Laboratoire d'archéologie du Québec
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Batte-feu. Côté AImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Batte-feu. Côté BImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

DiDt-8 > Opération 2001 > Sous-opération X > Lot 1 > Numéro de catalogue 1

Contexte(s) archéologique(s)

Épave

Région administrative

Côte-Nord

MRC

Manicouagan

Municipalité

Baie-Trinité

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le batte-feu fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il est associé à l'épave du navire Elizabeth and Mary (1690).

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le batte-feu est lié à la production du feu. De forme ovoïde, l'objet en fer forgé est de forme ovale plate; il est fait d'une lanière étroite repliée en anneau et dont les extrémités sont liées par martelage. La production de feu avec un batte-feu nécessite l'emploi d'une pierre à feu, généralement en silex à l'époque du naufrage, ainsi qu'une matière inflammable comme de l'amadou.

La production du feu est extrêmement contrôlée à bord d'un navire, afin d'éviter tout risque d'incendie. Généralement, seul le capitaine et quelques officiers bénéficient de chaleur et de repas chauds. Il est aussi possible que ce batte-feu ait fait partie de l'attirail d'un milicien, et qu'il n'ait été utilisé que sur la terre ferme.

Cet artéfact a été mis au jour en 1996 lors de fouilles subaquatiques réalisées dans l'épave du Elizabeth and Mary, un navire ayant fait naufrage en 1690 à Baie-Trinité après le siège de Québec par sir William Phips.