Laboratoire d'archéologie du Québec
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Base d'écuelle. Face interneImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Base d'écuelle. Face externeImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Base d'écuelle. Détail de la pâteImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-101 > Opération 13 > Sous-opération F > Lot 36 > Numéro de catalogue 1515

Contexte(s) archéologique(s)

Fort

Région administrative

Montréal

MRC

Montréal

Municipalité

Montréal

Fonction du site

commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La base d'écuelle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle a été trouvée dans la cour intérieure du fort de Ville-Marie.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Cette base d'écuelle est en faïence, une matière qui est rare dans la collection du fort de Ville-Marie. La pâte de couleur chamois de cette écuelle laisse supposer qu'elle a été fabriquée aux Pays-Bas plutôt qu'en France. Ce type de céramique est de qualité supérieure. Sa fabrication exige des procédés élaborés. L'écuelle est décorée d'éléments faits à l'oxyde de manganèse, un type de décor rare dont l'origine est inconnue.

L'écuelle sert à la consommation d'aliments semi-liquides ou liquides, comme des potages et des soupes. Cette écuelle en faïence est probablement un article luxueux, utilisé par l'élite vivant dans le fort de Ville-Marie. L'utilisation de l'écuelle se maintient tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles.

Cet artéfact a été découvert en 2014 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. L'écuelle à laquelle appartient cette base a été cassée en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés.

Deux écuelles en faïence blanche et une écuelle en terre cuite vernissée ont été trouvées dans la cour intérieure du fort de Ville-Marie.

RÉFÉRENCES

BÉLANGER, Christian, dir., Brad LOEWEN, dir., Tiziana GALLO et Mélanie JOHNSON GERVAIS. Fouilles archéologiques sur le site de l'Îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités - Intervention de 2014. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCC/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2015. 157 p.
DE PLAS, Solange. Les faïences de Nevers et du centre de la France du XVIe au XIXe siècle. Paris, Charles Massin, 1977. 83 p.
GUILLEMÉ-BRULON, Dorothée. Histoire de la faïence française : Lyon et Nevers - Sources et rayonnement. Paris, Charles Massin, 1997. 151 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.