Laboratoire d'archéologie du Québec
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Bol. Côté AImage
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada

Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Bol. Côté BImage
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada

Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Bol. Côté CImage
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada

Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Bol. Côté DImage
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada

Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Bol. DessusImage
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada

Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Bol. DessousImage
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada

Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

2M > Opération 6 > Sous-opération A > Lot 2 > Numéro de catalogue 4
DaDq-3 > Opération 6 > Sous-opération A > Lot 2 > Numéro de catalogue 4

Contexte(s) archéologique(s)

Épave

Région administrative

Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine

MRC

Avignon

Municipalité

Pointe-à-la-Croix

Fonction du site

militaire
maritime

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le bol en faïence fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car il n'existe pas à ce jour d'exemplaires comparables découverts sur d'autres sites archéologiques au Québec. Il est intéressant de retrouver des productions anglaises sur un navire français, car cela soulève plusieurs questions sur les échanges et les réseaux commerciaux.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le bol en faïence décoré en camaïeu bleu rappelle les productions anglaises du milieu du XVIIIe siècle de Lambeth, Liverpool et Bow (Londres), plus particulièrement. Il provient de l'épave de la frégate corsaire Le Machault, qui quitte la ville française de Bordeaux le 10 avril 1760 et est sabordée dans la baie des Chaleurs le 8 juillet de la même année. Son histoire prend place durant la guerre de Sept Ans (1759-1763), alors qu'ont lieu des affrontements avec les troupes anglaises.

L'objet fait partie d'une cargaison laissée en cale lors du sabordage. Au moment de sa découverte, les bols sont empilés à l'extrémité avant du navire. Les archéologues ont dénombré au moins 156 objets et identifié cinq tailles, sur la base des diamètres de pied.

RÉFÉRENCES

DAGNEAU, Charles. La culture matérielle des épaves françaises en Atlantique nord et l'économie-monde capitaliste, 1700-1760. Université de Montréal, 2008. 578 p.
SULLIVAN, Catherine. L'héritage du Machault : une collection d'artefacts du XVIIIe siècle. Ottawa, Direction des lieux et des parcs historiques nationaux / Parcs Canada / Environnement Canada, 1986. 107 p.