- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Épingle. Vue générale
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-9 > Opération 14 > Sous-opération A > Lot 26 > Numéro de catalogue 1145
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
L'épingle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est associée à la période de contact entre les Européens et les Autochtones ainsi qu'à l'occupation de la première habitation à l'époque de Samuel de Champlain (1608-1624). Elle a aussi été sélectionnée, parce qu'elle est représentative des épingles retrouvées dans des contextes datant de la période de Champlain. Finalement, l'épingle a été choisie, car elle témoigne de l'habillement des occupants du site de l'Habitation.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
L'épingle est fabriquée en Europe, vraisemblablement dans le nord de la France, vers le début du XVIIe siècle. Entière, l'épingle est faite d'une tige droite en laiton terminée en pointe et surmontée d'une tête sphérique. Cette tête consiste en un fil de laiton enroulé autour de la tige. L'épingle est recouverte d'une mince couche d'étain servant à prévenir la corrosion du laiton.
Les épingles sont généralement liées aux activités de couture et à la confection de vêtements. Elles servent à maintenir de manière provisoire des pièces de tissus ensemble. Toutefois, elles peuvent aussi servir à l'emballage de marchandises et à fixer temporairement des accessoires vestimentaires amovibles, tels des plis d'étoffe ou des manches de dentelles. Les épingles sont vendues piquées dans des papiers pliés ou empaquetées en lots de plusieurs milliers d'exemplaires. Il est possible qu'elles servent d'objets d'échange avec les Autochtones.
L'épingle est mise au jour en 1988 sur le site de la première habitation occupée par Samuel de Champlain (entre 1567 et 1574-1635). Ce site constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632.
Plusieurs épingles similaires ont également été retrouvées sur le même site ainsi que sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis à Québec, leur taille variant entre 2 cm et 3 cm de longueur.
Les épingles sont généralement liées aux activités de couture et à la confection de vêtements. Elles servent à maintenir de manière provisoire des pièces de tissus ensemble. Toutefois, elles peuvent aussi servir à l'emballage de marchandises et à fixer temporairement des accessoires vestimentaires amovibles, tels des plis d'étoffe ou des manches de dentelles. Les épingles sont vendues piquées dans des papiers pliés ou empaquetées en lots de plusieurs milliers d'exemplaires. Il est possible qu'elles servent d'objets d'échange avec les Autochtones.
L'épingle est mise au jour en 1988 sur le site de la première habitation occupée par Samuel de Champlain (entre 1567 et 1574-1635). Ce site constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632.
Plusieurs épingles similaires ont également été retrouvées sur le même site ainsi que sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis à Québec, leur taille variant entre 2 cm et 3 cm de longueur.
RÉFÉRENCES
Cérane inc. L'occupation historique et préhistorique de la place Royale. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1989. s.p.
DIDEROT, Denis, dir. et Jean le Rond D'ALEMBERT. « Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ». Académie des sciences. Édition Numérique Collaborative et Critique de l'Encyclopédie [En ligne]. http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 215750
Épingle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Épingle à tête enroulée
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-9-14A26-1145
Autres numéros
Numéro précédent : CeEt-9-14A26
Fonctions / usages
L'épingle est un outil utilisé afin de maintenir de façon provisoire des pièces de tissus lors d'activités de couture. Elle peut aussi servir d'accessoire vestimentaire ainsi qu'à fixer temporairement des éléments vestimentaires amovibles, telles des manches de dentelle.
Matériaux
Métal - matériaux superposés - métal étamé (Laiton étamé)
Classification(s)
Objets personnels > Habillement : accessoire vestimentaire
Outils et équipement pour les matériaux > Travail du textile
Lieu(x) de production
Présumé : Europe > France
Dimensions
Diamètre extérieur, Tête (Mesurée / intégral) : 0,17 cm
Longueur (Mesurée / intégral) : 2,5 cm
Technique(s) de fabrication :
Aiguisé
Coupé
Enroulé
Étamé
Étiré
Martelé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : vers 1600 - vers 1624
Découverte : 1988
DESCRIPTION+
Description
L'épingle, qui provient d'un contexte archéologique daté entre 1600 et 1624, est un accessoire vestimentaire. Faite de laiton recouvert d'une mince couche d'étain, l'épingle est composée d'une tige droite terminée en pointe et surmontée d'une tête sphérique. Cette dernière est faite d'un fil de laiton enroulé autour de la tige. L'épingle mesure 2,5 cm de longueur.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale