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Bague dite « jésuite ». Vue générale
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Bague dite « jésuite ». Détail
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-49 > Opération 2 > Sous-opération A > Lot 2 > Numéro de catalogue 31
Contexte(s) archéologique(s)
Domestique
Jardin
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
domestique
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La bague dite « jésuite » fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative du type stylistique « ancre », un décor peu répandu parmi les collections archéologiques québécoises.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La bague dite « jésuite » est confectionnée à partir de cuivre impur. Ce métal se caractérise par une couleur rouge orangé. Le cuivre est rarement utilisé à l'état pur. Cette bague est associée au modèle de bague moulée à décor gravé importé de France. Ce modèle de bague aurait été fabriqué dans le Poitou et embarqué à La Rochelle, un port commercial particulièrement actif dans l'approvisionnement du Canada entre 1630 et 1720, environ.
Le moulage consiste à mettre en forme le métal en fusion en le coulant dans un moule. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les bijoutiers utilisent de nombreuses techniques de moulage pour confectionner des parures en métaux précieux et semi-précieux, notamment la fonte à la cire perdue, la fonte dans des moules réutilisables et la fonte à l'os de seiche.
La technique de décoration utilisée est la gravure. Celle-ci consiste à entamer la surface du métal à l'aide d'un outil tranchant, comme un burin ou une pointe-sèche.
Le décor de cet artéfact, qui représente une ancre, possèderait une connotation religieuse. Symbole de l'espoir, l'ancre figure dans le répertoire des symboles chrétiens depuis l'Antiquité romaine.
En Nouvelle-France, la bague dite « jésuite » est un objet de parure portée à la fois par les Français et les Autochtones. Ce type de bague joue également un rôle important dans les relations franco-autochtones.
La bague, dont l'anneau est fragmenté et déformé, est mise au jour en 1989 sur le site de la maison Le Ber-Le Moyne, à Montréal. Elle provient d'une couche de sol associée aux jardins domestiques se trouvant dans la cour arrière des propriétés concédées aux marchands Charles Le Moyne et Jacques Le Ber au milieu du XVIIe siècle. Les propriétaires suivants y aménagent diverses dépendances qui limitent graduellement l'espace réservé aux jardins. Cet espace disparaît complètement au tournant du XIXe siècle. La bague dite « jésuite » fait son apparition sur les sites archéologiques nord-américains dès le début du XVIIe siècle, peut-être même avant, et perdure jusque vers 1720.
Le moulage consiste à mettre en forme le métal en fusion en le coulant dans un moule. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les bijoutiers utilisent de nombreuses techniques de moulage pour confectionner des parures en métaux précieux et semi-précieux, notamment la fonte à la cire perdue, la fonte dans des moules réutilisables et la fonte à l'os de seiche.
La technique de décoration utilisée est la gravure. Celle-ci consiste à entamer la surface du métal à l'aide d'un outil tranchant, comme un burin ou une pointe-sèche.
Le décor de cet artéfact, qui représente une ancre, possèderait une connotation religieuse. Symbole de l'espoir, l'ancre figure dans le répertoire des symboles chrétiens depuis l'Antiquité romaine.
En Nouvelle-France, la bague dite « jésuite » est un objet de parure portée à la fois par les Français et les Autochtones. Ce type de bague joue également un rôle important dans les relations franco-autochtones.
La bague, dont l'anneau est fragmenté et déformé, est mise au jour en 1989 sur le site de la maison Le Ber-Le Moyne, à Montréal. Elle provient d'une couche de sol associée aux jardins domestiques se trouvant dans la cour arrière des propriétés concédées aux marchands Charles Le Moyne et Jacques Le Ber au milieu du XVIIe siècle. Les propriétaires suivants y aménagent diverses dépendances qui limitent graduellement l'espace réservé aux jardins. Cet espace disparaît complètement au tournant du XIXe siècle. La bague dite « jésuite » fait son apparition sur les sites archéologiques nord-américains dès le début du XVIIe siècle, peut-être même avant, et perdure jusque vers 1720.
RÉFÉRENCES
MERCIER, Caroline. Bijoux de pacotille ou objets de piété? : les bagues dites « jésuites » revisitées à partir des collections archéologiques du Québec. Cahiers d'archéologie du CÉLAT, 34. Québec, Célat, 2012. 234 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210428
Bague dite « jésuite »
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Bague à plaque dite « jésuite »
Bague de Jésuite
Bague jésuite
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-49-2A2-31
Fonctions / usages
La bague dite « jésuite » est un objet de parure porté en Nouvelle-France à la fois par les Français et les Autochtones. Elle joue également un rôle important dans les relations franco-autochtones.
Matériaux
Métal - métaux et alliages cuivreux (Cuivre)
Classification(s)
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Europe > France
Dimensions
Diamètre intérieur, Anneau (Estimée / intégral) : 1,8 cm
Hauteur, Plaque (Mesurée / intégral) : 0,9 cm
Largeur, Plaque (Mesurée / intégral) : 0,85 cm
Technique(s) de fabrication :
Coulé
Technique de décoration
Gravé
Motif décoratif
Ancre
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Typologie : après 1650 - avant 1720
Contexte archéologique : après 1685 - avant 1800
Découverte : 1989
DESCRIPTION+
Description
La bague dite « jésuite » est un objet de parure en usage entre le milieu du XVIIe siècle et le premier quart du XVIIIe siècle. Elle est en cuivre. L'anneau, fragmenté et déformé, porte des cannelures décoratives de chaque côté de la plaque ovale. Le décor de cette plaque représente une ancre.
Type de fabrication
Artisanal
Représentation iconographique
Ancre
Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Réserve des collections archéologiques de la Ville de Montréal