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Manche de vrille. Côté A
Photo : Julie Toupin 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Manche de vrille. Côté B
Photo : Julie Toupin 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Manche de vrille. Dessus
Photo : Julie Toupin 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Manche de vrille. Dessous
Photo : Julie Toupin 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
DiDt-8 > Opération 16 > Sous-opération M > Lot 2 > Numéro de catalogue 12
Contexte(s) archéologique(s)
Épave
Région administrative
Côte-Nord
MRC
Manicouagan
Municipalité
Baie-Trinité
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le manche de vrille fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il composait le matériel de bord du navire « Elizabeth and Mary ». Il aurait été utile pour la réparation du bateau.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le manche de vrille, fabriqué avant 1690, est en bois et de forme ovoïde. Un morceau de soie en fer subsiste à l'intérieur du manche.
La vrille est un outil en forme de « T » qui sert à percer des trous profonds et étroits dans le bois. Ces trous sont destinés à recevoir des fixations diverses comme des clous, des broches, des tampons et des gournables. Le perçage préalable au moyen de la vrille empêche le bois de fendre. Il existe des vrilles à cuillère et des vrilles hélicoïdales de torsion.
Cet artéfact a été découvert en 1997 lors de fouilles subaquatiques réalisées dans l'épave du « Elizabeth and Mary », un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave se situe au fond de l'anse aux Bouleaux, non loin de Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord, au Québec.
La collection du « Elizabeth and Mary » comporte une gamme variée d'outils pour le travail du bois : herminettes à manche court et à long manche, plane, hache, doloire, ciseaux, tarière, vrille et scie. Cette collection comprend une vrille et au moins deux manches de vrille de tailles différentes, indiquant que des vrilles de différents formats faisaient partie de l'équipement de bord pour la réparation du navire.
La vrille est un outil en forme de « T » qui sert à percer des trous profonds et étroits dans le bois. Ces trous sont destinés à recevoir des fixations diverses comme des clous, des broches, des tampons et des gournables. Le perçage préalable au moyen de la vrille empêche le bois de fendre. Il existe des vrilles à cuillère et des vrilles hélicoïdales de torsion.
Cet artéfact a été découvert en 1997 lors de fouilles subaquatiques réalisées dans l'épave du « Elizabeth and Mary », un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave se situe au fond de l'anse aux Bouleaux, non loin de Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord, au Québec.
La collection du « Elizabeth and Mary » comporte une gamme variée d'outils pour le travail du bois : herminettes à manche court et à long manche, plane, hache, doloire, ciseaux, tarière, vrille et scie. Cette collection comprend une vrille et au moins deux manches de vrille de tailles différentes, indiquant que des vrilles de différents formats faisaient partie de l'équipement de bord pour la réparation du navire.
RÉFÉRENCES
BERNIER, Marc-André, dir. L'épave du Elizabeth and Mary (1690). Fouilles archéologiques : Rapport d'activités 1997. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2008. 64 p.
BRADLEY, Charles, Phil DUNNING et Gérard GUSSET. « Material culture from the Elizabeth and Mary (1690): individuality and social status in a late 17th-Century New England assemblage ». ROY, Christian, dir. Mer et monde : questions d'archéologie maritime. Archéologiques, Collection Hors-série, 1. Québec, Associations des archéologues du Québec, 2003, p. 150-170.
DAGNEAU, Charles. La culture matérielle des épaves françaises en Atlantique nord et l'économie-monde capitaliste, 1700-1760. Université de Montréal, 2008. 578 p.
LAPOINTE, Camille. Les outils de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 91. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1994. 123 p.
LIGHT, John D. « Les trous de fixation et les vrilles ». BERNIER, Marc-André, Robert GRENIER et Willis STEVENS. L'archéologie subaquatique de Red Bay : la construction navale et la pêche de la baleine basques au XVIe siècle. Ottawa, Parcs Canada, 2007, p. 255-258.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210807
Manche de vrille
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro archéologique : DiDt-8-16M2-12
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 57M16M2-12
Fonctions / usages
Le manche est celui d'une vrille, un outil en forme de « T » qui sert à percer des trous profonds et étroits dans le bois. Ces trous sont destinés à recevoir des fixations diverses comme des clous, des broches, des tampons et des gournables. Le perçage préalable au moyen de la vrille empêche le bois de fendre.
Matériaux
Métal - métaux et alliages ferreux (Fer)
Matières organiques - solides fibreux (Bois)
Classification(s)
Outils et équipement pour les matériaux > Travail du bois
Dimensions
Épaisseur : 3,2 cm
Hauteur : 3,2 cm
Longueur : 11,6 cm
Technique(s) de fabrication :
Assemblé
Percé
Sculpté
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Naufrage : 1690
Découverte : 1997‑07‑29
DESCRIPTION+
Description
Le manche de vrille, fabriqué avant 1690, est lié à un outil servant au travail du bois. Il est fait en bois et comporte un morceau de soie en fer à l'intérieur. De forme ovoïde, il mesure 11,6 cm de longueur, 3,2 cm de hauteur et 3,2 cm d'épaisseur.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale