Laboratoire d'archéologie du Québec
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Noyau d'olive. Côté AImage
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Noyau d'olive. Côté BImage
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEu-4 > Opération 63 > Sous-opération A > Lot 4 > Numéro de catalogue 460

Contexte(s) archéologique(s)

Fort

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

militaire
domestique
institutionnelle
agricole

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le noyau d'olive a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il témoigne de l'importation et de la consommation de denrées européennes par les occupants du site Cartier-Roberval.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le noyau d'olive entier est cultivé aux alentours de 1540 en Europe, possiblement en France. L'olive est importée en Amérique du Nord avec d'autres denrées pour être consommée dans la colonie du fort d'en haut. Après sa consommation, le noyau d'olive est carbonisé.

Le noyau d'olive est mis au jour en 2007 sur le site Cartier-Roberval, dans le secteur du fort d'en haut, qui est occupé de 1541 à 1543 par les troupes de Jacques Cartier et celles de Jean-François de La Rocque de Roberval. Le site se trouve au sommet du promontoire de Cap-Rouge, à Québec.

Conservé grâce à sa carbonisation, le noyau d'olive fait partie d'une riche collection d'écofacts appartenant à des plantes importées d'Europe. Cette collection comprend, entre autres, des restes de moutarde, de céréales, de dattes et de lentilles. Les denrées fraîches, contrairement aux céréales, devaient être conditionnées pour assurer leur conservation durant le long voyage de l'Europe à l'Amérique du Nord. Ainsi, à l'instar des dattes et des raisins, les olives étaient habituellement séchées pour le transport.

RÉFÉRENCES

BOUCHARD-PERRON, Julie-Anne. D'un continent à l'autre : les restes végétaux sur le site Cartier-Roberval. Résultats de l’analyse archéobotanique de 2007. Rapport [document inédit], Commission de la capitale nationale du Québec, 2008. 120 p.
BOUCHARD-PERRON, Julie-Anne. D'un continent à l'autre : les restes végétaux sur le site Cartier-Roberval. Résultats de l’analyse archéobotanique de 2008. Rapport [document inédit], Commission de la capitale nationale du Québec, 2008. 69 p.
FISET, Richard et Gilles SAMSON. Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada : rapport synthèse des fouilles 2007-2008. Québec, Ministère de la Culture et des Communications/Commission de la capitale nationale du Québec, 2013. 464 p.