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L'attache à vêtement a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est un témoin de l'habillement et des vêtements portés par les occupants du site Cartier-Roberval entre 1541 et 1543. De plus, l'objet présente un excellent état de conservation.

L'attache à vêtement est fabriquée en Europe au cours de la première moitié du XVIe siècle. Faite de cuivre, l'attache est composée de deux sections à oeillets en forme de « 8 », auxquelles sont suspendus deux maillons en forme de « S ». Ces deux sections sont tenues ensemble par une chaînette composée de trois maillons en tire-bouchon. Seul le premier maillon sert à accrocher les oeillets, les deux autres restant suspendus.

L'attache à vêtement est importée en Amérique du Nord entre 1541 et 1543, et est utilisée pour maintenir un vêtement fermé, tel qu'un manteau. La chaînette pendante peut aussi être utilisée pour suspendre un bijou, une parure ou un ornement.

L'attache à vêtement est mise au jour en 2007 sur le site Cartier-Roberval, dans le secteur du fort d'en haut, qui est occupé de 1541 à 1543 par les troupes de Jacques Cartier et celles de Jean-François de La Rocque de Roberval. Le site se trouve au sommet du promontoire de Cap-Rouge, à Québec. L'attache est ensuite restaurée par le Centre de conservation du Québec de 2007 à 2008.

Cette attache de cuivre appartenait à une personne financièrement aisée de la colonie, puisqu'au cours du Moyen-Âge et à la Renaissance, les gens du commun utilisaient plutôt des lacets en corde et en tissu ou des lanières de cuir pour maintenir leurs vêtements.