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Sceau. Vue de dessus
Photo : Lise Jodoin 0, © Université Laval
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Collections archéologiques de la Ville de Québec
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-30 > Opération 47 > Sous-opération B > Lot 55 > Numéro de catalogue 4
Contexte(s) archéologique(s)
Latrines
Palais
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
L'artéfact fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car il a été trouvé dans la fosse maçonnée des latrines occidentales du deuxième palais de l'intendant à Québec. Il témoigne de la correspondance avec les intendants de la Nouvelle-France établis à Québec au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le sceau en cire aux armoiries de la famille de Beauharnois provient d'un contexte archéologique daté entre 1722 et 1759. L'objet témoigne de la correspondance entre un membre de cette famille et les intendants de la Nouvelle-France établis à Québec au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle.
Les armoiries visibles sur le sceau peuvent correspondent à celles de Charles de Beauharnois de La Boische (1671-1749), gouverneur de la colonie de la Nouvelle-France entre 1726 et 1747. Toutefois, lorsque Charles s'installe au château Saint-Louis en 1726, il est déjà chevalier de l'Ordre de Saint-Louis depuis 1718 et est autorisé à ajouter la croix de l'Ordre au bas de ses armoiries. Sa nomination au titre de gouverneur de la colonie lui confère le titre de marquis, dont il ajoute la couronne au sommet de ses armoiries. Les assiettes ornées de ses armoiries, découvertes sur le site du château, portent d'ailleurs ces deux attributs. Or, le présent sceau ne porte aucun de ces attributs.
L'absence de la couronne et de la croix de l'Ordre de Saint-Louis sur le sceau permet de suggérer que l'objet est plutôt associé à la correspondance du frère aîné de Charles, François de Beauharnois de La Chaussaye (1665-1746). Ce dernier a été intendant de la Nouvelle-France de 1702 à 1705, mais il n'a pas résidé dans le palais associé aux latrines dans lequel fut trouvé ce sceau. À son retour en France, il est nommé au poste d'intendant des armées navales jusqu'en 1710, avant d'être fait intendant de la Marine à Rochefort, tout en étant chargé de l'intendance de la généralité de La Rochelle. Ce poste, qu'il occupe durant 28 ans, lui permet de s'occuper encore des affaires du Canada puisque presque tous les approvisionnements et les secours destinés à cette colonie partaient de Rochefort. Il est donc possible que ce sceau soit relié à sa correspondance avec l'intendant de la Nouvelle-France.
Le document associé à ce sceau de couleur rouge est une correspondance privée qui a pu être lue par l'un des intendants résidant au second palais entre 1722 et 1759, soit Michel Bégon de la Picardière (1710-1724), Claude-Thomas Dupuy (1726-1728), Gilles Hocquart (1729-1748) ou François Bigot (1748-1759).
Une fois lue, la correspondance peut être conservée dans la pièce du palais servant de bureau pour l'intendant. Elle peut également être brûlée dans l'un des foyers. La présence de ce sceau dans la fosse des latrines certifie qu'il y fut jeté, probablement encore attaché au document papier qu'il avait servi à sceller et à authentifier. Un usage commun du papier usagé, à l'époque française, consiste à le recycler en papier torche-cul, puis à le jeter après usage dans le pot de chambre ou dans la fosse des latrines.
À la suite d'un incendie ayant détruit le premier palais de l'intendant en 1713, le second palais est construit entre 1715 et 1719. Des latrines extérieures, aménagées sur deux étages, sont ajoutées près des flancs extérieurs des avant-corps latéraux ouest et est en 1721 ou 1722. Elles sont munies d'une fosse maçonnée et voûtée et elles sont reliées au palais par des passerelles fermées. Incendié à son tour en 1725, alors que seuls ses murs, voûtes et cheminées sont conservés, le palais est reconstruit en 1726.
L'artéfact est mis au jour en 2005 sur le site de l'îlot des Palais, à Québec.
Les armoiries visibles sur le sceau peuvent correspondent à celles de Charles de Beauharnois de La Boische (1671-1749), gouverneur de la colonie de la Nouvelle-France entre 1726 et 1747. Toutefois, lorsque Charles s'installe au château Saint-Louis en 1726, il est déjà chevalier de l'Ordre de Saint-Louis depuis 1718 et est autorisé à ajouter la croix de l'Ordre au bas de ses armoiries. Sa nomination au titre de gouverneur de la colonie lui confère le titre de marquis, dont il ajoute la couronne au sommet de ses armoiries. Les assiettes ornées de ses armoiries, découvertes sur le site du château, portent d'ailleurs ces deux attributs. Or, le présent sceau ne porte aucun de ces attributs.
