe-à-Callière. L'aventure montréalaise. Montréal / Sillery, Vieux-Port de Montréal / Septentrion, 1992. 134 p.
Ethnoscop inc. Interventions archéologiques dans le cadre du programme de réfection et de développement d’infrastructures d’aqueduc et d’égout. Rue de Martigny (BjFj-79 et MTL15-01-1). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de Montréal, 2018. s.p.