Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pseudo-burin. Face AImage
Photo : Sébastien Martel 2022, © Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pseudo-burin. Face BImage
Photo : Sébastien Martel 2022, © Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pseudo-burin. Profil AImage
Photo : Sébastien Martel 2022, © Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pseudo-burin. Profil BImage
Photo : Sébastien Martel 2022, © Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

KbFk-7 > Numéro de catalogue 5026

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pseudo-burin a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il représente un outil important dans l'assemblage typiquement associé au mode de subsistance des Dorsétiens (2 200 à 800 ans avant aujourd'hui) servant au travail des matières organiques dures.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pseudo-burin est taillé dans un chert beige au cours du Dorsétien classique (2 200 à 1 500 ans avant aujourd'hui). Il présente une forme rectangulaire et est doté d'un pédoncule taillé bifacialement pour permettre l'emmanchement. La majeure partie de l'objet est abrasée.

Les pseudo-burins sont des outils remplissant les mêmes fonctions que les burins, c'est-à-dire qu'ils servent à graver, à marquer et à raboter des matières organiques dures, à l'exception qu'ils sont abrasés et non seulement taillés. Ils remplacent l'utilisation du burin dans l'est de l'Arctique au début de la période dorsétienne. Les pseudo-burins sont taillés dans le chert, en néphrite ou dans un matériau équivalent. Leur extrémité distale présente une forme plus ou moins carrée, et leur bord présente un rasant d'environ 90 degrés. Le bord opposé porte généralement des traces de retouches. Ils présentent souvent un aménagement proximal pour en faciliter l'emmanchement.

Le pseudo-burin a été mis au jour en 2003 sur le site de Tayara, situé près de la communauté de Salluit sur la côte sud du détroit d'Hudson au Nunavik. Il s'agit de l'un des premiers sites ayant permis d'enrichir les connaissances et de définir les notions de base de la culture dorsétienne au Canada.

RÉFÉRENCES

INSTITUT CULTUREL AVATAQ. CURA 2001-2003 from Tuniit to Inuit: Three years of research at the Tayara site (KbFk-7), Qikirtaq. Summer fieldwork 2003 and preliminary synthesis. Rapport de recherche [document inédit], Government of Nunavut/Inuit Heritage Trust/PWNHC/Canadian Museum of Civilization, 2004. s.p.