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- PLAN DU SITE
Perle. vue horizontale
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Vue du trou d'enfilage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-101 > Opération 11 > Sous-opération C > Lot 20 > Numéro de catalogue 893
Contexte(s) archéologique(s)
Remblai
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative du type Ic'1 selon la typologie de Kidd et Kidd de 1972. Elle est en bon état de conservation. Elle a été découverte dans une couche datée de 1688 à 1695 correspondant à l'occupation du domaine de Callière. Elle représente un type de perles produit du XVIe au XIXe siècle en Europe.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La perle de verre de type Ic'1 (selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972) est fabriquée en Europe entre le XVIe et le XIXe siècle par étirement. La technique de l'étirement nécessite la présence de deux personnes. Une première personne prend une bulle de verre à l'aide d'une canne munie d'un trou en son milieu. La bulle est soufflée et elle peut être trempée dans du verre fondu pour augmenter son volume ou pour lui ajouter d'autres couleurs. Une deuxième personne met une tige de fer à l'autre extrémité et les deux personnes tirent dans des directions opposées jusqu'à ce que le verre soit à la largeur voulue. Il est possible de torsader le tube de verre pendant l'étirement pour créer un motif. Le tube est ensuite laissé à refroidir totalement avant d'être coupé en plusieurs morceaux pour obtenir des perles.
Il est aussi possible d'utiliser des moules ou de façonner les perles sur un marbre quand elles ne sont pas encore refroidies. Pour obtenir les formes ovale et ronde, le trou des perles est rempli de sable et de charbon de bois moulu. Placées dans un récipient métallique, les perles sont chauffées en les secouant. Ensuite, elles sont nettoyées et polies dans un sac de son. Cette technique, bien qu'artisanale, permet de fabriquer plusieurs centaines de perles par jour.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
La perle a été découverte lors de fouilles réalisées sur le site du domaine de Callière. Elle a été mise au jour dans la couche archéologique correspondant à la base non remaniée d'un remblai de rehaussement de terrain. Cette couche archéologique est datée entre 1688 et 1695.
Il est aussi possible d'utiliser des moules ou de façonner les perles sur un marbre quand elles ne sont pas encore refroidies. Pour obtenir les formes ovale et ronde, le trou des perles est rempli de sable et de charbon de bois moulu. Placées dans un récipient métallique, les perles sont chauffées en les secouant. Ensuite, elles sont nettoyées et polies dans un sac de son. Cette technique, bien qu'artisanale, permet de fabriquer plusieurs centaines de perles par jour.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
La perle a été découverte lors de fouilles réalisées sur le site du domaine de Callière. Elle a été mise au jour dans la couche archéologique correspondant à la base non remaniée d'un remblai de rehaussement de terrain. Cette couche archéologique est datée entre 1688 et 1695.
RÉFÉRENCES
BÉLANGER, Christian, dir., Brad LOEWEN, dir., Justine BOURGUIGNON-TÉTREAULT et Vincent DELMAS. Fouilles archéologiques sur le site du domaine de Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités de la saison 2011. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2012. 142 p.
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210865
Perle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Perle tubulaire
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-101-11C20-893
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre de couleur (Opaque rouge)
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Europe
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 5 millim
Longueur (Mesurée / subsistant) : 29 millim
Technique(s) de fabrication :
Étiré
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Production : après 1500 - avant 1900
Contexte archéologique : 1688 - 1695
Découverte : 2011
DESCRIPTION+
Description
La perle, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XVIe et le XIXe siècle. Elle est faite d'une couche de verre rouge opaque. De forme tubulaire, elle mesure 29 mm de longueur sur 5 mm de diamètre. Elle est cassée à une extrémité.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal