Laboratoire d'archéologie du Québec
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Fragments de terrine. Face interneImage
Photo : François Gignac 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de terrine. Face externeImage
Photo : François Gignac 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de terrine. Détail de la pâteImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-101 > Opération 15 > Sous-opération D > Lot 15cd > Numéro de catalogue 1452

Contexte(s) archéologique(s)

Fort

Région administrative

Montréal

MRC

Montréal

Municipalité

Montréal

Fonction du site

commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Les fragments de terrine font partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'ils ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Les fragments de terrine sont en terre cuite commune vernissée colorée verte. Ils correspondent au bord et à la paroi d'une terrine. Cette terrine se démarque par la forme de ses anses. Elle est d'origine française. Il se peut qu'elle ait été fabriquée près de Honfleur, en Normandie, port de départ des navires qui approvisionnent Ville-Marie dans les années qui suivent sa fondation.

La terrine remplit plusieurs fonctions liées à la préparation et à la consommation des aliments. Elle sert notamment à l'écrémage du lait. La glaçure imperméabilise la paroi interne de la terrine, empêchant le liquide du contenu d'être absorbé par la paroi.

Ces fragments de terrine ont été trouvés en 2014 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le contexte archéologique de ces fragments semble postérieur à 1665, mais il demeure possible que la terrine ait été utilisée à l'époque du fort. Le terme « terrine » est en usage à l'époque du fort de Ville-Marie.

La terrine est cassée en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car une terrine en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.

Une seule terrine de ce modèle en terre cuite commune vernissée a été trouvée sur le site du fort de Ville-Marie.

RÉFÉRENCES

Ethnoscop inc. Domaine de Callière / Fort Ville-Marie. 214, Place d'Youville (BjFj-101). Fouilles archéologiques 2014. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal/Ville de Montréal/MCCQ, 2015. 105 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.