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- PLAN DU SITE
Perle. Vue à l'horizontale
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Vue du trou d'enfilage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-101 > Opération 5 > Sous-opération D > Lot 5 > Numéro de catalogue 322
Contexte(s) archéologique(s)
Dépotoir
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative du type IIIf selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd de 1972. Elle est complète et en bon état de conservation. Elle a été découverte dans un contexte archéologique daté de 1842 à 1879. Elle représente un type de perles produit du XVIe au XIXe siècle en Europe.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La perle de verre, de type IIIf (selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972), est fabriquée en Europe entre le XVIe et le XIXe siècle, par étirement. La technique de l'étirement nécessite la présence de deux personnes. Une première personne prend une bulle de verre à l'aide d'une canne munie d'un trou en son milieu. La bulle est soufflée et elle peut être trempée dans du verre fondu pour augmenter son volume ou pour lui ajouter d'autres couleurs. Une deuxième personne met une tige de fer à l'autre extrémité et les deux personnes tirent dans des directions opposées jusqu'à ce que le verre soit à la largeur voulue. Il est possible de torsader le tube de verre pendant l'étirement pour créer un motif, ou encore de faire passer le tube à travers une filière pour imprimer une forme. Le tube est ensuite laissé à refroidir totalement avant d'être coupé en plusieurs morceaux pour obtenir des perles. À la suite de ces étapes, il est possible de mouler les perles ou de les façonner sur un marbre quand elles ne sont pas encore refroidies.
Les facettes de cette perle ont été réalisées par abrasion sur des machines. Cette technique semi-industrielle est bien connue des productions de la région de Bohême en Europe.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
La perle a été découverte lors de fouilles réalisées sur le site du domaine de Callière. Elle a été mise au jour dans une couche archéologique correspondant à un dépotoir, datée entre 1842 et 1879.
Les facettes de cette perle ont été réalisées par abrasion sur des machines. Cette technique semi-industrielle est bien connue des productions de la région de Bohême en Europe.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
La perle a été découverte lors de fouilles réalisées sur le site du domaine de Callière. Elle a été mise au jour dans une couche archéologique correspondant à un dépotoir, datée entre 1842 et 1879.
RÉFÉRENCES
BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2006. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Université de Montréal, 2008. 144 p.
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210870
Perle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Perle dite « Russian blue »
Perle facettée
Perle tubulaire
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-101-5D5-322
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre polychrome
Verre - verre de couleur (Transparent bleu foncé)
Verre - verre de couleur (Opaque bleu)
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Europe
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : 6 millim
Longueur (Mesurée / subsistant) : 6 millim
Technique(s) de fabrication :
Abrasé
Étiré
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Production : après 1500 - avant 1900
Contexte archéologique : 1842 - 1879
Découverte : 2006
DESCRIPTION+
Description
La perle, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XVIe et le XIXe siècle. Elle est faite d'une couche de verre bleu cobalt transparent à l'extérieur et d'une autre bleu pâle opaque à l'intérieur. De forme tubulaire facettée, elle mesure 6 mm de longueur sur 6 mm de diamètre.
Type de fabrication
Semi-industriel
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal