Laboratoire d'archéologie du Québec
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LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-101 > Opération 10 > Sous-opération F > Lot 11 > Numéro de catalogue 708

Région administrative

Montréal

MRC

Montréal

Municipalité

Montréal

Fonction du site

commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle représente le type WIb8 selon la typologie de Kidd et Kidd de 1972. Elle est complète et en bon état de conservation, mais présente une couche d'irisation. Elle a été découverte dans un contexte daté entre 1765 et 1805. Elle représente un type de perles produit en Europe entre le XVIe et le XIXe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La perle de verre de type WIb8 (selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972) est fabriquée par enroulement. Avec la technique de l'enroulement, les perles sont fabriquées une par une. Un fil de verre est préparé et chauffé à la température voulue. Le verre est enroulé autour d'un fil de métal préalablement recouvert de craie, d'argile ou d'une substance semblable permettant de retirer plus facilement la perle. Il est possible d'ajouter autant de fils de verre que l'on veut. Une fois enroulée, la perle est moulée pour lui donner sa forme polygonale à facettes. Cette technique de fabrication est pratiquée en Europe depuis l'Antiquité, mais le type de perle WIb8 a été fabriqué principalement entre le XVIe et le XIXe siècle.

La perle de verre présente une épaisse couche d'irisation. Celle-ci est le résultat de l'altération du verre en surface. Elle est caractérisée par une couleur blanchâtre présentant des reflets arc-en-ciel.

Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.

Cette perle a été trouvée lors de fouilles archéologiques réalisées sur le site du domaine de Callière. Elle a été mise au jour dans une couche archéologique qui correspond à l'occupation du domaine de Callière et qui est datée entre 1765 et 1805.

RÉFÉRENCES

BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2009. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2010. 51 p.
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.