Laboratoire d'archéologie du Québec
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Perles. Vue à la verticale et à l'horizontaleImage
Photo : Émilie Deschênes 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

Collections archéologiques de la Ville de Québec
Perles. Vue des trous d'enfilageImage
Photo : Émilie Deschênes 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

Collections archéologiques de la Ville de Québec

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-30 > Opération 73 > Sous-opération D > Lot 31 > Numéro de catalogue 4

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Les perles font partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elles sont représentatives, tant par leur couleur que leur forme, des perles produites de manière industrielle à partir du XXe siècle. Elles sont complètes et en bon état de conservation. Elles ont été découvertes dans un contexte archéologique daté de 1873 à 1955.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Ces perles de verre sont fabriquées de manière industrielle au XXe siècle en Europe ou en Asie. Leur couleur orange très marquée est caractéristique des nouvelles teintes obtenues à partir du début du XXe siècle grâce aux avancées réalisées en science des matériaux et en ingénierie.

Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.

Ces perles ont été découvertes lors de fouilles archéologiques réalisées à l'îlot des Palais, à Québec. Elles ont été mises au jour sur le lot correspondant à la destruction d'une habitation située aux coins des rues Vallière et Saint-Vallier. L'occupation de la maison serait datée entre 1873 et 1955. Elle est achetée par Boswell en 1920. Or, l'occupation de cette résidence à partir de cette date est imprécise. En 1955, l'adresse de l'habitation disparaît alors que Boswell entreprend des travaux, dans cette portion du site, pour aménager notamment un stationnement.