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Fragments de tiges. Côté A
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de tiges. Côté B
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-101 > Opération 10 > Sous-opération A > Lot 22 > Numéro de catalogue 1512
Contexte(s) archéologique(s)
Fort
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Les fragments de tiges font partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'ils ont été trouvés dans la cour intérieure du fort de Ville-Marie.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Ces fragments de tiges proviennent de tiges en fer fabriquées à la forge en France. La fabrication du fer en tige requiert de l'équipement imposant et des ouvriers spécialisés. Dans la colonie, les premières barres de fer sont fabriquées aux Forges du Saint-Maurice à partir de 1730.
En raison de leur largeur, ces fragments de tiges doivent être considérés comme appartenant à des tiges de 0,5 pouce (1,2 cm). Ces tiges auraient été cassées plutôt que coupées, compte tenu de l'inégalité des extrémités conservées. En coupe, les tiges sont légèrement bombées sur une face et planes sur l'autre. La jonction entre la face bombée et les côtés est arrondie, alors que celle entre la face plane et les côtés est angulaire.
Les tiges servent à fabriquer ou à réparer des objets en fer. En raison de leur forme rectangulaire, ces tiges servent à fabriquer des objets plats et étroits.
Ces fragments de tiges ont été découverts en 2008 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Des forgerons exercent leur métier dans le fort de Ville-Marie. Les fouilles archéologiques ont d'ailleurs permis de trouver des objets en cours de fabrication. La tige est probablement désignée à l'époque en tant que fer en barre.
Une tige similaire, trouvée aussi sur le site du fort de Ville-Marie, est pliée en « U » à une extrémité.
D'autres tiges de fer ont été trouvées dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans des contextes datés entre 1636 et 1660, ainsi que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674. Des traces de travail à la forge ont aussi été découvertes sur ces lieux.
En raison de leur largeur, ces fragments de tiges doivent être considérés comme appartenant à des tiges de 0,5 pouce (1,2 cm). Ces tiges auraient été cassées plutôt que coupées, compte tenu de l'inégalité des extrémités conservées. En coupe, les tiges sont légèrement bombées sur une face et planes sur l'autre. La jonction entre la face bombée et les côtés est arrondie, alors que celle entre la face plane et les côtés est angulaire.
Les tiges servent à fabriquer ou à réparer des objets en fer. En raison de leur forme rectangulaire, ces tiges servent à fabriquer des objets plats et étroits.
Ces fragments de tiges ont été découverts en 2008 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Des forgerons exercent leur métier dans le fort de Ville-Marie. Les fouilles archéologiques ont d'ailleurs permis de trouver des objets en cours de fabrication. La tige est probablement désignée à l'époque en tant que fer en barre.
Une tige similaire, trouvée aussi sur le site du fort de Ville-Marie, est pliée en « U » à une extrémité.
D'autres tiges de fer ont été trouvées dans la cour du fort Saint-Louis à Québec, dans des contextes datés entre 1636 et 1660, ainsi que sur le site du fort de Pentagouët, au Maine (anciennement en Acadie), dans des contextes datés entre 1635 et 1674. Des traces de travail à la forge ont aussi été découvertes sur ces lieux.
RÉFÉRENCES
BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2008. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2010. 131 p.
DIDEROT, Denis, dir. et Jean le Rond D'ALEMBERT. « Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ». Académie des sciences. Édition Numérique Collaborative et Critique de l'Encyclopédie [En ligne]. http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/
FAULKNER, Gretchen Fearon et Alaric FAULKNER. The French at Pentagoet, 1635-1674 : an archaeological portrait of the Acadian frontier. Augusta, Maine Historic Preservation Commission, 1987. 330 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 209988
Fragments de tiges
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Fragments de tiges de fer
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-101-10A22-1512
Fonctions / usages
Les tiges servent à fabriquer ou à réparer des objets en fer.
Matériaux
Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)
Classification(s)
Outils et équipement pour les matériaux > Travail du métal
Lieu(x) de production
Europe > France
Dimensions
Épaisseur : 0,9 cm
Largeur : 1,2 cm
Longueur : 16,4 cm
Technique(s) de fabrication :
Forgé
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : après 1643 - avant 1665
Découverte : 2008
DESCRIPTION+
Description
Les fragments de tiges sont liés au travail du métal et proviennent d'un contexte archéologique daté entre 1643 et 1665. L'artéfact compte deux fragments de tiges en fer. Le plus long mesure 16,4 cm de longueur, 1,2 cm de largeur et 0,9 cm d'épaisseur. Les fragments de tiges sont de forme rectangulaire et sont cassés inégalement aux extrémités.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens
2
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal