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- PLAN DU SITE
Pot à bec verseur. Côté A
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Pot à bec verseur. Côté B
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Pot à bec verseur. Côté C
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Pot à bec verseur. Côté D
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Pot à bec verseur. Dessus
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
2M > Opération 7 > Sous-opération B > Lot 1 > Numéro de catalogue 7
DaDq-3 > Opération 7 > Sous-opération B > Lot 1 > Numéro de catalogue 7
Contexte(s) archéologique(s)
Épave
Région administrative
Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine
MRC
Avignon
Municipalité
Pointe-à-la-Croix
Fonction du site
militaire
maritime
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le pot à bec verseur a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'un rare exemple dans les collections archéologiques québécoises de pot à bec verseur qui soit orné d'un décor peint en camaïeu jaune de « fleurs de jasmin » ou « à la fleur de pomme de terre ».
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le pot à bec verseur en faïence est fabriqué au milieu du XVIIIe siècle, car il est orné d'un décor en camaïeu jaune ou ocre qui rappelle les productions de Moustiers des années 1750. Le décor en camaïeu ocre ainsi que le décor floral dit « aux fleurs de jasmin » ou « à la fleur de pomme de terre » sont des spécialités des faïenceries du sud de la France mises au point au cours des années 1740.
Le pot à bec verseur est un récipient utilisé pour transvaser et servir des liquides. Celui-ci servirait plus précisément aux soins du corps, et serait associé à une cuvette ornée d'un décor similaire. Pour son utilisation, le pot est rempli d'eau, qui est ensuite versée dans la cuvette pour la toilette matinale. L'eau provient du puits, lorsqu'il s'en trouve sur la propriété, sinon elle est puisée dans le fleuve. À l'époque de la Nouvelle-France, la toilette quotidienne se résume à laver à l'eau les parties du corps exposées, notamment les mains et le visage. Seule l'élite semble y accorder de l'importance. Il se peut que ce pot soit muni d'un couvercle à l'origine, retenu au moyen d'une charnière en étain reliée à l'anse.
Le pot à bec verseur est emporté sur la frégate corsaire Le Machault, qui quitte Bordeaux le 10 avril 1760. Le navire est sabordé dans la baie des Chaleurs le 8 juillet, et le pot coule avec son épave.
L'artéfact est mis au jour dans les vestiges du navire Le Machault, qui gisent entre 2,5 et 8 m de profondeur dans la rivière Ristigouche, au niveau de la municipalité de Pointe-à-la-Croix en Gaspésie. Le Machault est une frégate française construite en 1757 à Bayonne. Le navire est vendu à deux reprises, la seconde fois à Pierre Desclaux, associé du munitionnaire du Canada, Joseph Cadet. La frégate est armée en 1760 à Bordeaux pour l'expédition de ravitaillement et de sauvetage de la Nouvelle-France. Elle assure l'escorte militaire d'une escadre comportant cinq navires marchands qui transportent 400 soldats et 2 000 tonneaux de vivres et munitions. Le 3 juillet 1760, les Britanniques pénètrent dans l'estuaire de la Ristigouche et de violents combats s'engagent. Après cinq jours de bombardements, la cale du Machault prend l'eau et les munitions manquent. Le commandant français ordonne de saborder le Machault pour éviter que les Britanniques n'en prennent possession. Des fouilles importantes, les premières fouilles subaquatiques d'envergure au Canada, sont réalisées sur l'épave de 1969 à 1972.
Le pot à bec verseur est un récipient utilisé pour transvaser et servir des liquides. Celui-ci servirait plus précisément aux soins du corps, et serait associé à une cuvette ornée d'un décor similaire. Pour son utilisation, le pot est rempli d'eau, qui est ensuite versée dans la cuvette pour la toilette matinale. L'eau provient du puits, lorsqu'il s'en trouve sur la propriété, sinon elle est puisée dans le fleuve. À l'époque de la Nouvelle-France, la toilette quotidienne se résume à laver à l'eau les parties du corps exposées, notamment les mains et le visage. Seule l'élite semble y accorder de l'importance. Il se peut que ce pot soit muni d'un couvercle à l'origine, retenu au moyen d'une charnière en étain reliée à l'anse.
Le pot à bec verseur est emporté sur la frégate corsaire Le Machault, qui quitte Bordeaux le 10 avril 1760. Le navire est sabordé dans la baie des Chaleurs le 8 juillet, et le pot coule avec son épave.
L'artéfact est mis au jour dans les vestiges du navire Le Machault, qui gisent entre 2,5 et 8 m de profondeur dans la rivière Ristigouche, au niveau de la municipalité de Pointe-à-la-Croix en Gaspésie. Le Machault est une frégate française construite en 1757 à Bayonne. Le navire est vendu à deux reprises, la seconde fois à Pierre Desclaux, associé du munitionnaire du Canada, Joseph Cadet. La frégate est armée en 1760 à Bordeaux pour l'expédition de ravitaillement et de sauvetage de la Nouvelle-France. Elle assure l'escorte militaire d'une escadre comportant cinq navires marchands qui transportent 400 soldats et 2 000 tonneaux de vivres et munitions. Le 3 juillet 1760, les Britanniques pénètrent dans l'estuaire de la Ristigouche et de violents combats s'engagent. Après cinq jours de bombardements, la cale du Machault prend l'eau et les munitions manquent. Le commandant français ordonne de saborder le Machault pour éviter que les Britanniques n'en prennent possession. Des fouilles importantes, les premières fouilles subaquatiques d'envergure au Canada, sont réalisées sur l'épave de 1969 à 1972.
RÉFÉRENCES
DAGNEAU, Charles. La culture matérielle des épaves françaises en Atlantique nord et l'économie-monde capitaliste, 1700-1760. Université de Montréal, 2008. 578 p.
SULLIVAN, Catherine. L'héritage du Machault : une collection d'artefacts du XVIIIe siècle. Ottawa, Direction des lieux et des parcs historiques nationaux / Parcs Canada / Environnement Canada, 1986. 107 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 212126
Pot à bec verseur
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Pichet
Pot à anse
Pot à eau
Numéro(s)
Numéro archéologique : DaDq-3-7B1-7
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 2M7B1-7
Fonctions / usages
Le pot à bec verseur est un récipient utilisé pour transvaser et servir des liquides. Celui-ci pourrait être utilisé pour les soins du corps et serait accompagné d'une cuvette.
Matériaux
Céramique - terre cuite fine (Faïence blanche)
Classification(s)
Objets personnels > Objet de toilette
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments
Lieu(x) de production
Europe > France > Seine-Maritime > Rouen
Dimensions
Hauteur (Estimée / intégral) : 23 cm
Technique(s) de fabrication :
Moulé
Tourné
Technique de décoration
Peint
Motif décoratif
Floral
Végétal
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Typologie : vers 1750
Naufrage : 1760‑07‑08
DESCRIPTION+
Description
Le pot à bec verseur en faïence blanche de grand feu est un récipient utilisé pour transvaser et servir des liquides. L'objet, fabriqué au milieu du XVIIIe siècle, est initialement incomplet et fragmenté, avant d'être restauré et les sections manquantes comblées. Le pot est décoré de fleurs de jasmin peintes en jaune sur la paroi extérieure et sur l'anse. L'artéfact reconstitué mesure 23 cm de hauteur.
Type de fabrication
Artisanal
Représentation iconographique
Jasmin
Intégrité
Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (25% à 75% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Agence Parcs Canada (Collection Parcs Canada)