- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Pot à onguent. Côté A
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Pot à onguent. Côté B
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Pot à onguent. Côté C
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Pot à onguent. Côté D
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Pot à onguent. Dessus
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Pot à onguent. Dessous
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
38G > Opération 30 > Sous-opération A > Lot 32 > Numéro de catalogue 17Q
CeEt-40 > Opération 30 > Sous-opération A > Lot 32 > Numéro de catalogue 17Q
Contexte(s) archéologique(s)
Latrines
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le pot à onguent a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il témoigne de la notoriété du parfumeur français Jean-Louis Fargeon (1748-1806) hors du royaume de France, ainsi que du succès de la tradition française de la parfumerie dans la colonie.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le pot à onguent en faïence non décorée est fabriqué en Angleterre entre 1794 et 1806, bien que son apparence suggère autrement. En effet, il semble sorti des ateliers français de Paris entre 1774 et 1789. Cela s'explique par l'historique de l'entreprise qui lui est associée.
L'inscription visible sur le pot identifie le nom du fabricant, Jean-Louis Fargeon (1748-1806). Devenu parfumeur officiel de Marie-Antoinette en 1774, il quitte alors Montpellier, capitale de la parfumerie française, pour s'installer dans le quartier du Roule, à Paris. Le commerce est lucratif jusqu'à ce qu'en 1789, la capture du roi de France vienne contrarier les ambitions du parfumeur. Arrêté, puis libéré en 1794, Fargeon reprend son commerce sur la rue du Roule. Il tient ensuite boutique à Bordeaux, Nantes et Londres, jusqu'à sa mort en 1806. Il est possible que Fargeon soit le parfumeur du roi d'Angleterre, George III, peu avant sa mort en 1806.
Le pot à onguent est importé au Québec, possiblement par l'un des gouverneurs en poste au château Saint-Louis entre 1794 et 1806, soit Guy Carleton, premier baron de Dorchester (1768-1778 et 1786-1796), Sir Frederick Haldimand (de 1778 à 1786), Robert Prescott (de 1796 à 1807), et Robert Short Milnes (de 1799 à 1805). L'onguent pourrait aussi être destiné à l'épouse de l'un d'entre eux, mais seulement Carleton semble s'être marié. Il épouse en effet Maria Howard en mai 1772 à Fulham (Londres). L'objet est finalement jeté dans l'une des fosses de latrines du château Saint-Louis entre 1811 et 1817. Durant cette période, les gouverneurs en poste sont James Henry Craig (de 1807 à 1811), George Prévost (de 1811 à 1815), Gordon Drummond et John Wilson (administrateurs intérimaires, de 1815 à 1816), et John Coape Sherbrooke (de 1816 à 1818). Leurs épouses, qui auraient également pu utiliser le pot ou le jeter, sont Catherine Anne Phipps (Prévost), Margaret Russell (Drummond) et Katherine Pyndar (Sherbrooke).
L'artéfact est mis au jour dans les latrines qui desservent le rez-de-chaussée du château Saint-Louis entre 1719 et 1834. Il fait partie d'un assemblage d'objets retrouvés sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis, à Québec. Un second pot identique a été trouvé dans les remblais de la cour du château.
L'inscription visible sur le pot identifie le nom du fabricant, Jean-Louis Fargeon (1748-1806). Devenu parfumeur officiel de Marie-Antoinette en 1774, il quitte alors Montpellier, capitale de la parfumerie française, pour s'installer dans le quartier du Roule, à Paris. Le commerce est lucratif jusqu'à ce qu'en 1789, la capture du roi de France vienne contrarier les ambitions du parfumeur. Arrêté, puis libéré en 1794, Fargeon reprend son commerce sur la rue du Roule. Il tient ensuite boutique à Bordeaux, Nantes et Londres, jusqu'à sa mort en 1806. Il est possible que Fargeon soit le parfumeur du roi d'Angleterre, George III, peu avant sa mort en 1806.
Le pot à onguent est importé au Québec, possiblement par l'un des gouverneurs en poste au château Saint-Louis entre 1794 et 1806, soit Guy Carleton, premier baron de Dorchester (1768-1778 et 1786-1796), Sir Frederick Haldimand (de 1778 à 1786), Robert Prescott (de 1796 à 1807), et Robert Short Milnes (de 1799 à 1805). L'onguent pourrait aussi être destiné à l'épouse de l'un d'entre eux, mais seulement Carleton semble s'être marié. Il épouse en effet Maria Howard en mai 1772 à Fulham (Londres). L'objet est finalement jeté dans l'une des fosses de latrines du château Saint-Louis entre 1811 et 1817. Durant cette période, les gouverneurs en poste sont James Henry Craig (de 1807 à 1811), George Prévost (de 1811 à 1815), Gordon Drummond et John Wilson (administrateurs intérimaires, de 1815 à 1816), et John Coape Sherbrooke (de 1816 à 1818). Leurs épouses, qui auraient également pu utiliser le pot ou le jeter, sont Catherine Anne Phipps (Prévost), Margaret Russell (Drummond) et Katherine Pyndar (Sherbrooke).
L'artéfact est mis au jour dans les latrines qui desservent le rez-de-chaussée du château Saint-Louis entre 1719 et 1834. Il fait partie d'un assemblage d'objets retrouvés sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis, à Québec. Un second pot identique a été trouvé dans les remblais de la cour du château.
Élément(s) associé(s)
Personnes associées : Fargeon, Jean-Louis (1748 – 1806)
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 212136
Pot à onguent
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-40-30A32-17Q
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 38G30A32-17Q
Fonctions / usages
Le pot à onguent est un récipient de pharmacie utilisé pour conserver des médicaments à base de corps gras destinés à être appliqués sur la peau.
Matériaux
Céramique - terre cuite fine (Faïence blanche)
Classification(s)
Objets personnels > Objet de toilette
Outils et équipement de science et technologie > Médecine et psychologie
Lieu(x) de production
Europe > France > Île-de-France > Paris
Technique(s) de fabrication :
Tourné
Inscription(s)
Sur la paroi extérieure, peint en brun : Fargeon / Pfm . du Roy / R. du Roule
Technique de décoration
Peint
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : après 1719 - avant 1834
Production : après 1774 - avant 1789
DESCRIPTION+
Description
Le pot à onguent en faïence blanche de grand feu est un petit récipient utilisé pour conserver des pommades et divers produits médicinaux. L'objet, fabriqué entre 1774 et 1806, est complet et non fragmenté. Son rebord évasé permet de maintenir le lien qui attache le couvercle. L'artéfact mesure 6,3 cm de hauteur et 6,9 cm de diamètre extérieur. Une inscription indique le nom du fabricant et de son contenu. Des traces de matière au fond du pot et sur la paroi intérieure correspondent à un dépôt secondaire. Le dessous est dépourvu de glaçure.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Agence Parcs Canada (Collection Parcs Canada)