- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Serpentin de mousquet. Côté A
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Serpentin de mousquet. Côté B
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-101 > Opération 4 > Sous-opération C > Lot 33 > Numéro de catalogue 1539
Contexte(s) archéologique(s)
Fort
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le serpentin de mousquet fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Ce serpentin de mousquet peut avoir été fabriqué en France avec la platine sur laquelle il était ajusté. Il est constitué d'une tige en fer courbée et torsadée. Il se peut qu'il ait été coupé par un armurier, bien que la corrosion puisse aussi expliquer son état partiel.
Le serpentin est une tige mobile servant à tenir la mèche et à l'appliquer sur le bassinet rempli de poudre pour la mise à feu du mousquet. Il est fixé à la platine à un bout, au moyen d'une vis qui traverse l'oeil du serpentin. Au bout opposé, le serpentin est muni d'une tête qui pince la mèche. La portion courbée du serpentin est souvent torsadée, tant pour la décorer que pour lui donner plus de résistance aux chocs.
À l'époque de la Nouvelle-France, les armes longues d'épaule, comme les fusils, sont expédiées dans la colonie depuis la France dans des caisses en bois. Il se peut qu'il en ait été de même avec le mousquet dont faisait partie ce serpentin.
Cet artéfact a été mis au jour en 2003 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le contexte archéologique de l'objet semble postérieur à 1665, mais il demeure possible qu'il ait été utilisé à l'époque du fort. La platine sur laquelle était ajusté ce serpentin aurait garni un mousquet utilisé par l'un des occupants du fort.
Le serpentin a été trouvé avec des pièces d'armes à feu modifiées ou conservées par l'armurier du fort. Au moins un projectile en plomb pour mousquet a été trouvé dans le fort de Ville-Marie, dans un contexte contemporain de ce serpentin.
Les deux fragments conservés de cet artéfact se sont détachés l'un de l'autre lors de la restauration de l'objet.
Le serpentin est une tige mobile servant à tenir la mèche et à l'appliquer sur le bassinet rempli de poudre pour la mise à feu du mousquet. Il est fixé à la platine à un bout, au moyen d'une vis qui traverse l'oeil du serpentin. Au bout opposé, le serpentin est muni d'une tête qui pince la mèche. La portion courbée du serpentin est souvent torsadée, tant pour la décorer que pour lui donner plus de résistance aux chocs.
À l'époque de la Nouvelle-France, les armes longues d'épaule, comme les fusils, sont expédiées dans la colonie depuis la France dans des caisses en bois. Il se peut qu'il en ait été de même avec le mousquet dont faisait partie ce serpentin.
Cet artéfact a été mis au jour en 2003 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le contexte archéologique de l'objet semble postérieur à 1665, mais il demeure possible qu'il ait été utilisé à l'époque du fort. La platine sur laquelle était ajusté ce serpentin aurait garni un mousquet utilisé par l'un des occupants du fort.
Le serpentin a été trouvé avec des pièces d'armes à feu modifiées ou conservées par l'armurier du fort. Au moins un projectile en plomb pour mousquet a été trouvé dans le fort de Ville-Marie, dans un contexte contemporain de ce serpentin.
Les deux fragments conservés de cet artéfact se sont détachés l'un de l'autre lors de la restauration de l'objet.
RÉFÉRENCES
BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités de 2003. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2004. 90 p.
DURDIK, Jan, Miroslav MUDRA et Miroslav SÁDA. Armes à feu anciennes. Paris, Gründ, 1981. 255 p.
HAMILTON, T.M. Colonial Frontier Guns. Union City, Pioneer Press, 1987. 176 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 209930
Serpentin de mousquet
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-101-4C33-1539
Fonctions / usages
Le serpentin est une tige mobile servant à tenir la mèche et à l'appliquer sur le bassinet rempli de poudre pour la mise à feu du mousquet.
Matériaux
Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)
Classification(s)
Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme à feu > Arme
Lieu(x) de production
Europe > France
Dimensions
Diamètre extérieur : 0,8 cm
Longueur : 7 cm
Technique(s) de fabrication :
Forgé
Tordu
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : après 1665
Découverte : 2003
DESCRIPTION+
Description
Le serpentin de mousquet est une pièce d'une arme à feu et provient d'un contexte archéologique qui semble postérieur à 1665. Il est en fer et mesure 7,0 cm de longueur et 0,8 cm de diamètre. Légèrement courbé et torsadé, le serpentin est fragmenté en deux sections. L'objet est incomplet.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (25% à 75% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
2
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal