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- PLAN DU SITE
Fragment de pot à bouillon. Face interne
Photo : François Gignac 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragment de pot à bouillon. Face externe
Photo : François Gignac 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragment de pot à bouillon. Détail de la pâte
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-101 > Opération 8 > Sous-opération A > Lot 25 > Numéro de catalogue 1824
Contexte(s) archéologique(s)
Fort
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le fragment de pot à bouillon fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le fragment de pot à bouillon est en terre cuite commune vernissée verte. L'artéfact correspond à la paroi, au rebord et à l'amorce d'une anse.
Le pot à bouillon sert à réchauffer ou à cuire des aliments semi-liquides, comme des potages et des ragoûts. Son petit format permet aussi de l'utiliser pour consommer les mets réchauffés. La glaçure imperméabilise la paroi interne du pot, empêchant le liquide de l'aliment cuit ou réchauffé d'être absorbé par la paroi. Les pots à bouillon sont utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le diamètre estimé (14 cm) du pot associé à ce fragment indiquerait que le pot renferme environ deux portions d'aliments. Combiné à la minceur de sa paroi, cet indice laisse entendre que ce contenant sert davantage à réchauffer des aliments qu'à les cuire.
Le fragment de pot à bouillon a été trouvé en 2006 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Cet artéfact provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665, mais il demeure possible que le pot ait été utilisé à l'époque du fort.
Le pot est cassé en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car un pot en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.
Quelques pots à bouillon en terre cuite commune vernissée verte ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie. Des pots à bouillon faits du même matériau ont été découverts sur le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain à Québec, dans des contextes datés entre 1608 et 1624, entre 1624 et 1632 ainsi qu'entre 1633 et 1688. D'autres ont été mis au jour dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté entre 1620 et 1629, de même que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674.
Le pot à bouillon sert à réchauffer ou à cuire des aliments semi-liquides, comme des potages et des ragoûts. Son petit format permet aussi de l'utiliser pour consommer les mets réchauffés. La glaçure imperméabilise la paroi interne du pot, empêchant le liquide de l'aliment cuit ou réchauffé d'être absorbé par la paroi. Les pots à bouillon sont utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le diamètre estimé (14 cm) du pot associé à ce fragment indiquerait que le pot renferme environ deux portions d'aliments. Combiné à la minceur de sa paroi, cet indice laisse entendre que ce contenant sert davantage à réchauffer des aliments qu'à les cuire.
Le fragment de pot à bouillon a été trouvé en 2006 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Cet artéfact provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665, mais il demeure possible que le pot ait été utilisé à l'époque du fort.
Le pot est cassé en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car un pot en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.
Quelques pots à bouillon en terre cuite commune vernissée verte ont été trouvés sur le site du fort de Ville-Marie. Des pots à bouillon faits du même matériau ont été découverts sur le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain à Québec, dans des contextes datés entre 1608 et 1624, entre 1624 et 1632 ainsi qu'entre 1633 et 1688. D'autres ont été mis au jour dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans un contexte daté entre 1620 et 1629, de même que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674.
RÉFÉRENCES
BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2006. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Université de Montréal, 2008. 144 p.
FAULKNER, Gretchen Fearon et Alaric FAULKNER. The French at Pentagoet, 1635-1674 : an archaeological portrait of the Acadian frontier. Augusta, Maine Historic Preservation Commission, 1987. 330 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 210146
Fragment de pot à bouillon
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Fragment de marmite
Fragment de pot à cuire
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-101-8A25-1824
Fonctions / usages
Le pot à bouillon sert à réchauffer ou à cuire des aliments semi-liquides, comme des potages et des ragoûts. Son petit format permet aussi de l'utiliser pour consommer les mets réchauffés.
Matériaux
Céramique - terre cuite grossière (commune) (Chamois glaçure verte)
Classification(s)
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
Lieu(x) de production
Europe > France
Dimensions
Épaisseur : 0,49 cm
Hauteur : 4,5 cm
Largeur : 7 cm
Technique(s) de fabrication :
Moulé
Tourné
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : après 1665
Découverte : 2006
DESCRIPTION+
Description
Le fragment de pot à bouillon est lié à la préparation et à la consommation des aliments et provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665. Il est en terre cuite commune vernissée verte et mesure 4,50 cm de hauteur, 7,00 cm de largeur et 0,49 cm d'épaisseur. L'artéfact correspond à la paroi, au rebord et à l'amorce d'une anse. L'objet est incomplet.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal