Laboratoire d'archéologie du Québec
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Fragments de vase à parement. Face externeImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de vase à parement. Face interneImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de vase à parement. Détail décor, face externeImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de vase à parement. Détail de la lèvreImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de vase à parement. Détail de la pâteImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

DbEi-2 > Numéro de catalogue Vase 13

Contexte(s) archéologique(s)

Campement

Région administrative

Côte-Nord

MRC

La Haute-Côte-Nord

Municipalité

Les Bergeronnes

Fonction du site

religieuse

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Les fragments de vase à parement font partie de la collection archéologique de référence du Québec, car ils constituent un bel exemple de la production des Iroquoiens du Saint-Laurent à la période charnière entre la phase Saguenay et la période tardive.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Les fragments de vase à parement sont datés de la seconde moitié du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). L'artéfact sert principalement à la cuisson des aliments. Il peut également servir au transport.

L'objet présente certains attributs récents semblant illustrer le passage de la phase Saguenay à la phase Honguedo dans la production des Iroquoiens du Saint-Laurent de l'est de la vallée, c'est à dire possiblement au XIVe siècle.

La faible épaisseur de la lèvre, l'angle inférieur du parement bien défini et encoché ainsi que le traitement du col, non décoré, au battoir cordé sont des éléments plus récents qui se conjuguent ici avec certains traits bien typiques de la phase Saguenay du milieu de la période.

L'artéfact est mis au jour sur le site de Pointe-à-Crapaud, situé près des Escoumins, sur la Haute-Côte-Nord.

RÉFÉRENCES

PLOURDE, Michel. L'exploitation du phoque à l'embouchure du Saguenay par les Iroquoiens de 1000 à 1534. Collection Mercure, 171. Ottawa, Presses de l'Université d'Ottawa, 2013. 274 p.