L'absence de la couronne et de la croix de l'Ordre de Saint-Louis sur le sceau permet de suggérer que l'objet est plutôt associé à la correspondance du frère aîné de Charles, François de Beauharnois de La Chaussaye (1665-1746). Ce dernier a été intendant de la Nouvelle-France de 1702 à 1705, mais il n'a pas résidé dans le palais associé aux latrines dans lequel fut trouvé ce sceau. À son retour en France, il est nommé au poste d'intendant des armées navales jusqu'en 1710, avant d'être fait intendant de la Marine à Rochefort, tout en étant chargé de l'intendance de la généralité de La Rochelle. Ce poste, qu'il occupe durant 28 ans, lui permet de s'occuper encore des affaires du Canada puisque presque tous les approvisionnements et les secours destinés à cette colonie partaient de Rochefort. Il est donc possible que ce sceau soit relié à sa correspondance avec l'intendant de la Nouvelle-France.
Le document associé à ce sceau de couleur rouge est une correspondance privée qui a pu être lue par l'un des intendants résidant au second palais entre 1722 et 1759, soit Michel Bégon de la Picardière (1710-1724), Claude-Thomas Dupuy (1726-1728), Gilles Hocquart (1729-1748) ou François Bigot (1748-1759).
Une fois lue, la correspondance peut être conservée dans la pièce du palais servant de bureau pour l'intendant. Elle peut également être brûlée dans l'un des foyers. La présence de ce sceau dans la fosse des latrines certifie qu'il y fut jeté, probablement encore attaché au document papier qu'il avait servi à sceller et à authentifier. Un usage commun du papier usagé, à l'époque française, consiste à le recycler en papier torche-cul, puis à le jeter après usage dans le pot de chambre ou dans la fosse des latrines.
À la suite d'un incendie ayant détruit le premier palais de l'intendant en 1713, le second palais est construit entre 1715 et 1719. Des latrines extérieures, aménagées sur deux étages, sont ajoutées près des flancs extérieurs des avant-corps latéraux ouest et est en 1721 ou 1722. Elles sont munies d'une fosse maçonnée et voûtée et elles sont reliées au palais par des passerelles fermées. Incendié à son tour en 1725, alors que seuls ses murs, voûtes et cheminées sont conservés, le palais est reconstruit en 1726.
L'artéfact est mis au jour en 2005 sur le site de l'îlot des Palais, à Québec.
RÉFÉRENCES
AUGER, Réginald, dir., Allison BAIN, dir., Nathalie GAUDREAU, Vincent LAMBERT, Caroline MERCIER et Étienne TASCHEREAU. Site du palais de l'intendant : chantier-école de l'an 2005. Cahiers d'archéologie du CÉLAT, 32. Québec, CÉLAT, 2010. 546 p.
CARDINAL, Pierre. « Les armoiries du gouverneur de Beauharnois ». Mémoires vives : revue québécoise d'archéologie historique. Vol. 1-2 (1992), p. 55.
DUBÉ, Jean-Claude. « BEAUHARNOIS DE LA CHAUSSAYE, FRANÇOIS DE, baron de BEAUVILLE ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://biographi.ca/fr/bio/beauharnois_de_la_chaussaye_francois_de_3F.html
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
PARENT, Caroline. L'hygiène personnelle des membres de l'élite administrative française au XVIIIe siècle : étude des objets de l'hygiène contenus dans les latrines ouest du second palais de l'intendant à Québec (CeEt-30) (1719-1759). Québec, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine/Université Laval, 2011. 66 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210834
Sceau
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Cachet
Empreinte de sceau
Sceau aux armoiries de Beauharnois
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-30-47B55-4
Fonctions / usages
Le sceau sert à sceller et à confirmer la véracité de la signature d'un document écrit.
Matériaux
Matières organiques - solides plastiques (Cire)
Classification(s)
Outils et équipement pour la communication > Communication écrite
Lieu(x) de production
Europe > France > Charente-Maritime > Rochefort
Technique(s) de fabrication :
Estampé
Fondu
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Production : 1702 - 1747
Contexte archéologique : 1722 - 1759
Découverte : 2005
DESCRIPTION+
Description
Le sceau en cire rouge, provenant d'un contexte archéologique daté de 1722 à 1759, sert à sceller et à confirmer la véracité de la signature d'un document écrit. L'objet est incomplet, car il n'en reste que la portion centrale. L'artéfact est orné d'un motif moulé en relief sur sa face correspondant aux armoiries de la famille de Beauharnois.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Réserve archéologique de la Ville de Québec