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Perle. Vue à la verticale
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Perle. Vue du trou d'enfilage, côté A
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Perle. Vue du trou d'enfilage, côté B
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Perle. Vue à la verticale
Photo : 2017, © Adelphine Bonneau
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Perle. Vue du trou d'enfilage, côté A
Photo : 2017, © Adelphine Bonneau
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Perle. Vue du trou d'enfilage, côté B
Photo : 2017, © Adelphine Bonneau
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Perle. Microphotographie
Photo : 2017, © Adelphine Bonneau
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
38G > Opération 28 > Sous-opération B > Lot 162 > Numéro de catalogue 87Q
CeEt-40 > Opération 28 > Sous-opération B > Lot 162 > Numéro de catalogue 87Q
Contexte(s) archéologique(s)
Remblai
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative du type WIb7 (typologie de Kidd et Kidd de 1972), qui est très rare. Sa forme moulée la rend particulièrement intéressante. Complète et en bon état de conservation, elle présente une couche d'altération blanchâtre en surface. Son contexte archéologique de découverte est daté d'avant 1693.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La perle de verre de type WIb7 (selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972) est fabriquée par enroulement. Avec la technique de l'enroulement, les perles sont fabriquées une par une. Un fil de verre est préparé et chauffé à la température voulue. Le verre est enroulé autour d'un fil de métal préalablement recouvert de craie, d'argile ou d'une substance semblable permettant de retirer plus facilement la perle. Il est possible d'ajouter autant de fils de verre que l'on veut. Cette technique de fabrication est pratiquée en Europe depuis l'Antiquité.
La perle de verre présente à sa surface une couche d'altération blanchâtre sans iridescence, caractéristique des verres au plomb. L'année de sa production est inconnue.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
Cette perle de verre a été découverte en 2006 lors de fouilles réalisées sur le site archéologique des forts et châteaux Saint-Louis. Elle a été mise au jour dans la couche archéologique correspondant au remblayage effectué après la construction du mur de fortification français servant à l'aménagement de plates-formes (1691-1692), plus spécifiquement dans la partie située dans la tourelle d'escalier du château. La couche archéologique est datée d'avant 1693.
Cet artéfact a été découvert avec 16 autres perles toutes semblables et présentant la même forme. Cette perle a été moulée et possiblement polie à une extrémité afin de la combiner à une autre perle ou à un autre objet. Cet ensemble de 17 perles a pu composer un bracelet ou un collier.
Des analyses physico-chimiques ont été réalisées sur le verre de la perle en mars 2017 à l'Université Laval et en décembre 2017 à l'Université d'Orléans en France. Elles ont révélé que le verre est plombifère et que sa couleur est naturellement donnée par le plomb.
La perle de verre présente à sa surface une couche d'altération blanchâtre sans iridescence, caractéristique des verres au plomb. L'année de sa production est inconnue.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
Cette perle de verre a été découverte en 2006 lors de fouilles réalisées sur le site archéologique des forts et châteaux Saint-Louis. Elle a été mise au jour dans la couche archéologique correspondant au remblayage effectué après la construction du mur de fortification français servant à l'aménagement de plates-formes (1691-1692), plus spécifiquement dans la partie située dans la tourelle d'escalier du château. La couche archéologique est datée d'avant 1693.
Cet artéfact a été découvert avec 16 autres perles toutes semblables et présentant la même forme. Cette perle a été moulée et possiblement polie à une extrémité afin de la combiner à une autre perle ou à un autre objet. Cet ensemble de 17 perles a pu composer un bracelet ou un collier.
Des analyses physico-chimiques ont été réalisées sur le verre de la perle en mars 2017 à l'Université Laval et en décembre 2017 à l'Université d'Orléans en France. Elles ont révélé que le verre est plombifère et que sa couleur est naturellement donnée par le plomb.
RÉFÉRENCES
CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012. s.p.
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210844
Perle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Perle ronde
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-40-28B162-87Q
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 38G28B162-87Q
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre de couleur (Transparent jaune)
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Objets personnels > Parure
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 3,4 millim
Longueur (Mesurée / intégral) : 4,2 millim
Technique(s) de fabrication :
Enroulé
Moulé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : avant 1693
Découverte : 2006
Altérations
Chimiques
(Cause inconnue)
: Sur l'objet
La perle possède des traces d'altération blanchâtres en surface, probablement causée par la présence du plomb dans le verre.
La perle possède des traces d'altération blanchâtres en surface, probablement causée par la présence du plomb dans le verre.
DESCRIPTION+
Description
La perle, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XVIe et le XIXe siècle. Elle est faite d'une couche de verre jaune transparent et présente une couche d'altération blanchâtre en surface. Elle est ronde et mesure 4,2 mm de longueur sur 3,4 mm de diamètre.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Agence Parcs Canada (Collection Parcs Canada)