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Fragments de pot à cuire. Faces externes
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de pot à cuire. Faces internes
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de pot à cuire. Profil
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-101 > Opération 8 > Sous-opération E > Lot 4 > Numéro de catalogue 639
Contexte(s) archéologique(s)
Fort
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Les fragments de pot à cuire font partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'ils ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Les fragments de pot à cuire sont en terre cuite commune vernissée verte. Ils correspondent à l'anse et à la paroi incluant l'amorce du rebord. Le léger ressaut horizontal présent sous le bord interne peut servir à asseoir un couvercle en terre cuite similaire. La suie présente sur la paroi externe du pot indique qu'il a été approché des flammes nues plus d'une fois. La section de l'anse est semblable à celle des contenants à anse en grès fabriqués en Normandie.
Le pot à cuire sert à réchauffer ou à cuire des aliments semi-liquides, comme des potages et des ragoûts. La glaçure imperméabilise la paroi interne du pot, empêchant le liquide de l'aliment cuit ou réchauffé d'être absorbé par la paroi. Le diamètre estimé de ce pot indique que le pot renferme quelques portions d'aliments. Cet indice laisse entendre que ce contenant sert davantage à cuire des aliments qu'à les réchauffer. Les pots à cuire sont utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Ces fragments de pot à cuire ont été trouvés en 2006 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Cet artéfact provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665, mais il demeure possible que le pot ait été utilisé à l'époque du fort.
Le pot est cassé en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car un pot en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.
Quelques pots à cuire en terre cuite commune vernissée verte ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie. Des pots à cuire faits du même matériau ont été découverts sur le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain à Québec, dans des contextes datés entre 1608 et 1624, entre 1624 et 1632 ainsi qu'entre 1633 et 1688. D'autres ont été mis au jour dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté entre 1620 et 1629, de même que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674.
Le pot à cuire sert à réchauffer ou à cuire des aliments semi-liquides, comme des potages et des ragoûts. La glaçure imperméabilise la paroi interne du pot, empêchant le liquide de l'aliment cuit ou réchauffé d'être absorbé par la paroi. Le diamètre estimé de ce pot indique que le pot renferme quelques portions d'aliments. Cet indice laisse entendre que ce contenant sert davantage à cuire des aliments qu'à les réchauffer. Les pots à cuire sont utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Ces fragments de pot à cuire ont été trouvés en 2006 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Cet artéfact provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665, mais il demeure possible que le pot ait été utilisé à l'époque du fort.
Le pot est cassé en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car un pot en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.
Quelques pots à cuire en terre cuite commune vernissée verte ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie. Des pots à cuire faits du même matériau ont été découverts sur le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain à Québec, dans des contextes datés entre 1608 et 1624, entre 1624 et 1632 ainsi qu'entre 1633 et 1688. D'autres ont été mis au jour dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté entre 1620 et 1629, de même que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674.
RÉFÉRENCES
BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2006. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Université de Montréal, 2008. 144 p.
FAULKNER, Gretchen Fearon et Alaric FAULKNER. The French at Pentagoet, 1635-1674 : an archaeological portrait of the Acadian frontier. Augusta, Maine Historic Preservation Commission, 1987. 330 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210170
Fragments de pot à cuire
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Fragments de marmite
Fragments de pot à bouillon
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-101-8E4-639
Fonctions / usages
Le pot à cuire sert à réchauffer ou à cuire des aliments semi-liquides, comme des potages et des ragoûts.
Matériaux
Céramique - terre cuite grossière (commune) (Chamois glaçure verte)
Classification(s)
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
Lieu(x) de production
Europe > France
Dimensions
Épaisseur : 0,3 cm
Hauteur : 8,7 cm
Largeur : 7 cm
Technique(s) de fabrication :
Façonné
Moulé
Tourné
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : après 1665
Découverte : 2006
DESCRIPTION+
Description
Les fragments de pot à cuire sont liés à la préparation des aliments et proviennent d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665. Ils sont en terre cuite commune vernissée verte et mesurent 8,7 cm de hauteur, 7,0 cm de largeur et 0,3 cm d'épaisseur. Ils correspondent à l'anse et à la paroi incluant l'amorce du rebord.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
7
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal