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Perle. Vue à l'horizontale
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Perle. Vue du trou d'enfilage, côté A
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
Perle. Vue du trou d'enfilage, côté B
Photo : Marni Wilson 2018, © Parcs Canada
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Perle. Vue à l'horizontale
Photo : 2017, © Adelphine Bonneau
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Perle. Vue du trou d'enfilage
Photo : 2017, © Adelphine Bonneau
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Perle. Microphotographie
Photo : 2017, © Adelphine Bonneau
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Perle. Microphotographie
Photo : 2017, © Adelphine Bonneau
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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Perle. Microphotographie
Photo : 2017, © Adelphine Bonneau
Cet objet fait partie de la collection de Parcs Canada.
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PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
38G > Opération 29 > Sous-opération A > Lot 28 > Numéro de catalogue 74Q
CeEt-40 > Opération 29 > Sous-opération A > Lot 28 > Numéro de catalogue 74Q
Contexte(s) archéologique(s)
Domestique
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative du type Ib issu de la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972. Elle est complète et en bon état de conservation. Elle a été découverte dans un contexte archéologique bien défini daté de 1620 à 1636. Elle représente un type de perles produit du XVIe au XIXe siècle en Europe.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La perle de verre de type Ib (selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972) est fabriquée en Europe par étirement. La technique de l'étirement nécessite la présence de deux personnes. Une première personne prend une bulle de verre à l'aide d'une canne munie d'un trou en son milieu. La bulle est soufflée et elle peut être trempée dans du verre fondu pour augmenter son volume ou pour lui ajouter d'autres couleurs. Une deuxième personne met une tige de fer à l'autre extrémité et les deux personnes tirent dans des directions opposées jusqu'à ce que le verre soit à la largeur voulue. Il est possible de torsader le tube de verre pendant l'étirement pour créer un motif. Le tube est ensuite laissé à refroidir totalement avant d'être coupé en plusieurs morceaux pour obtenir des perles.
Il est aussi possible d'utiliser des moules ou de façonner les perles sur un marbre quand elles ne sont pas encore refroidies. Pour obtenir les formes ovale et ronde, le trou des perles est rempli de sable et de charbon de bois moulu. Placées dans un récipient métallique, les perles sont chauffées en les secouant. Ensuite, elles sont nettoyées et polies dans un sac de son. Cette technique, bien qu'artisanale, permet de fabriquer plusieurs centaines de perles par jour. Le type Ib a été produit entre le XVIe et le XIXe siècle.
Le décor de la perle, composé de 12 bandes droites en verre de couleur jaune et rouge opaque, est obtenu par l'incrustation de cannes de verre sur la bulle de verre avant de procéder à son étirement. La bulle de verre, une fois que la bonne forme est obtenue, est insérée dans un contenant en forme de seau. À l'intérieur, les cannes de verre ont été préalablement réparties selon les motifs à reproduire sur la perle. La bulle est alors soufflée dans le contenant pour que les cannes y adhèrent, puis retirée et remise au four afin de fusionner les verres. Par la suite, la bulle est étirée selon le principe décrit plus haut.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
Cette perle de verre a été découverte en 2006 lors de fouilles réalisées sur le site archéologique des forts et châteaux Saint-Louis. Elle a été mise au jour dans la couche archéologique correspondant à l'occupation du château ou de la cuisine, datée de 1620 à 1636. Elle est exposée au lieu historique national des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis.
Des analyses physico-chimiques ont été réalisées sur le verre de la perle en mars 2017 à l'Université Laval et en décembre 2017 à l'Université d'Orléans en France. Les verres blanc et jaune sont opacifiés à l'étain et au plomb et le verre rouge, au cuivre et au fer.
Il est aussi possible d'utiliser des moules ou de façonner les perles sur un marbre quand elles ne sont pas encore refroidies. Pour obtenir les formes ovale et ronde, le trou des perles est rempli de sable et de charbon de bois moulu. Placées dans un récipient métallique, les perles sont chauffées en les secouant. Ensuite, elles sont nettoyées et polies dans un sac de son. Cette technique, bien qu'artisanale, permet de fabriquer plusieurs centaines de perles par jour. Le type Ib a été produit entre le XVIe et le XIXe siècle.
Le décor de la perle, composé de 12 bandes droites en verre de couleur jaune et rouge opaque, est obtenu par l'incrustation de cannes de verre sur la bulle de verre avant de procéder à son étirement. La bulle de verre, une fois que la bonne forme est obtenue, est insérée dans un contenant en forme de seau. À l'intérieur, les cannes de verre ont été préalablement réparties selon les motifs à reproduire sur la perle. La bulle est alors soufflée dans le contenant pour que les cannes y adhèrent, puis retirée et remise au four afin de fusionner les verres. Par la suite, la bulle est étirée selon le principe décrit plus haut.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
Cette perle de verre a été découverte en 2006 lors de fouilles réalisées sur le site archéologique des forts et châteaux Saint-Louis. Elle a été mise au jour dans la couche archéologique correspondant à l'occupation du château ou de la cuisine, datée de 1620 à 1636. Elle est exposée au lieu historique national des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis.
Des analyses physico-chimiques ont été réalisées sur le verre de la perle en mars 2017 à l'Université Laval et en décembre 2017 à l'Université d'Orléans en France. Les verres blanc et jaune sont opacifiés à l'étain et au plomb et le verre rouge, au cuivre et au fer.
RÉFÉRENCES
CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012. s.p.
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210838
Perle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Perle tubulaire
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-40-29A28-74Q
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 38G29A28-74Q
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre de couleur (Opaque blanc)
Verre - verre de couleur (Opaque rouge)
Verre - verre de couleur (Opaque jaune)
Verre - verre polychrome
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Europe
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : 5,8 millim
Longueur (Mesurée / subsistant) : 18,1 millim
Technique(s) de fabrication :
Étiré
Technique de décoration
Appliqué
Motif décoratif
Linéaire
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Production : après 1500 - avant 1900
Contexte archéologique : 1620 - 1636
Découverte : 2006
DESCRIPTION+
Description
La perle, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XVIe et le XIXe siècle. Elle est faite d'une couche de verre de couleur blanche opaque. Elle est de forme tubulaire et mesure 18,1 mm de longueur sur 5,8 mm de diamètre. Elle est décorée de 12 bandes droites de verre jaune et de verre rouge.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Agence Parcs Canada (Collection Parcs Canada)