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Sceau. Vue de dessus
Photo : Lise Jodoin 0, © Université Laval
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Collections archéologiques de la Ville de Québec
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-30 > Opération 47 > Sous-opération B > Lot 55 > Numéro de catalogue 1
Contexte(s) archéologique(s)
Latrines
Palais
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
L'artéfact fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car il a été trouvé dans la fosse maçonnée des latrines occidentales du deuxième palais de l'intendant à Québec. Il témoigne de la correspondance avec les intendants de la Nouvelle-France établis à Québec au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le sceau en cire rouge provient d'un contexte historique daté entre 1722 et 1759. L'objet témoigne de la correspondance avec les intendants de la Nouvelle-France établis à Québec au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle. La couleur de la cire indique qu'il sert à sceller de la correspondance privée.
Les armoiries présentes sur le sceau correspondent probablement à un écu ovale garni de trois fleurs de lys. Ce dernier est entouré du collier de l'Ordre de Saint-Michel et d'un second collier, probablement celui de la Toison d'or. Les hachures sur l'écu signifient qu'il est de couleur azur (bleue). Il s'agit donc d'un symbole français. L'aspect fragmentaire de l'objet ne permet cependant pas de déterminer avec plus de précision à quel individu ou à quelle entité appartiennent les armoiries. Elles présentent toutefois des similitudes avec celles du vice-consulat de France et de certains amiraux français
La correspondance associée à ce sceau a pu être lue par l'un des intendants résidant au second palais entre 1722 et 1759, soit Michel Bégon de la Picardière (1710-1724), Claude-Thomas Dupuy (1726-1728), Gilles Hocquart (1729-1748) ou François Bigot (1748-1759).
Une fois lue, la correspondance peut être conservée dans la pièce du palais servant de bureau pour l'intendant. Elle peut également être brûlée dans l'un des foyers. La présence de ce sceau dans la fosse des latrines certifie qu'il y fut jeté, probablement encore attaché au document papier qu'il avait servi à sceller et à authentifier. Un usage commun du papier usagé, à l'époque française, consiste à le recycler en papier torche-cul, puis à le jeter après usage dans le pot de chambre ou dans la fosse des latrines.
À la suite d'un incendie ayant détruit le premier palais de l'intendant en 1713, le second palais est construit entre 1715 et 1719. Des latrines extérieures, aménagées sur deux étages, sont ajoutées près des flancs extérieurs des avant-corps latéraux ouest et est en 1721 ou 1722. Elles sont munies d'une fosse maçonnée et voûtée et elles sont reliées au palais par des passerelles fermées. Incendié à son tour en 1725, alors que seuls ses murs, voûtes et cheminées sont conservés, le palais est reconstruit en 1726.
L'artéfact est mis au jour en 2005 sur le site de l'îlot des Palais, à Québec.
Les armoiries présentes sur le sceau correspondent probablement à un écu ovale garni de trois fleurs de lys. Ce dernier est entouré du collier de l'Ordre de Saint-Michel et d'un second collier, probablement celui de la Toison d'or. Les hachures sur l'écu signifient qu'il est de couleur azur (bleue). Il s'agit donc d'un symbole français. L'aspect fragmentaire de l'objet ne permet cependant pas de déterminer avec plus de précision à quel individu ou à quelle entité appartiennent les armoiries. Elles présentent toutefois des similitudes avec celles du vice-consulat de France et de certains amiraux français
La correspondance associée à ce sceau a pu être lue par l'un des intendants résidant au second palais entre 1722 et 1759, soit Michel Bégon de la Picardière (1710-1724), Claude-Thomas Dupuy (1726-1728), Gilles Hocquart (1729-1748) ou François Bigot (1748-1759).
Une fois lue, la correspondance peut être conservée dans la pièce du palais servant de bureau pour l'intendant. Elle peut également être brûlée dans l'un des foyers. La présence de ce sceau dans la fosse des latrines certifie qu'il y fut jeté, probablement encore attaché au document papier qu'il avait servi à sceller et à authentifier. Un usage commun du papier usagé, à l'époque française, consiste à le recycler en papier torche-cul, puis à le jeter après usage dans le pot de chambre ou dans la fosse des latrines.
À la suite d'un incendie ayant détruit le premier palais de l'intendant en 1713, le second palais est construit entre 1715 et 1719. Des latrines extérieures, aménagées sur deux étages, sont ajoutées près des flancs extérieurs des avant-corps latéraux ouest et est en 1721 ou 1722. Elles sont munies d'une fosse maçonnée et voûtée et elles sont reliées au palais par des passerelles fermées. Incendié à son tour en 1725, alors que seuls ses murs, voûtes et cheminées sont conservés, le palais est reconstruit en 1726.
L'artéfact est mis au jour en 2005 sur le site de l'îlot des Palais, à Québec.
RÉFÉRENCES
AUGER, Réginald, dir., Allison BAIN, dir., Nathalie GAUDREAU, Vincent LAMBERT, Caroline MERCIER et Étienne TASCHEREAU. Site du palais de l'intendant : chantier-école de l'an 2005. Cahiers d'archéologie du CÉLAT, 32. Québec, CÉLAT, 2010. 546 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
PARENT, Caroline. L'hygiène personnelle des membres de l'élite administrative française au XVIIIe siècle : étude des objets de l'hygiène contenus dans les latrines ouest du second palais de l'intendant à Québec (CeEt-30) (1719-1759). Québec, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine/Université Laval, 2011. 66 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210836
Sceau
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Cachet
Empreinte de sceau
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-30-47B54-1
Fonctions / usages
Le sceau sert à sceller et à confirmer la véracité de la signature d'un document écrit.
Matériaux
Matières organiques - solides plastiques (Cire)
Classification(s)
Outils et équipement pour la communication > Communication écrite
Lieu(x) de production
Amérique du Nord > Canada > Québec > Capitale-Nationale > Québec
Technique(s) de fabrication :
Estampé
Fondu
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Production : 1717 - 1759
Contexte archéologique : 1722 - 1759
Découverte : 2005
DESCRIPTION+
Description
Le sceau en cire rouge provient d'un contexte historique daté entre 1722 et 1759. L'objet sert à sceller et à confirmer la véracité de la signature d'un document écrit. Le sceau est incomplet, car il n'en reste que le quart.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Réserve archéologique de la Ville de Québec