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- PLAN DU SITE
Perle. Vue à l'horizontale
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Vue du trou d'enfilage
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Vue de la perle mouillée
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-9 > Opération 14 > Sous-opération A > Lot 24 > Numéro de catalogue 1149
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La perle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est associée à l'occupation de la première habitation à l'époque de Samuel de Champlain (1608-1624). Elle a également été choisie parce qu'elle représente l'un des types de perles présents sur le site durant cette période.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La perle est fabriquée en Europe, probablement en Italie, vers le début du XVIIe siècle. Entière, la perle de forme ronde est faite de verre transparent de couleur turquoise. Une bavure de verre se trouve sur l'un de ses pôles. La perle ressemble au type de perle IVb'1 de la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972.
Les perles de verre sont fabriquées selon la méthode du verre étiré. Le verre en fusion est étiré en un long tube à l'aide d'une canne à souffler et d'un pontil, puis est cassé et redivisé en petits segments. Les perles sont ensuite polies dans un tonneau en fer chauffé rempli de sable. Les perles sont finalement enfilées sur des cordelettes d'un peu plus de 60 cm de longueur et placées par centaines dans des boites. Lorsque les perles sont rondes ou ovales, les perles sont désignées « grains de rassade » par les Français. Elles peuvent être bleues, blanches, noires, vertes ou rouges. La France et l'Allemagne produisent aussi des perles de verre au XVIIe siècle, mais dans une mesure moindre que l'Italie.
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers). Les Jésuites donnent également des perles en verre en récompense aux Autochtones qui savent réciter parfaitement les prières essentielles.
La perle est mise au jour en 1988 sur le site de la première habitation occupée par Samuel de Champlain (entre 1567 et 1574-1635). Ce site constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632.
Une grande quantité de perles, dont plusieurs similaires à celle-ci, sont mises au jour sur le site des Châteaux-et-Forts-Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté de l'époque de Champlain.
Les perles de verre sont fabriquées selon la méthode du verre étiré. Le verre en fusion est étiré en un long tube à l'aide d'une canne à souffler et d'un pontil, puis est cassé et redivisé en petits segments. Les perles sont ensuite polies dans un tonneau en fer chauffé rempli de sable. Les perles sont finalement enfilées sur des cordelettes d'un peu plus de 60 cm de longueur et placées par centaines dans des boites. Lorsque les perles sont rondes ou ovales, les perles sont désignées « grains de rassade » par les Français. Elles peuvent être bleues, blanches, noires, vertes ou rouges. La France et l'Allemagne produisent aussi des perles de verre au XVIIe siècle, mais dans une mesure moindre que l'Italie.
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers). Les Jésuites donnent également des perles en verre en récompense aux Autochtones qui savent réciter parfaitement les prières essentielles.
La perle est mise au jour en 1988 sur le site de la première habitation occupée par Samuel de Champlain (entre 1567 et 1574-1635). Ce site constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632.
Une grande quantité de perles, dont plusieurs similaires à celle-ci, sont mises au jour sur le site des Châteaux-et-Forts-Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté de l'époque de Champlain.
RÉFÉRENCES
Cérane inc. L'occupation historique et préhistorique de la place Royale. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1989. s.p.
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 215808
Perle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Perle de traite
Perle ronde
Rassade
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-9-14A24-1149
Autres numéros
Numéro précédent : CeEt-9-14A24
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre de couleur (Transparent turquoise)
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Présumé : Europe > Italie
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 6,6 millim
Longueur (Mesurée / intégral) : 5,6 millim
Technique(s) de fabrication :
Étiré
Poli
Soufflé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : 1608 - 1624
Découverte : 1988
Altérations
Irisation
(Séjour dans la terre)
: Sur la surface
L’irisation multicolore cache la couleur originale de la perle; elle est probablement due au séjour prolongé de la perle dans le sol.
L’irisation multicolore cache la couleur originale de la perle; elle est probablement due au séjour prolongé de la perle dans le sol.
DESCRIPTION+
Description
La perle, qui provient d'un contexte archéologique daté entre 1608 et 1624, est un objet de parure et d'échange. De forme ronde, la perle est faite de verre transparent de couleur turquoise et présente une bavure de verre à l'un de ses pôles. Elle mesure 6,6 mm de diamètre.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale