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- PLAN DU SITE
Éperon de réchaud. Côté A
Photo : François Gignac 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Éperon de réchaud. Côté B
Photo : François Gignac 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Éperon de réchaud. Dessus
Photo : François Gignac 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Éperon de réchaud. Détail de la pâte
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-101 > Opération 15 > Sous-opération C > Lot 9a > Numéro de catalogue 1458
Contexte(s) archéologique(s)
Fort
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
L'éperon de réchaud fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
L'éperon de réchaud est en terre cuite commune vernissée verte. Le réchaud sert, une fois rempli de braises, à réchauffer ou à garder au chaud un aliment déposé dans un contenant comme une assiette. La glaçure imperméabilise la paroi interne du réchaud, tout en faisant office de décor. Le réchaud peut aussi servir à conserver les braises nécessaires pour faire brûler l'encens déposé dans l'encensoir, lors des cérémonies religieuses.
Cet éperon de réchaud a été trouvé en 2014 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le contexte archéologique de cet artéfact semble postérieur à 1665, mais il demeure possible que le réchaud ait été utilisé à l'époque du fort. Le terme « réchaud » est en usage à l'époque du fort de Ville-Marie, mais il s'applique davantage à un article en métal.
Le réchaud est cassé en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car un réchaud en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.
Deux réchauds en terre cuite commune vernissée verte ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie. Des réchauds en terre cuite commune vernissée ont été mis au jour sur le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain à Québec, dans des contextes datés entre 1633 et 1688, de même que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674.
Cet éperon de réchaud a été trouvé en 2014 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le contexte archéologique de cet artéfact semble postérieur à 1665, mais il demeure possible que le réchaud ait été utilisé à l'époque du fort. Le terme « réchaud » est en usage à l'époque du fort de Ville-Marie, mais il s'applique davantage à un article en métal.
Le réchaud est cassé en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car un réchaud en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.
Deux réchauds en terre cuite commune vernissée verte ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie. Des réchauds en terre cuite commune vernissée ont été mis au jour sur le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain à Québec, dans des contextes datés entre 1633 et 1688, de même que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674.
RÉFÉRENCES
DÉCARIE-AUDET, Louise, Nicole GENÊT et Luce VERMETTE. Les objets familiers de nos ancêtres. Montréal, Les Éditions de l'Homme, 1974. 304 p.
Ethnoscop inc. Domaine de Callière / Fort Ville-Marie. 214, Place d'Youville (BjFj-101). Fouilles archéologiques 2014. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal/Ville de Montréal/MCCQ, 2015. 105 p.
FAULKNER, Gretchen Fearon et Alaric FAULKNER. The French at Pentagoet, 1635-1674 : an archaeological portrait of the Acadian frontier. Augusta, Maine Historic Preservation Commission, 1987. 330 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210192
Éperon de réchaud
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Feston de réchaud
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-101-15C9a-1458
Autres numéros
Numéro précédent : BjFj-101-15C9-1458
Numéro précédent : BjFj-101-15C9 a-1458
Fonctions / usages
Le réchaud sert, une fois rempli de braises, à réchauffer ou à garder au chaud un aliment déposé dans un contenant comme une assiette. Il peut aussi servir à conserver les braises nécessaires pour faire brûler l'encens déposé dans l'encensoir, lors des cérémonies religieuses.
Matériaux
Céramique - terre cuite grossière (commune) (Chamois glaçure verte)
Classification(s)
Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet lié à l'encensement
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
Lieu(x) de production
Europe > France
Dimensions
Épaisseur : 2,24 cm
Hauteur : 3,46 cm
Largeur : 5,52 cm
Technique(s) de fabrication :
Tourné
Technique de décoration
Coloré aux oxydes métalliques
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : après 1665
Découverte : 2014
DESCRIPTION+
Description
L'éperon de réchaud est lié à la préparation et à la conservation des aliments et provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665. Il est en terre cuite commune vernissée verte et mesure 3,46 cm de hauteur, 5,52 cm de largeur et 2,24 cm d'épaisseur. L'objet est incomplet.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal