- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Fragments de pot. Faces externes
Photo : Julie Toupin 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Fragments de pot. Faces internes
Photo : Julie Toupin 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Collections archéologiques de la Ville de Québec
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-30 > Opération 52 > Sous-opération A > Lot 29 > Numéro de catalogue 17
Contexte(s) archéologique(s)
Palais
Remblai
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Les fragments de pot font partie de la collection de référence archéologique du Québec, car ils constituent un exemple rare de faïence à fond bleu dans nos collections. L'artéfact a également été sélectionné parce qu'il a été mis au jour dans la cour avant du palais de l'intendant. Il pourrait témoigner de l'utilisation de cet objet par l'un des intendants de la Nouvelle-France établis à Québec entre 1684 et 1713.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Les fragments de pot sont associés à un objet vraisemblablement produit à Nevers, en France, entre 1650 et 1720 environ.
L'artéfact provient de la cour avant du palais de l'intendant incendié en 1713. Bien qu'il provienne d'un contexte de remblai daté entre 1716 et 1720 environ, l'objet pourrait témoigner de son utilisation par les intendants de la Nouvelle-France établis à Québec entre 1684 et 1713.
L'objet peut donc avoir été acquis, utilisé et jeté par l'un des intendants résidant au premier palais, soit Jacques de Meulles (1683-1686), Jean Bochart sieur de Champigny (1686-1702), François Beauharnois (1702-1705), Jacques Raudot (1705-1710) et son fils Antoine-Denis (1705-1709) ou Michel Bégon de la Picardière (1710-1724).
Le premier palais de l'intendant est aménagé à partir de la brasserie de l'intendant Jean Talon, qui est en activité de 1669 à 1675. Le palais est de nouveau agrandi vers l'est à partir de 1687, et des cages d'escaliers et des latrines extérieures sont ajoutées. La portion ancienne de l'édifice est réservée à l'intendant, à sa famille et à leurs domestiques, qui l'occupent des caves aux combles. Par la suite, une grande boulangerie est érigée perpendiculairement au palais, face à sa portion centrale. Le palais est détruit lors d'un incendie en janvier 1713, lequel épargne cependant la boulangerie.
En 1716, les ruines du palais sont récupérées pour l'édification d'un nouvel édifice servant d'entrepôts pour les marchandises du roi utilisées dans la colonie et de boulangerie : il s'agit des magasins du Roi. Les fondations, les caves, ainsi que les anciens cachots du palais y sont intégrés. L'ancienne boulangerie est convertie en bureau des magasins. Ces deux bâtiments sont détruits par un incendie en mai 1760, lors de la contre-attaque de l'armée française contre les troupes britanniques installées dans la ville. L'artéfact est mis au jour entre 2006 et 2007 sur le site de l'îlot des Palais, à Québec.
Des contenants en faïence à fond bleu ont aussi été découverts sur le site du château Saint-Louis, à Québec, lieu de résidence des gouverneurs de la colonie. Ils sont associés au second mandat du comte de Frontenac (1689-1698).
L'artéfact provient de la cour avant du palais de l'intendant incendié en 1713. Bien qu'il provienne d'un contexte de remblai daté entre 1716 et 1720 environ, l'objet pourrait témoigner de son utilisation par les intendants de la Nouvelle-France établis à Québec entre 1684 et 1713.
L'objet peut donc avoir été acquis, utilisé et jeté par l'un des intendants résidant au premier palais, soit Jacques de Meulles (1683-1686), Jean Bochart sieur de Champigny (1686-1702), François Beauharnois (1702-1705), Jacques Raudot (1705-1710) et son fils Antoine-Denis (1705-1709) ou Michel Bégon de la Picardière (1710-1724).
Le premier palais de l'intendant est aménagé à partir de la brasserie de l'intendant Jean Talon, qui est en activité de 1669 à 1675. Le palais est de nouveau agrandi vers l'est à partir de 1687, et des cages d'escaliers et des latrines extérieures sont ajoutées. La portion ancienne de l'édifice est réservée à l'intendant, à sa famille et à leurs domestiques, qui l'occupent des caves aux combles. Par la suite, une grande boulangerie est érigée perpendiculairement au palais, face à sa portion centrale. Le palais est détruit lors d'un incendie en janvier 1713, lequel épargne cependant la boulangerie.
En 1716, les ruines du palais sont récupérées pour l'édification d'un nouvel édifice servant d'entrepôts pour les marchandises du roi utilisées dans la colonie et de boulangerie : il s'agit des magasins du Roi. Les fondations, les caves, ainsi que les anciens cachots du palais y sont intégrés. L'ancienne boulangerie est convertie en bureau des magasins. Ces deux bâtiments sont détruits par un incendie en mai 1760, lors de la contre-attaque de l'armée française contre les troupes britanniques installées dans la ville. L'artéfact est mis au jour entre 2006 et 2007 sur le site de l'îlot des Palais, à Québec.
Des contenants en faïence à fond bleu ont aussi été découverts sur le site du château Saint-Louis, à Québec, lieu de résidence des gouverneurs de la colonie. Ils sont associés au second mandat du comte de Frontenac (1689-1698).
RÉFÉRENCES
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.
GUILLEMÉ-BRULON, Dorothée. Histoire de la faïence française : Lyon et Nevers - Sources et rayonnement. Paris, Charles Massin, 1997. 151 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel. Le site du Palais de l'Intendant à Québec : Genèse et structuration d'un lieu urbain. Nouveaux cahiers du CÉLAT, 10. Québec, Septentrion, 1994. 229 p.
ROSEN, Jean. La faïence dans la France du XIVe au XIXe siècle : histoire et technique. Paris, Éditions Errance, 1995. 215 p.
ROSEN, Jean. La faïence de Nevers, 1585-1900. Dijon, Éditions Faton, 2009. s.p.
SIMONEAU, Daniel. Îlot des Palais : rapport des fouilles archéologiques réalisées par la Ville de Québec, saison 2006 et 2007. Cahier d'archéologie du CÉLAT, 40. Québec, CÉLAT, Ville de Québec, Ministère de la Culture et des Communications, 2014. 428 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210809
Fragments de pot
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Fragments de contenant
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-30-52A29-17
Fonctions / usages
Les fragments de pot proviennent d'un contenant dont la fonction exacte est inconnue. Les pots servent à divers usages, dont le service des boissons.
Matériaux
Céramique - terre cuite fine (Faïence à fond coloré)
Classification(s)
Objets sans classification > Reste d'objet
Lieu(x) de production
Europe > France > Bourgogne > Nevers
Dimensions
Hauteur : 4,5 cm
Longueur : 8 cm
Technique(s) de fabrication :
Tourné
Technique de décoration
Peint
Motif décoratif
Végétal
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Production : après 1650 - avant 1720
Contexte archéologique : 1716 - vers 1720
Découverte : 2006 - 2007
DESCRIPTION+
Description
Les fragments de pot proviennent d'un contenant incomplet dont la fonction exacte est inconnue. Il servait peut-être à l'alimentation, notamment au service des boissons comme l'eau et le vin. L'objet, en faïence de grand feu à fond bleu, a été produit entre 1650 et 1720 environ. Les fragments de paroi recollés mesurent 8 cm de longueur et 4,5 cm de hauteur.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
5
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Réserve archéologique de la Ville de Québec