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Perle. Vue à l'horizontale, face
Photo : Émilie Deschênes 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Perle. Vue à l'horizontale, dos
Photo : Émilie Deschênes 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Perle. Vue des trous d'enfilage
Photo : Émilie Deschênes 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Collections archéologiques de la Ville de Québec
Collections archéologiques de la Ville de Québec
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-30 > Opération 23 > Sous-opération A > Lot 28 > Numéro de catalogue 2
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative du type MP issu de la typologie élaborée par Karklins en 2012, dans une forme dite « fausse pierre ». Elle est entière et en bon état de conservation. Elle représente un type de perles produit du XIXe au XXe siècle en Europe.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La perle de verre, de type MP (selon la typologie élaborée par Karklins en 2012) et de forme dite « fausse pierre », est fabriquée en Europe par une technique appelée « moulée-pressée », ou « mold-pressed » en anglais. Ce type de fabrication semi-industrielle est fréquemment retrouvé pour les perles du XIXe et du XXe siècle, mais son invention n'est pas datée. Les perles « moulées-pressées » sont issues d'une barre de verre mou, insérée dans un moule en deux parties en forme de pince, puis pressée. Le verre en excès ressort de chaque côté du moule et le trou est fait par une tige présente au centre d'une des parties du moule. Certaines perles comportent deux trous, voire plus.
Les fausses pierres remplacent le plus souvent des pierres précieuses et sont serties de la même façon sur des bijoux ou des vêtements. Les fausses pierres avec des trous d'enfilage sont plus rares et leur utilisation peut être celle d'une perle ou d'une pierre (naturelle ou fausse). Ce type d'objets est encore fabriqué de nos jours.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
L'artéfact est mis au jour en 1987 dans une couche correspondant au rehaussement du niveau de la rue (daté entre 1760 et 1820 environ), sur le site de l'îlot des Palais, à Québec.
Les fausses pierres remplacent le plus souvent des pierres précieuses et sont serties de la même façon sur des bijoux ou des vêtements. Les fausses pierres avec des trous d'enfilage sont plus rares et leur utilisation peut être celle d'une perle ou d'une pierre (naturelle ou fausse). Ce type d'objets est encore fabriqué de nos jours.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
L'artéfact est mis au jour en 1987 dans une couche correspondant au rehaussement du niveau de la rue (daté entre 1760 et 1820 environ), sur le site de l'îlot des Palais, à Québec.
RÉFÉRENCES
BRASSARD, Michel. Le site du premier Palais de l'intendant à Québec, rapport préliminaire de la sixième campagne de fouilles, 1987. Rapports et Mémoires de recherche du CÉLAT, 10. Sainte-Foy, CÉLAT/Université Laval, 1988. 100 p.
KARKLINS, Karlis. « Guide to the description and classification of glass beads found in the Americas ». BEADS: Journal of the Society of Bead Researchers. Vol. 24 (2012), p. 62-90.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210282
Perle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Perle dite « fausse pierre »
Perle facettée
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-30-23A28-2
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre de couleur (Transparent bleu)
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Europe
Dimensions
Épaisseur (Mesurée / intégral) : 6,6 millim
Largeur (Mesurée / intégral) : 12,3 millim
Longueur (Mesurée / intégral) : 13,5 millim
Technique(s) de fabrication :
Moulé pressé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Contexte archéologique : 1760 - vers 1820
Production : après 1800 - avant 2000
Découverte : 1987
DESCRIPTION+
Description
La perle en verre, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XIXe et le XXe siècle. Elle est faite d'une couche de verre bleu transparent. La perle est en forme de diamant, parfois appelée « fausse pierre », avec une base à huit côtés et deux trous d'enfilage. Elle est entière et est dépourvue de décor. L'artéfact mesure 13,5 mm de longueur, 12,3 mm de largeur et 6,6 mm d'épaisseur.
Type de fabrication
Semi-industriel
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Réserve archéologique de la Ville de Québec