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Monture d'épée. Côté A
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Monture d'épée. Côté B
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Monture d'épée. Détail du dessous de la coquille
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Monture d'épée. Détail du dessus de la coquille
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Monture d'épée. Détail de l'écusson
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Monture d'épée. Détail du pommeau
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
DiDt-8 > Opération 6 > Sous-opération M > Lot 2 > Numéro de catalogue 39
Contexte(s) archéologique(s)
Épave
Région administrative
Côte-Nord
MRC
Manicouagan
Municipalité
Baie-Trinité
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La monture d'épée fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle appartenait aux officiers et aux membres de l'aristocratie bostonnaise.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La monture d'épée est liée à une arme blanche utilisée pour la guerre. Elle est fabriquée en laiton avant 1690. Elle comprend le pommeau, la fusée, le quillon, l'écusson, deux pas-d'âne et la coquille. La fusée en bois est filigranée de fils d'argent. Le pommeau, l'écusson et la garde sont décorés de motifs gravés de fleurs et de volutes d'inspiration baroque (feuillage). La surface avant de la coquille comporte une ouverture destinée à recevoir la lame. Cette ouverture mesure 1,1 cm sur 0,7 cm, ce qui correspond aux dimensions de la lame. La coquille est en forme de « 8 ».
Pendant tout le XVIIe siècle, l'Allemagne domine dans le domaine de la fabrication d'épées en raison de l'excellent acier qui y est produit. Ni la France ni l'Angleterre ne parviennent à égaler la qualité de l'acier allemand.
L'épée de cour, utilisée au corps à corps, est un intermédiaire chronologique entre la rapière et l'épée, ou fleuret d'escrime. L'épée de cour est une arme créée dans la deuxième moitié du XVIIe siècle et utilisée jusqu'à la toute fin du XVIIIe siècle. Elle est associée directement aux officiers et aux membres de l'aristocratie. Ce type d'épée dispose d'une longue lame fine et flexible et est souvent muni d'une garde élaborée. Comme la rapière d'estoc, l'épée de cour sert à frapper d'estoc, c'est-à-dire à enfoncer la pointe dans le corps de l'adversaire. Les lames de la rapière d'estoc et de l'épée de cour sont rarement affûtées. En revanche, elles disposent souvent d'une profonde gouttière pour faciliter l'écoulement du sang.
Cette monture d'épée a été découverte en 1996 lors de fouilles subaquatiques réalisées dans l'épave du « Elizabeth and Mary », un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave se situe au fond de l'anse aux Bouleaux, non loin de Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord, au Québec.
La collection archéologique de référence du Québec comprend quelques exemples d'épées et de rapières d'estoc en laiton munies de fusées filigranées au fil d'argent et de coquilles décorées de motifs baroques. Certaines coquilles sont plutôt décorées de représentations de personnages mis en scène. La collection comprend aussi quelques épées rustres qui peuvent être associées aux miliciens. Les manches de rapières d'estoc et d'épées faits en laiton appartiennent plutôt aux officiers et aux membres de l'aristocratie bostonnaise.
Pendant tout le XVIIe siècle, l'Allemagne domine dans le domaine de la fabrication d'épées en raison de l'excellent acier qui y est produit. Ni la France ni l'Angleterre ne parviennent à égaler la qualité de l'acier allemand.
L'épée de cour, utilisée au corps à corps, est un intermédiaire chronologique entre la rapière et l'épée, ou fleuret d'escrime. L'épée de cour est une arme créée dans la deuxième moitié du XVIIe siècle et utilisée jusqu'à la toute fin du XVIIIe siècle. Elle est associée directement aux officiers et aux membres de l'aristocratie. Ce type d'épée dispose d'une longue lame fine et flexible et est souvent muni d'une garde élaborée. Comme la rapière d'estoc, l'épée de cour sert à frapper d'estoc, c'est-à-dire à enfoncer la pointe dans le corps de l'adversaire. Les lames de la rapière d'estoc et de l'épée de cour sont rarement affûtées. En revanche, elles disposent souvent d'une profonde gouttière pour faciliter l'écoulement du sang.
Cette monture d'épée a été découverte en 1996 lors de fouilles subaquatiques réalisées dans l'épave du « Elizabeth and Mary », un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave se situe au fond de l'anse aux Bouleaux, non loin de Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord, au Québec.
La collection archéologique de référence du Québec comprend quelques exemples d'épées et de rapières d'estoc en laiton munies de fusées filigranées au fil d'argent et de coquilles décorées de motifs baroques. Certaines coquilles sont plutôt décorées de représentations de personnages mis en scène. La collection comprend aussi quelques épées rustres qui peuvent être associées aux miliciens. Les manches de rapières d'estoc et d'épées faits en laiton appartiennent plutôt aux officiers et aux membres de l'aristocratie bostonnaise.
RÉFÉRENCES
BERNIER, Marc-André, dir. L'épave du Elizabeth and Mary (1690). Fouilles archéologiques : Rapport d'activités 1997. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2008. 64 p.
BERNIER, Marc-André. « La guerre du golfe : étude nomothétique de la stratégie navale en Nouvelle-France à travers les épaves du golfe du Saint-Laurent ». ROY, Christian, dir. Mer et monde : questions d'archéologie maritime. Archéologiques, Collection Hors-série, 1. Québec, Associations des archéologues du Québec, 2003, p. 85-103.
BRADLEY, Charles, Phil DUNNING et Gérard GUSSET. « Material culture from the Elizabeth and Mary (1690): individuality and social status in a late 17th-Century New England assemblage ». ROY, Christian, dir. Mer et monde : questions d'archéologie maritime. Archéologiques, Collection Hors-série, 1. Québec, Associations des archéologues du Québec, 2003, p. 150-170.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 209600
Monture d'épée
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Poignée d'épée de cour
Numéro(s)
Numéro archéologique : DiDt-8-6M2-39
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 57M6M2-39
Fonctions / usages
L'épée est une arme blanche de guerre utilisée au corps à corps. Associée aux officiers et aux aristocrates, l'épée de cour possède une longue lame fine et flexible. Elle sert à frapper d'estoc, c'est-à-dire à enfoncer la pointe dans le corps de l'adversaire. Sa lame dispose souvent d'une profonde gouttière pour faciliter l'écoulement du sang.
Matériaux
Métal - métaux et alliages argentifères (Argent)
Matières organiques - solides fibreux (Bois)
Métal - métaux et alliages cuivreux
Classification(s)
Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme blanche > Arme
Lieu(x) de production
Europe
Dimensions
Hauteur : 5,6 cm
Largeur : 7,8 cm
Longueur : 15,6 cm
Technique(s) de fabrication :
Assemblé
Filigrané
Moulé
Percé
Taillé
Technique de décoration
Gravé
Motif décoratif
Floral
Végétal
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Naufrage : 1690
Découverte : 1996‑08‑14
DESCRIPTION+
Description
La monture d'épée, fabriquée avant 1690, est liée à une arme blanche utilisée pour la guerre. Elle est faite en laiton et comprend le pommeau, la fusée, le quillon, l'écusson, deux pas-d'âne et la coquille. La monture d'épée mesure 15,6 cm de longueur, 7,8 cm de largeur et 5,6 cm de hauteur. Elle est décorée de motifs gravés de fleurs et de volutes d'inspiration baroque.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale